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POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Projet de résolution

 Vu le code général des collectivités territoriales,

Madame, Monsieur le maire précise qu’en application des dispositions de l’article L.2121-29 du code général des collectivités territoriales (alinéa IV), le conseil municipal émet des voeux sur tous les objets d’intérêt local.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2 degrés, et si possible en-dessous de 1,5 degré. Les 3 derniers rapports des scientifiques du GIEC font état cette année 2019 de l’ampleur des dégâts présents et à venir.

Le réchauffement climatique provoquera des phénomènes catastrophiques (sécheresse, canicules, inondations, ouragans …) entraînant des bouleversements agricoles, économiques et politiques, des déplacements de population, des famines, et la mort de millions de personnes.

Il ne concernera pas seulement des pays lointains, mais également l’Europe et les Val d’Oisiens.

Peux-t-on imaginer boucler ses fins de mois dans une France dévastée par le réchauffement climatique ? Peut-on imagine conserver son cadre de vie, ses revenus d’activité, ses retraites dans une France dévastée ? Que se passera-t-il si des centaines de millions d’hommes et de femmes sont contraints de quitter leur terre natale, devenue invivable ? A moyen terme, nous le savons toutes et tous, c’est la paix mondiale et l’avenir de notre civilisation qui sont en jeu.

A écouter les scientifiques, il reste deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement. L’urgence climatique n’est pas un vain mot.

Et nous en tirons les conséquences :

Pour notre part, notre commune est déjà engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique. Elle doit l’amplifier là où nous vivons c’est à dire là où nous pouvons en décider. Nous devons maintenant méthodiquement reproduire les meilleurs projets développés ici ou là, les meilleurs actions, les plus efficaces ; en inventer lorsqu’ils ne suffisent pas : ici dans notre commune, mais aussi avec notre intercommunalité, avec le PNR du pour ne citer que les territoires les plus proches. Là se trouvent des solutions que nous ne pourrons mettre en œuvre seuls. Avec une boussole, un objectif zéro émissions carbone, comme Copenhague est en train de l’atteindre et Paris l’a programmé ; et un compteur de vitesse, l’empreinte carbone de notre territoire.

Nous sommes appelés à réduire systématiquement, drastiquement et rapidement nos émissions de gaz à effet de serre. Ce qui a un avantage déterminant : économiser du CO2e donne du pouvoir d’achat. Et pour cause, l’énergie est partout, dans notre nourriture, nos déplacements, nos bâtiments et même la transformation d’énergie : le diesel, l’essence, le fuel ne sont pas gratuits[1].

L’action de notre commune, nécessaire, n’y suffira pas.

A chacun sa part, de notre commune à l’Europe ; une Europe sans laquelle il n’est pas possible de contrer massivement la menace climatique, une Europe désirable, elle aussi à la hauteur des enjeux.

Alors que le Président des Etats-Unis a décidé de retirer son pays de l’Accord de Paris au nom de l’emploi étatsunien, l’Europe doit maintenant démontrer au monde qu’il est possible de diviser par 4 à 5 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois.

Comment financer le gigantesque chantier qui permettrait de tenir nos engagements ?

Dans le cadre du grand débat lancé par Angela Merkel et Emmanuel Macron sur la refondation de l’Europe, les signataires de cet Appel demandent solennellement aux chefs d’Etat et de Gouvernement européens de négocier au plus vite un Traité européen, qui assurerait pendant trente ans des financements à la hauteur des enjeux pour conduire la transition écologique sur le territoire européen et renforcer très fortement notre partenariat avec les pays du Sud, en particulier avec l’Afrique et le pourtour de la Méditerranée.

Ils souhaitent que soit créée une Banque du Climat, filiale à 100 % de la Banque Européenne d’Investissement. Grâce à cette Banque, chaque Etat membre disposerait d’une enveloppe de financements à taux 0 correspondant à 2 % de son PIB, chaque année pendant 30 ans, pour financer des investissements publics et privés directement liés à la lutte contre le dérèglement climatique.

Le problème est le même dans tous les pays. Un projet de Pacte européen Finance-Climat a été rendu public le 7 décembre 2017. Il était d’emblée soutenu par 150 personnalités venues de 12 pays et de sensibilités très variées[2]. Depuis, il a été soutenu par une majorité de députés PS, LREM et MODEM, 270 députés à ce jour.

