Biodiversité

Biodiversité :

Les services économiques rendus par la nature sont connus, ceux des abeilles sont emblématiques : en Chine, dans certaines provinces, la pollinisation des arbres fruitiers s’effectue à la main, faute d’abeilles.

On dispose en Ile-de-France de l’indicateur bio-mos, indicateur global de biodiversité: il évalue le potentiel de biodiversité des sols des communes et de leurs projets d’aménagement. fiche @d 4 aménager avec la biodiversité

La commune de Maurecourt, primée pour son travail sur la biodiversité, a mis deux ans pour découvrir que sa friche de chantier naval en bord d’Oise était l’endroit le plus riche en biodiversité de la commune. Elle a changé ses plans d’aménagement en conséquence. Quelques clics, pour accéder à la carte de l’indicateur de biodiversité, http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=biodiv_ordinaire&service=DRIEA_IF lui aurait donné le même résultat en moins de cinq minutes si elle avait pu à l’époque en disposer. Voir aussi la carte de la biodiversité remarquable : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=biodiv_remarquable&service=DRIEA_IF. A noter que les cartes de bio diversité ordinaire et remarquable ne s’utilisent pas l’une sans l’autre.

Au plan opérationnel, vous pouvez télécharger un guide simple pour  intégrer la biodiversité dans les projets d’aménagement de votre territoire.

en savoir plus

Lors de la construction de l’outil @d aménagement durable, l’élaboration d’un indicateur de biodiversité a buté sur l’état de l’art : il n’en existait pas de calculable et représentable simplement sur une carte. La question a alors été inversée, à l’image de ce que fait la ville de Paris sur ces ZAC : peut-on calculer le potentiel de biodiversité des sols en fonction de leur mode d’occupation ? Elle a été posée au laboratoire de la DREIF (actuel Cerema) et au Muséum National d’Histoire Naturelle, en proposant de pondérer les différents modes d’occupation du sol francilien, en fonction de leur potentiel de biodiversité. Ils sont répertoriés dans le SIG appelé MOS, tenu par l’IAU et leurs emprises, pondérées, peuvent donc être cartographiés.

Dans leur réponse, positive, ces spécialistes ont distingué la biodiversité ordinaire, pondérée de 0 à 1, de la biodiversité remarquable, pondérée de 1 à 4. L’indicateur résultant est une représentation globale du potentiel de biodiversité, par territoire mais aussi à l’échelle infra communale, pour les 1300 communes franciliennes.

Cette représentation de l’enjeu biodiversité permet plus : la carte infra communale fournit à un spécialiste de la biodiversité un outil pour tracer en 2 heures les corridors de biodiversité et les points d’interruption, là où il faut un an et sept spécialistes pour obtenir la même carte en inventoriant et comptant les espèces.

Cet outil permet de mobiliser, sans délai, habitants et entreprises, services municipaux et aménageurs, ce qui n’empêche pas bien au contraire de faire intervenir les spécialistes de la biodiversité sur les points d’interruption, entre autres. Pour une présentation de l’indicateur biomos, biomos ; pour les fondements scientifiques de l’indicateur, voir la revue cybergeo : « Utilisation des cartes d’occupation du sol pour une première approche qualitative de la biodiversité »,   ou ici

Cet indicateur a été remarqué par le commissariat général au développement durable du ministère en charge de l’écologie. Le CGDD a tenté de le généraliser à la France et d’offrir cette méthode à l’ONU.

Ce développement est resté sans suite à ce jour.

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