Développement économique et social

Développement économique et social :

Moins d’énergies fossiles, moins de minerais, plus d’intelligence collective, dans un partage raisonné des espaces et des ressources, selon un chemin économique et social acceptable, de préférence dans le plaisir de vivre ; terrain d’application : les aliments, les éco-énergies, les éco- matériaux, poussent à la campagne et sont utilisés en ville. En savoir plus

Un tiers des émissions de gaz à effet de serre sont le fait de l’alimentation, depuis la production agricole jusqu’aux déchets ménagers. Les 7 millions de repas, servis chaque jour en Ile-de-France en restauration collective, peuvent être un levier efficace de développement de la boucle locale alimentaire. fiche @d 17 boucle locale alimentaire

L’Ile de France occupe 3 % du territoire national, accueille 20% des habitants et 20% des emplois. Il faudra bien aller chercher des éco-énergies sur le territoire national et les amener par une logistique bas carbone, fluviale ou ferrée. De quoi générer des pactes ruraux- urbains sur la filière bois par exemple, fiche @d 12 filiere bois et un développement économique et social solidaire, inter-régional, dans la longue durée. En savoir plus

Le chanvre demande peu d’engrais, pesticides, insecticides, eau, dans une rotation triennale des sols. Il diminue les émissions de gaz à effet de serre en conséquence. La laine de chanvre est un excellent isolant, agréable à poser. L’écorce de la canne, la chènevotte, mélangée à de la chaux fait un excellent béton de chanvre, isolant et porteur. Un guide fait le tour de 44 ecomatériaux identifiés et décrit leurs caractéristiques.

95 % des entreprises ont moins de 10 salariés. Leurs chefs d’entreprises n’ont ni le temps ni les moyens de réfléchir à la réduction de leurs gaz à effet de serre. Pourtant comme les autres, ils courent 6 risques : réglementaire, de réputation, commercial, de prix de revient, financier et … climatique. Entreprises bas carbone propose une piste de travail pour ces micro entreprises, au niveau des fédérations d’entreprise.

Aller à biodiversité

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Métabolisme

Le métabolisme durable de la ville et de la campagne est de fait inscrit dans un territoire plus grand que la commune pour être pertinent : nous sommes à 80% citadins ; les boucles locales alimentaires, énergétiques, l’économie circulaire, la ville de la courte distance, la campagne équipée, sont autant de pistes à défricher à une double échelle :

– Régionale, gouvernée, où l’on peut penser la campagne et la ville comme un tout, comme un système qui a son dehors et son dedans : les fonctions d’une métropole internationale et celles de la vie quotidienne de 12 millions d’habitants.

– Infrarégionale, c’est à dire de grand territoire ville-campagne, où l’on peut explorer des pistes concrètes du changement, dans la vie quotidienne, dans les perspectives d’un avenir à bâtir, à portée de décision locale.

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Le bois

Le bois énergie et le bois construction représentent chacun environ 50% du volume de bois qui pousse chaque année. La répartition en valeur est de l’ordre de 10-90%. Si l’on imagine que le bois construction se développe pour la construction neuve jusqu’aux bâtiments de 4 étages et en réhabilitation pour l’isolation thermique, alors un pacte rural urbain, assis sur la construction et la rénovation thermique,va chercher le double de bois énergie, en tonnes à transporter et le décuple pour la valeur en euros du bois transporté.

Lancer une réflexion opérationnelle sur la filière bois, en partenariat avec l’interprofession du bois, permettrait d’établir un plan de localisation préférentiel régional des plateformes logistiques et des lieux de transformation du bois énergie et du bois construction, incluant le prix du foncier adéquat.

En s’occupant d’abord de ceux qui sont a proximité. A l’échelle infra-régionale d’abord, entre le parc naturel régional du Vexin et la Confluence Seine- Oise par exemple, il y a matière à mettre en mouvement le territoire de Cergy-Pontoise qui compte quelques 70 000 ménages, 10 000 entreprises et 27 000 étudiants.

Au delà, à l’échelle inter-régionale entre l’Ile-de-France et la Normandie ou le Limousin, sur la seule filière bois- énergie, (indissociable du bois-construction), le flux annuel est potentiellement de plusieurs centaines de million d’euros et plusieurs millions de tonnes de bois anhydre. De quoi s’y intéresser.

Par exemple, dans le cadre du Grand Paris, en transformant le chauffage urbain au fuel lourd basse teneur en souffre du quartier de la Défense en chauffage au bois. Le fuel de la chaufferie arrive en train, le bois énergie pourrait y arriver par le même mode bas carbone.

D’une façon générale, les réseaux de chaleur aux énergies renouvelables et de récupération sont économiquement viables en zone dense. A l’échelle nationale, 20% des surfaces de bâtiments pourraient l’utiliser. De l’ordre de 5 milliards d’euros par an à passer de la colonne importations et déficit du commerce extérieur à la colonne PIB, emplois non délocalisables et stabilisation des charges locatives de chauffage. Et 5% d’émissions de gaz à effet de serre en moins au plan national. démonstrateur réseaux de chaleur

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Entreprises bas carbone :

Le chef d’entreprise court après son carnet de commandes, ses clients, sa trésorerie. Il n’a en général ni le temps ni les moyens de se payer un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre, encore moins de réfléchir aux solutions de réduction.

Un bilan carbone simplifié est nécessaire. L’idée est d’utiliser une demi-douzaine de paramètres que l’entrepreneur connait bien pour calculer cette approche carbone: matériaux et produits entrants et sortants, déchets, immobilisations corporelles, énergie consommée, déplacements domicile-travail et professionnels.

Des ratios CO2 par euros ou km, par fédération permettraient de coller à la réalité tout en mutualisant leur coût d’élaboration. La calculette ainsi paramétrée par fédération d’entreprises peut être portée sur internet pour offrir un service de calcul en ligne et compiler les données télé-déclarées et anonymes.

Des solutions type, par fédération auraient l’avantage d’être convaincantes : intérêt commercial, anticipation sur les évolutions de charges. Tout reste à faire. Des junior entreprises y ont travaillé: les Mines-Paristech et l’ESSEC. Leur présentation peut vous aider à lancer cette démarche dans votre fédération.

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