L’Appel demande également que soit créé au niveau européen un Budget climat doté chaque année de 100 milliards, pour financer un Plan Marshall pour l’Afrique et la Méditerranée, financer une politique de recherche ambitieuse et financer une bonne partie des travaux que devront faire les particuliers, les entreprises et les collectivités, en plus des prêts à taux 0. Pour financer ce budget européen, plusieurs pistes sont proposées : taxe carbone, taxe sur les transactions financières, contribution de 3 à 5 % sur les bénéfices.

Et si l’Europe était la dernière chance pour sauver le climat ? Et si le Climat était la dernière chance pour sauver l’Europe, pour redonner du sens à un projet européen qui a réellement besoin d’une refondation ? En ce sens, la présidente Ursula van der Leyen a promis un « pacte vert » dans lequel sera inclus la « première législation européenne sur le climat ». Elle a proposé le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans comme prochain commissaire européen chargé du climat, « un chantier-clé ». Autant dire que tout reste à faire, il est urgent de passer à l’action, avec une obligation de résultat.

Le Pacte Finance-Climat, pour sa part, nous assurera des financements locaux pour accélérer nos engagements prioritaires de l’indispensable transition énergétique, écologique.

Aussi, notre conseil municipal soutient l’appel pour un Pacte Finance-Climat et pour la solidarité de la France et de l’Europe avec nos voisins du Sud.

Madame, Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération.

[1] Economiser du CO2 a d’autres avantages. Cela augmente notre bien-être : santé (alimentation saine, vélo), confort de vie (logement isolé, tiers lieux), notre environnement (suppression des phyto sanitaires, des plastiques et biodiversité), notre emploi, non délocalisable (développement de la permaculture, des éco matériaux, des éco énergies, chauffage urbain aux ENR), et nos relations sociales (projets locaux, associations, mises en réseaux agriculteurs et acheteurs, recherche des meilleures solutions).

[2] Lancé à l’initiative de Jean Jouzel, climatologue et membre de l’Académie des Sciences, et de Pierre Larrouturou, l’Appel est soutenu aussi bien par Laurence Parisot, ancienne Présidente du Medef, que par Rudy de Leeuw Président de la Confédération européenne des Syndicats, par le Prince Albert II de Monaco, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Marc Ayrault, Benoit de Ruffray PDG d’Eiffage, Monseigneur Bruno-Marie Duffé qui travaille avec le Pape François sur ces dossiers, Guy Arcizet ancien Grand Maitre du Grand Orient, Enrico Letta ancien Président du Conseil italien, Pedro Sanchez Président du gouvernement espagnol, Denis MacShane ancien Ministre des Affaires européennes de Tony Blair, Karl Falkenberg ancien directeur de l’Environnement à la Commission européenne, Pascal Lamy ancien DG de l’OMC, Romano Prodi ancien Président de la Commission… Il est soutenu aussi par l’Association des Maires Ruraux de France et l’Association des Petites Villes.

 

20200204 Solutions climat ESSEC

Ce mardi là nous étions 200 à L’ESSEC à Cergy. Citoyens, élus de tous bords, (dont 2 sénateurs) représentants de l’Etat local, étudiants, universitaires, entrepreneurs, associatifs. Le panel ce 4 février 2020 à l’ESSEC était inhabituel ; et l’ambiance à l’écoute les uns des autres, porteurs de projets efficaces et auditeurs attentifs.

Ce tutoriel (2 mn), présenté pour la première fois ce jour là, montre en accéléré comment calculer son empreinte carbone communale, intercommunale pour chacune des 35 000 communes de France :  tutoriel empreinte carbone

Le texte illustré de mon intervention de lancement pour agir local, efficacement, massivement est téléchargeable à : 20200204 ESSEC introduction   (4 pages de texte, 10 avec les illustrations)

 Nous nous sommes donnés rendez-vous le 3 mars à 18h30, à l’université de Cergy-Pontoise , 33 boulevard du port Cergy 95, bâtiment des Chênes 1, 3éme étage, salle 381/382 ;

Avec celles et ceux qui le veulent nous allons aborder cette question cruciale : comment converger sans se coordonner quand on est plus d’un million ?

Inscription par mail à collectif95@climat-2020.eu

Jean-Michel Vincent
Délégué Val d’Oise
d’Agir pour le Climat
collectif95@climat-2020.eu

Financer massivement la transition

Vous ne trouverez pas ici les mille et une subventions, de la commune à l’Europe, qui peuplent les politiques de nos pouvoirs publics, financés avec l’argent de nos impôts : les conditions d’attribution, les montants changent quasi chaque année.

