reseaux de chaleur

Réseaux de chaleur

Les énergies renouvelables et de récupération ont une caractéristique commune : leur exploitation massive passe par les réseaux de chaleur. Evidement, isoler un bâtiment est a priori plus efficace mais tous ne peuvent pas l’être suffisamment, surtout au centre des villes, là où ils sont historiques.

D’où l’idée en Île de France de passer de 1 à 4 millions d’équivalents logements chauffés de cette façon et sa première formalisation en septembre 2008:  reseaux de chaleur DREIF-DRIRE grenelle

D’autres villes, la votre, peuvent s’emparer de l’étude-action menée de 2009 à 2012, dans la gouvernance à 5, Etat, élus, entreprises, syndicats, associations. Son objet a été rendu public en 2009 ; il est résumé dans cette fiche : fiche 8 chauffage urbain aux énergies renouvelables et de recuperation

L’étude-action a montré qu’à isolation constante, ce mode chauffage permet de diviser par 20 à 30 les émissions de gaz à effet de serre, de développer une économie fournisseuse d’emplois non délocalisables et si les élus en décide, de stabiliser les charges de chauffage en les désindexant des énergies fossiles : géothermie, biomasse et usines de traitement des ordures, sont sous le contrôle des élus locaux ou nationaux.

2 millions et jusqu’à 4 millions d’équivalents logements peuvent être ainsi chauffés, selon l’ampleur des politiques publiques mises en œuvre ; soit la moitié des 700 millions de m2 bâtis d’Île de France, écoles et bureaux inclus. Il faut seulement doubler pour la France  parce que la densité urbaine nécessaire fait que le potentiel de raccordement est moindre qu’en Île de France.

En France, 8 millions d’équivalents logements donc, sur 40, pourraient ainsi être progressivement raccordés à ce type de chauffage, au fur et à mesure du remplacement nécessaire des chaufferies des immeubles au fuel, au gaz… Un chiffrage sommaire montre que l’exploitation de ce potentiel permettrait de faire passer 5 milliards d’euros de la colonne importation d’énergies fossiles et déficit du commerce extérieur (67 milliards d’euros en 2012 avec un pétrole à 100 $ le baril) vers la colonne produit intérieur brut, compétitivité écologique, développement d’emplois non délocalisables et réduction de la précarité énergétique.

Le ministère a généralisé ce démonstrateur à la France, en laissant de côté quelques propositions. Le développement proprement dit des réseaux a néanmoins commencé. A la remise finale de l’étude-action, le Préfet de Région Île de France a écrit aux 100 maires franciliens concernés en leur fournissant un plan des réseaux et du potentiel de raccordement. Pour accéder à tous les documents : Démonstrateur réseaux de chaleur

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