Vous trouverez ici des propositions d’action pour financer massivement la transition écologique, énergétique, c’est à dire notre avenir et celui de nos enfants :

Notre avenir vous le financez quand ?

Comment financer? Une première question vient immédiatement à l’esprit : se peut-il que les humains soient raisonnables en matière d’argent ? Enoncées, les réponses paraissent évidentes :

– Si la réponse est oui, un investisseur, un banquier, raisonnables ne devraient pas prêter d’argent dans des entreprises qui fonctionnent aux énergies fossiles. Pour une raison simple : vu d’un banquier, d’un investisseur, le risque climatique, démontré par les scientifiques, est un risque de défaut de paiement pour ne pas dire de faillite.

S’ils pensent quand même pouvoir s’assurer contre le défaut de paiement, il se trouve que le risque n’est plus assumable par les assureurs. C’est la fédération française de l’assurance qui l’écrit : etude_changement_climatique_et_assurance_a_lhorizon_2040

Ceux là donc devraient financer la transition.

Si pour d’autres banquiers, investisseurs, la réponse est non, c’est qu’ils ignorent la science et les lois de la nature. Aucun lobby ne les mettra à l’abri. L’argent n’est pas à l’abri des lois de la nature. Eux non plus. Pourtant ils continuent: voir l’étude Mazard résumée en 2 pages: résumé Finance verte Mazard

Il nous faut donc agir malgré ceux-là.

C’est la raison d’être du pacte finance-climat, une solution résumée en 2 pages : https://www.agirlocal.org/pacte-finance-climat/

Mais elle demande d’agir sur les politiques pour être mise en oeuvre.

–  Un politique ne devrait pas préférer sa réélection au financement de sa survie et celle de ses enfants. Si non, il est irresponsable et joue sa réélection. Il suffit qu’une toute petite partie de ses électeurs s’aperçoive de son irresponsabilité.

Ceci est un appel à l’élimination électorale de ce genre de politiques auxquels nous confions la gestion de nos biens communs et de leur financement. Commencez avec les élections européennes.

Votre candidat soutient-il par exemple le pacte finance climat qui permet de financer massivement la transition ? En 2 pages : https://www.agirlocal.org/pacte-finance-climat/ Sinon que propose-t-il de mieux ?

Quant à vous, vous pouvez agir pour soutenir le pacte et leur montrer que vous y tenez : https://www.pacte-climat.net/fr/comment-agir/

– Et nous? Si la réponse est oui, chacun de nous devrait savoir compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros. Chaque achat est un vote pour ou contre notre avenir et celui de nos enfants. Economiser du CO2 donne du pouvoir d’achat et de quoi investir dans notre avenir. Vous pouvez aussi changer de banquier si nécessaire.

Notre avenir est entre nos mains. Lisez la page d’accueil de ce site : vous y trouverez des solutions dont vous êtes maitre, sans rien demander à qui que ce soit : www.agirlocal.org

Si la réponse est non, que vous pensez que tout ça c’est de la foutaise, ou que vous avez mieux à faire, prenez quand même le temps de lire ce document : il inventorie ce qui nous arrive pour mieux en tirer parti. Cela vous prendra un quart d’heure et vous avez tout à y gagner, vivre mieux par exemple.

Vivre bien, c’est bien ce après quoi nous courrons tous?

 

 

organiser la transition

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « pour être efficace nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir, là où nous vivons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « nous sommes 30 millions en France à pouvoir en décider, autant que de ménages, de chefs d’entreprise et d’élus. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « la transition écologique, énergétique est l’affaire de la politique, au sens le plus noble du terme, elle est aussi l’affaire de chacun. Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune et je m’engage à vous les fournir pour que vous puissiez bâtir des projets locaux efficaces, je m’engage à vous aider à les construire et je m’engage à financer ces projets. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « la région Île de France est l’une des deux douzaines régions métropolitaines internationales les plus importantes dans le monde. Nous avons le devoir d’être exemplaire, d’échanger avec les autres régions internationales et évidemment nationales, d’échanger sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui nous permettrons d’écarter ensemble la menace climatique. »

Voilà pourquoi nous devons agir, nous les citoyens, pour obtenir un cadre d’action efficace, de la commune à l’Europe.

Financer massivement la transition : le pacte finance-climat

Donner les moyens d’agir aux habitants, entrepreneurs élus locaux : contribution au grand débat national

Soutenir nos gouvernants contre les lobbies : un cadre pour agir

Une locomotive nationale et internationale pour démultiplier la transition : le Grand Paris

Départements ou métropoles? les deux. La nourriture, les éco-matériaux, les éco-énergies, poussent à la campagne et sont consommés en ville; de quoi instaurer de nouveaux rapports ville-campagne : le département de Seine et Marne 12% de la population de la région Île-de-France, 50% du territoire régional.

Votre Château de Famille et le climat

Votre Château de Famille et le climat

Que diriez vous de mener la vie de château ? Disons comme un roi : des châteaux un peu partout en France pour faire la fête ou simplement se retrouver. D’abord ici puis là ou revenir dans votre préféré. Des châteaux qui ne vous coûtent pas d’entretien du 1er janvier au 31 décembre mais seulement quand vous les utilisez. Une sorte de réseau de résidences secondaires, partagées, comme les coûts.

De quoi passer un week-end, des vacances, paisibles ou animées, introduit par les châtelains dans leur territoire et ses douceurs, ses merveilles et ses ressources.

Tiens, un petit comparatif carbone, entre un séjour à Marrakech et dans Votre Château de Famille; avec le climat comme on le brutalise, ce ne sera pas de trop :

En première approximation, vous vous comportez sur votre lieu de vacances de la même façon, ici ou là. Par contre, le déplacement jusqu’au lieu de séjour est déterminant. Les sources de calcul utilisées sont compilées dans cette note récapitulative pour apprendre à compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros, en une page. Elle est adossée à la base carbone de l’ADEME : https://www.agirlocal.org/compter-carbone-approximativement/

Le résultat est édifiant :

Comparatif 4 jours 7 jours
avion Marrakech 1 à 2 tonnes selon classe 1 à 2 Tonnes selon classe
voiture Votre Château de Famille 80 à 160 kg selon voiture 80 à 160 kg selon voiture
train + voiture Votre Château de Famille 14 à 28 kg selon voiture 14 à 28 kg selon voiture
Séjour 180 kg 315 kg
Total Marrakech 1180 à 2180 kgCO2e 1315 à 2315 kgCO2e
Total Votre Château de Famille 194 à 340 kgCO2e 329 à 475 kgCO2e

 

Hypothèses, détail du calcul et en savoir plus :Votre Château de Famille et le climat, comparatif

Evidemment, on peut affiner ce calcul : les émissions de votre séjour dans Votre Château de Famille dépendent beaucoup de l’offre du château et du territoire alentour : efficacité énergétique et énergies utilisées du château, nourriture locale et de saison, mieux encore si bio, location de voiture familiale 7 à 9 places Mais c’est une autre histoire, à venir.

Financer la transition

Vous ne trouverez pas ici les mille et une subventions, de la commune à l’Europe, qui peuplent les politiques de nos pouvoirs publics, financés avec l’argent de nos impôts : les conditions d’attribution, les montants changent quasi chaque année.

Vous trouverez ici des propositions d’action pour financer massivement la transition écologique, énergétique, c’est à dire notre avenir et celui de nos enfants : Notre avenir vous le financez quand ?

Comment financer ? Une première question vient immédiatement à l’esprit : se peut-il que les humains soient raisonnables en matière d’argent ? Enoncées, les réponses paraissent évidentes :

– Si la réponse est oui, un investisseur, un banquier, raisonnables ne devraient pas prêter d’argent à des entreprises qui fonctionnent aux énergies fossiles. Pour une raison simple : vu d’un banquier, d’un investisseur, le risque climatique, démontré par les scientifiques, est un risque de défaut de paiement avant le remboursement du prêt pour ne pas dire de faillite de l’entreprise.

S’ils pensent quand même pouvoir s’assurer contre le défaut de paiement, il se trouve que le risque n’est plus assumable par les assureurs. C’est la fédération française de l’assurance qui l’écrit :

etude_changement_climatique_et_assurance_a_lhorizon_2040

Ceux là donc devraient financer la transition.

Si pour d’autres banquiers, investisseurs, la réponse est non, c’est qu’ils ignorent la science et les lois de la nature. Aucun lobby ne les mettra à l’abri. L’argent n’est pas à l’abri des lois de la nature. Eux non plus. Pourtant ils continuent: voir l’étude Mazard résumée ici en 2 pages résumé Finance verte Mazard

Il nous faut donc agir malgré ceux-là.

C’est la raison d’être du pacte finance-climat, une solution résumée ici en 2 pages : https://www.pacte-climat.net/fr/l-appel-detail/

Mais elle demande d’agir sur les politiques pour être mise en oeuvre. Et donc:

–  Un politique ne devrait pas préférer sa réélection au financement de sa survie et celle de ses enfants. Si non, il est irresponsable et joue sa réélection. Il suffit qu’une toute petite partie de ses électeurs s’aperçoive de son irresponsabilité.

Ceci est un appel à l’élimination électorale de ce genre de politiques auxquels nous confions la gestion de nos biens communs et de leur financement. Commencez avec les élections européennes. Faites passer votre avenir et celui de vos enfants avant vos opinions politiques. Une majorité de députés PS, LREM et Modem (cités dans l’ordre chronologique de signature par une majorité du groupe) ont signé leur soutien au pacte. D’autres partis pas toujours représentés à l’assemblée nationale aussi. L’association qui soutient le pacte a demandé aux têtes de listes européennes de tous les partis leur position. Les réponses seront publiées.

Vous pouvez interroger directement votre candidat: soutient-il le pacte finance climat qui permet de financer massivement la transition ? Il n’en a jamais entendu parler ? Vous pouvez lui montrer cette video de 50 secondes, https://www.pacte-climat.net/fr/ ou lui imprimer ce texte de 2 pages, https://www.agirlocal.org/pacte-finance-climat/ . S’il ne soutient pas le pacte, que propose-t-il de mieux ?

Quant à vous, vous pouvez agir pour soutenir le pacte  : https://www.pacte-climat.net/fr/comment-agir/

et informer, convaincre vos proches, vos amis, vos associations, vos relations professionnelles, vos syndicats, vos anciens correspondants du collège, du lycée, d’Erasmus.

– Et nous, comment agissons nous concrètement pour le climat ?

Si vous êtes de ceux qui pensez que tout ça c’est de la foutaise, ou que vous avez mieux à faire, prenez quand même le temps de lire ce document : il inventorie ce qui nous arrive pour mieux en tirer parti. Cela vous prendra un quart d’heure et vous avez tout à y gagner, vivre mieux par exemple.

Vivre bien, c’est bien ce après quoi nous courrons tous ?

Si vous avez décidé d’agir efficacement, alors il vous faut savoir  qu’économiser du CO2 donne du pouvoir d’achat et donc de quoi investir dans notre avenir.

Apprenez donc à compter carbone aussi facilement que vous comptez en euros. Chaque achat est un vote pour ou contre notre avenir et celui de nos enfants.

Pour agir efficacement, il n’est pas nécessaire de réinventer l’eau sucrée. Lisez par exemple la page d’accueil de ce site : vous y trouverez des solutions dont vous êtes maitre, que vous pouvez financer sans rien demander à qui que ce soit : www.agirlocal.org . Et vous pouvez en chercher  d’autres ailleurs. Vous pouvez aussi en inventer, regarder ce que fait votre banquier de votre argent…

Notre avenir est entre nos mains.

 

Penser local pour agir global

Pour faciliter l’accès à la démarche « Penser local pour agir global » lancée le 4 février 2020 à l’ESSEC, cet article compile  documents, outils et compte-rendus.

Ainsi chacun peut rejoindre la démarche en cours de route.

1-La raison d’être de la démarche et les outils dont le tableur de calcul de l’empreinte carbone associée (présentation en 2 pages) : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

2-le compte-rendu (partiel) de la conférence débat à l’ESSEC du 4 février 2020 centré sur le récit de la démarche (4 pages de texte, 6 d’illustrations): https://www.agirlocal.org/20200204-solutions-climat-essec/

3-le compte-rendu de la réunion de travail à l’université de Cergy-Pontoise centrée sur la vitrine à projet (3 pages) https://www.agirlocal.org/penser-local-pour-agir-global-cr2/

A noter dans ce compte-rendu, un résumé des fondamentaux de la démarche en une page.

A suivre;

 

comment commencer à contrer la menace climatique?

Comment commencer à contrer efficacement la menace climatique?

En lisant une double page du journal de la commune de Jouy le Moutier sur la façon d’économiser du CO2 pour gagner du pouvoir d’achat et le ré-investir dans la transition.

Les gaz à effet de serre ne sont ni de droite, ni de gauche; pas seulement la semaine du développement durable.

Il semble que mon maire -classé à droite- et l’expert que je suis-classé à gauche- qui a écrit ces 2 pages à sa demande, s’en soient aperçus.

Vivre à Jouy avril-mai 2 pages

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis