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Agir Local

POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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organiser la transition

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « pour être efficace nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir, là où nous vivons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « nous sommes 30 millions en France à pouvoir en décider, autant que de ménages, de chefs d’entreprise et d’élus. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « la transition écologique, énergétique est l’affaire de la politique, au sens le plus noble du terme, elle est aussi l’affaire de chacun. Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune et je m’engage à vous les fournir pour que vous puissiez bâtir des projets locaux efficaces, je m’engage à vous aider à les construire et je m’engage à financer ces projets. »

Aucun politique au pouvoir n’a dit : « la région Île de France est l’une des deux douzaines régions métropolitaines internationales les plus importantes dans le monde. Nous avons le devoir d’être exemplaire, d’échanger avec les autres régions internationales et évidemment nationales, d’échanger sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui nous permettrons d’écarter ensemble la menace climatique. »

Voilà pourquoi nous devons agir, nous les citoyens, pour obtenir un cadre d’action efficace, de la commune à l’Europe.

Financer massivement la transition : le pacte finance-climat

Donner les moyens d’agir aux habitants, entrepreneurs élus locaux : contribution au grand débat national

Soutenir nos gouvernants contre les lobbies : un cadre pour agir

Une locomotive nationale et internationale pour démultiplier la transition : le Grand Paris

Départements ou métropoles? les deux. La nourriture, les éco-matériaux, les éco-énergies, poussent à la campagne et sont consommés en ville; de quoi instaurer de nouveaux rapports ville-campagne : le département de Seine et Marne 12% de la population de la région Île-de-France, 50% du territoire régional.

Votre Château de Famille et le climat

Votre Château de Famille et le climat

Que diriez vous de mener la vie de château ? Disons comme un roi : des châteaux un peu partout en France pour faire la fête ou simplement se retrouver. D’abord ici puis là ou revenir dans votre préféré. Des châteaux qui ne vous coûtent pas d’entretien du 1er janvier au 31 décembre mais seulement quand vous les utilisez. Une sorte de réseau de résidences secondaires, partagées, comme les coûts.

De quoi passer un week-end, des vacances, paisibles ou animées, introduit par les châtelains dans leur territoire et ses douceurs, ses merveilles et ses ressources.

Tiens, un petit comparatif carbone, entre un séjour à Marrakech et dans Votre Château de Famille; avec le climat comme on le brutalise, ce ne sera pas de trop :

En première approximation, vous vous comportez sur votre lieu de vacances de la même façon, ici ou là. Par contre, le déplacement jusqu’au lieu de séjour est déterminant. Les sources de calcul utilisées sont compilées dans cette note récapitulative pour apprendre à compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros, en une page. Elle est adossée à la base carbone de l’ADEME : https://www.agirlocal.org/compter-carbone-approximativement/

Le résultat est édifiant :

Comparatif 4 jours 7 jours
avion Marrakech 1 à 2 tonnes selon classe 1 à 2 Tonnes selon classe
voiture Votre Château de Famille 80 à 160 kg selon voiture 80 à 160 kg selon voiture
train + voiture Votre Château de Famille 14 à 28 kg selon voiture 14 à 28 kg selon voiture
Séjour 180 kg 315 kg
Total Marrakech 1180 à 2180 kgCO2e 1315 à 2315 kgCO2e
Total Votre Château de Famille 194 à 340 kgCO2e 329 à 475 kgCO2e

 

Hypothèses, détail du calcul et en savoir plus :Votre Château de Famille et le climat, comparatif

Evidemment, on peut affiner ce calcul : les émissions de votre séjour dans Votre Château de Famille dépendent beaucoup de l’offre du château et du territoire alentour : efficacité énergétique et énergies utilisées du château, nourriture locale et de saison, mieux encore si bio, location de voiture familiale 7 à 9 places Mais c’est une autre histoire, à venir.

Financer la transition

Vous ne trouverez pas ici les mille et une subventions, de la commune à l’Europe, qui peuplent les politiques de nos pouvoirs publics, financés avec l’argent de nos impôts : les conditions d’attribution, les montants changent quasi chaque année.

Vous trouverez ici des propositions d’action pour financer massivement la transition écologique, énergétique, c’est à dire notre avenir et celui de nos enfants : Notre avenir vous le financez quand ?

Comment financer ? Une première question vient immédiatement à l’esprit : se peut-il que les humains soient raisonnables en matière d’argent ? Enoncées, les réponses paraissent évidentes :

– Si la réponse est oui, un investisseur, un banquier, raisonnables ne devraient pas prêter d’argent à des entreprises qui fonctionnent aux énergies fossiles. Pour une raison simple : vu d’un banquier, d’un investisseur, le risque climatique, démontré par les scientifiques, est un risque de défaut de paiement avant le remboursement du prêt pour ne pas dire de faillite de l’entreprise.

S’ils pensent quand même pouvoir s’assurer contre le défaut de paiement, il se trouve que le risque n’est plus assumable par les assureurs. C’est la fédération française de l’assurance qui l’écrit :

etude_changement_climatique_et_assurance_a_lhorizon_2040

Ceux là donc devraient financer la transition.

Si pour d’autres banquiers, investisseurs, la réponse est non, c’est qu’ils ignorent la science et les lois de la nature. Aucun lobby ne les mettra à l’abri. L’argent n’est pas à l’abri des lois de la nature. Eux non plus. Pourtant ils continuent: voir l’étude Mazard résumée ici en 2 pages résumé Finance verte Mazard

Il nous faut donc agir malgré ceux-là.

C’est la raison d’être du pacte finance-climat, une solution résumée ici en 2 pages : https://www.pacte-climat.net/fr/l-appel-detail/

Mais elle demande d’agir sur les politiques pour être mise en oeuvre. Et donc:

–  Un politique ne devrait pas préférer sa réélection au financement de sa survie et celle de ses enfants. Si non, il est irresponsable et joue sa réélection. Il suffit qu’une toute petite partie de ses électeurs s’aperçoive de son irresponsabilité.

Ceci est un appel à l’élimination électorale de ce genre de politiques auxquels nous confions la gestion de nos biens communs et de leur financement. Commencez avec les élections européennes. Faites passer votre avenir et celui de vos enfants avant vos opinions politiques. Une majorité de députés PS, LREM et Modem (cités dans l’ordre chronologique de signature par une majorité du groupe) ont signé leur soutien au pacte. D’autres partis pas toujours représentés à l’assemblée nationale aussi. L’association qui soutient le pacte a demandé aux têtes de listes européennes de tous les partis leur position. Les réponses seront publiées.

Vous pouvez interroger directement votre candidat: soutient-il le pacte finance climat qui permet de financer massivement la transition ? Il n’en a jamais entendu parler ? Vous pouvez lui montrer cette video de 50 secondes, https://www.pacte-climat.net/fr/ ou lui imprimer ce texte de 2 pages, https://www.agirlocal.org/pacte-finance-climat/ . S’il ne soutient pas le pacte, que propose-t-il de mieux ?

Quant à vous, vous pouvez agir pour soutenir le pacte  : https://www.pacte-climat.net/fr/comment-agir/

et informer, convaincre vos proches, vos amis, vos associations, vos relations professionnelles, vos syndicats, vos anciens correspondants du collège, du lycée, d’Erasmus.

– Et nous, comment agissons nous concrètement pour le climat ?

Si vous êtes de ceux qui pensez que tout ça c’est de la foutaise, ou que vous avez mieux à faire, prenez quand même le temps de lire ce document : il inventorie ce qui nous arrive pour mieux en tirer parti. Cela vous prendra un quart d’heure et vous avez tout à y gagner, vivre mieux par exemple.

Vivre bien, c’est bien ce après quoi nous courrons tous ?

Si vous avez décidé d’agir efficacement, alors il vous faut savoir  qu’économiser du CO2 donne du pouvoir d’achat et donc de quoi investir dans notre avenir.

Apprenez donc à compter carbone aussi facilement que vous comptez en euros. Chaque achat est un vote pour ou contre notre avenir et celui de nos enfants.

Pour agir efficacement, il n’est pas nécessaire de réinventer l’eau sucrée. Lisez par exemple la page d’accueil de ce site : vous y trouverez des solutions dont vous êtes maitre, que vous pouvez financer sans rien demander à qui que ce soit : www.agirlocal.org . Et vous pouvez en chercher  d’autres ailleurs. Vous pouvez aussi en inventer, regarder ce que fait votre banquier de votre argent…

Notre avenir est entre nos mains.

 

Penser local pour agir global

Pour faciliter l’accès à la démarche « Penser local pour agir global » lancée le 4 février 2020 à l’ESSEC, cet article compile  documents, outils et compte-rendus.

Ainsi chacun peut rejoindre la démarche en cours de route.

1-La raison d’être de la démarche et les outils dont le tableur de calcul de l’empreinte carbone associée (présentation en 2 pages) : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

2-le compte-rendu (partiel) de la conférence débat à l’ESSEC du 4 février 2020 centré sur le récit de la démarche (4 pages de texte, 6 d’illustrations): https://www.agirlocal.org/20200204-solutions-climat-essec/

3-le compte-rendu de la réunion de travail à l’université de Cergy-Pontoise centrée sur la vitrine à projet (3 pages) https://www.agirlocal.org/penser-local-pour-agir-global-cr2/

A noter dans ce compte-rendu, un résumé des fondamentaux de la démarche en une page.

A suivre;

 

industrialisation SNCF prototype

 5 mai 2020

Note sur l’industrialisation de l’usine citoyenne

Fabrication bénévole de masques AFNOR

 

Télécharger cette note au format pdf: note sur l’industrialisation au 5 mai

Dans le Val d’Oise, une initiative a été prise le 20 mars dernier de fabrication bénévole de masques en tissu artisanaux ; masques AFNOR depuis la publication du 27 mars.

Elle a conduit à monter une petite usine citoyenne, un prototype en vraie grandeur, massivement reproductible.

I-Un prototype en vraie grandeur d’une usine citoyenne :

1- le lancement :

L’initiative fait suite à l’appel à matériels de protections, lancé par les hôpitaux du Val d’Oise, avec cette idée que les stocks ont rapidement une fin et le réapprovisionnement difficile avec les désordres connus alors. Elle visait « les soignants puis tous ».

Au lancement massif, le 24 mars, j’ai envoyé 200 lettres à tous les parlementaires et maires du département ainsi qu’à la présidente du Conseil Départemental et au préfet ; puis 200 mails à des citoyens actifs. Ils étaient partie prenante d’une conférence débat sur le climat organisée à l’ESSEC avec mon association « Agir pour le Climat »le 3 février dernier sur le mode « penser local pour agir global ».

J’ai transposé cette démarche sur le coronavirus et capitalisé sur mon site www.agrilocal.org les outils et documents de notre montée en compétence : tutoriels (afnor), organisation, et quelques éléments pour la reproduction dans les 100 départements français.

Nous avons commencé par vider les placards pour y trouver les fournitures nécessaires, et fait appel au don, avant que la première maire (Vauréal) s’engage en achat-distribution-récolte et mette ses services à disposition de cette initiative dans le Val d’Oise. Nous bénéficions depuis du réseau des DGS territoriaux.

Des initiatives ont fleuri un peu partout, indépendamment, comme une production très efficace de surblouses. Le collectif que nous avons construit s’est centré sur les masques.

2- Etat des lieux au 28 avril :

Ce 5 mai, Nous sommes 361 couturières (iers) à avoir produit et distribué localement 17 000 masques sur 10 communes. Notre collectif compte une cinquantaine d’organisateurs qui développent cette usine citoyenne dans 35 communes avec l’appui de 8 maires engagés (de tous bords) et leurs services, l’ESSEC (chaire innovation et entreprenariat social) et l’université de Cergy-Pontoise. Le collectif se réunit en vidéoconférence chaque semaine.

Un calcul sommaire conduit à 5 millions de masques si cette usine était répliquée telle quelle dans les 100 départements. Bien plus si on l’organise méthodiquement dans chaque département. A ce stade, nous avons acquit un début d’expertise qui permet de gagner du temps (organisation, achats, méthodes) et d’éviter de reproduire certaines erreurs (patron du CHU de Grenoble)

L’organisation est à deux échelles de territoire : les communes et le Val d’Oise : https://www.agirlocal.org/tableau-contacts-95/

Ce prototype en grandeur réelle restera anecdotique s’il n’est pas massivement industrialisé.

Les besoins nationaux sont massifs : hors les enfants jeunes et les personnes âgées ou impotentes, le besoin de fabrication de masques pour le grand public est à hauteur de 50 millions par semaine pour 20 millions importés ou produits dit le gouvernement. (50 millions de personnes, 2 masques par personne, lavables 2 semaines).

Parmi elles, 10 millions de pauvres ne seront  pas en mesure d’acheter des masques ce qui renvoie à une question de santé publique.

3- le déconfinement :

Trois sortes de production sont donc nécessaires : les réponses aux commandes internationales et nationales du gouvernement ; les productions de l’industrie nationale (bénévoles et marchandes) ; l’usine citoyenne.

L’usine citoyenne a pour principal intérêt d’exister un peu partout (22 000 couturières à Lille) et de pouvoir allier bénévolat et commande de fourniture voire de Kits par les maires, avec une distribution locale ; dès le premier voyage en transport en commun.

Elle a un second avantage : elle peut produire instantanément sans un euro d’investissement et s’effacer sans un seul licenciement le moment venu, pour laisser la place à l’industrie.

Elle peut pourvoir, dans la durée de la crise sanitaire, aux besoins des plus démunis.

II Mode de faire et précautions 

Les 250 000 cheminots retraités et leur relationnel professionnel et personnel, nos valeurs, pourraient être mobilisés pour faire face à ce besoin crucial sanitaire et économique. Un appoint de quelques actifs clé serait déterminant.

Le gain en relationnel est patent dans les communes où le prototype produit et distribue. L’expérience ainsi faite, inhabituelle pour beaucoup et la montée en compétence individuelle et collective sont tout aussi évidentes. Cette catastrophe sanitaire lève un carcan.

La production se fait selon les spécifications AFNOR : 70 à 90 % de filtrage. Ce qui pour deux personnes masquées en vis à vis est équivalent à une porteuse de FFP2 (94%) : entre 91% et 99%. La traduction opérationnelle de la norme,-illisible pour le commun des mortels-, que nous avons faite est améliorable.

La production est bénévole. Les masques sont donc gratuits.

Pour que la production soit massive, l’engagement des maires est incontournable : achat de fournitures, stérilisation (s) dans les machines à laver des écoles, distribution selon des critères partagés.

Les maires cheminots (le club) seraient des points d’entrée clé.

La relation au préfet et au président (e) du conseil départemental est un enjeu pour l’usine citoyenne. Dans le Val d’Oise, la communication n’est pas établie, Dans le Loiret, si.

Le processus est formalisé.

Un cheminot volontaire par département pour déployer le prototype, un maire retraité ou salarié du groupe SNCF par département pour relayer, pourrait généraliser ce mode de faire. Nous sommes familiers des vidéoconférences et du travail en réseau.

Une organisation en appui par région et au national est incontournable.

Jean-Michel Vincent

Retraité

Délégué Val d’Oise d’agir pour le climat

Mandaté au national par l’association pour développer cette initiative.

Aider ceux qui sortent travailler pour faire tourner le pays

V8 13 avril 2020

Covid 19 : aider ceux qui sortent travailler pour faire tourner le pays

Appel à fabrication locale de masques artisanaux 

Résumé de cet appel au 29 mars :

Nous pouvons coopérer et fabriquer des masques artisanaux (AFNOR) pour aider tous ceux qui sortent travailler pour faire tourner le pays, dans le secteur public et dans le secteur privé, y compris le personnel qui entoure nos soignants : ménage, cuisine, secrétariat… 

I- POURQUOI ?

Applaudir les personnels de santé tous les soirs à 20H leur fait du bien, les aider nous aide tous. L’un n’empêche pas l’autre. Il y a tous les autres qui sortent de chez eux pour faire tourner le pays et d’abord dans les hôpitaux et les EHPAD : personnel soignant, femmes de ménage, cuisiniers, secrétaires mais aussi caissières, agents de maintenance, agriculteurs, cheminots, gendarmes, policiers, salariés du public et du privé, commerçants…

On respecte les règles de confinement, pour les soignants, pour nous ET on essaye de les aider.

6 puis 8 millions de masques par semaine sont annoncés par le gouvernement dans les semaines qui viennent (22 mars). Devant la pénurie persistante de masques, peut-on fabriquer localement et vite des masques et des surblouses ?

Pour tous ceux qui sortent de chez eux pour faire tourner le pays, au 13 avril, nous n’y sommes pas encore :

personnels soignants, femmes de ménage, cuisiniers, secrétaires, caissières, éboueurs, agents de maintenance, agriculteurs, routiers, livreurs, cheminots, gendarmes, policiers, commerçants…

Il y a 30 millions de familles en France; à raison d’une famille volontaire sur 100 et 7 masques fabriqués par jour, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 10 millions de masques artisanaux (aux spécifications AFNOR) en France, par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire.

Il nous revient de faire la preuve que c’est possible, avec cette certitude :

Aucune usine ne peut aligner 300 000 machines à coudre,

Sans un euro d’investissement,

Sans un seul licenciement le moment venu.

II- COMMENT ?

Partout en France et sans attendre qui que ce soit, des couturières se sont mises à la fabrication de masques pour leurs proches, pour leurs voisins dès l’annonce du confinement. Puis ces invisibles sont devenus progressivement visibles ; Elles restent livrées à elles-mêmes.

Cet appel propose une organisation à l’échelle départementale pour les aider à produire massivement, efficacement, selon des caractéristiques validées AFNOR : pour leur fournir les matières premières, le modèle AFNOR publié le 27 mars, les meilleurs tutoriels, l’achat et la distribution des tissus, le ramassage des masques leur stérilisation et leur distribution, par une organisation citoyenne, transverse aux Préfet, Elus et Volontaires qui se veut sérieuse, efficace, améliorable, transpolitique.

A- Vous êtes citoyen :

FABRIQUER DES MASQUES AFNOR ? LES TUTORIELS, LE PATRON

Entrez en contact directement avec les organisateurs dans le Val d’Oise :

MANQUE DE MATERIEL ? LIVRER LES MASQUES? CONTACT

DISPONIBLE POUR AUTRE CHOSE QUE LA  COUTURE ? CONTACT

Portez vous volontaire, ça compte:

VOLONTAIRE DANS LE VAL D’OISE, S’INSCRIRE

Vous êtes en accord avec cette proposition ? Relayez la en Val d’Oise avec ce mail type : https://www.agirlocal.org/relayer-lappel/

B- Vous êtes élu, maire, président dans le Val d’Oise :

VOUS ETES MAIRE, PRET A MOBILISER VOS SERVICES ?

Des achats à la livraison en passant par la fabrication, aboutir massivement au résultat demande un peu d’organisation :

L’ORGANISATION DANS LE VAL D’OISE, C’EST ICI

C- Vous êtes citoyen d’un autre département ? Quelques outils :

 REPRODUIRE L’APPEL DANS VOTRE DEPARTEMENT

D- Comment adapter l’offre à la demande dans le temps ?

3 types d’acteurs travaillent en parallèle :

  • Le gouvernement pour les soignants, en établissement, en ville et à la campagne, en achetant, en réquisitionnant.
  • L’industrie textile qui s’est organisée pour produire des masques bénévolement puis à vendre.
  • Cette initiative citoyenne pour fabriquer au plus tôt les masques nécessaires pour les 10 millions d’actifs au travail aujourd’hui, 30 millions un peu plus tard et pour tous les autres 30 millions de plus qui sortent, ne serait-ce dans la période que pour aller faire ses courses.

Alors comment les concilier pour produire massivement des masques artisanaux et s’arrêter le moment venu ?

En repassant progressivement la main quand la demande sera satisfaite : des volontaires bénévoles aux auto-entrepreneurs et retoucheurs locaux, petites entreprises textile, grande distribution qui pourraient produire et faire produire, distribuer et vendre en nombre croissant, sur la base de patrons standardisés, à partir de matières premières normées, jusqu’à ce qu’il ne soit plus nécessaire de faire appel à nos 300 000 machines à coudre.

A moins que l’on trouve en ces temps d’urgence comment articuler maintenant le secteur économique et le secteur bénévole : jouer les complémentarités

La version précédente (V7) de cette page, au 28 mars, pour marquer les progrès.

CR Collectif95-covid19

Les compte-rendus des vidéoconférences du collectif qui développe l’usine citoyenne en Val d’Oise:

CR1 Collectif95covid19 relevé de conclusion 31 mars

CR2 Collectif95covid19 relevé de conclusion 7 avril

CR3 Collectif95covid19 relevé de conclusion 14 avril

CR4 Collectif95covid19 relevé de conclusion 20 avril

CR5 Collectif95covid19 relevé de conclusion 27 avril

CR6 Collectif95covid19 relevé de conclusion 4 mai

CR7 Collectif95covid19 relevé de conclusion 11 mai

CR8 Collectif95covid19 relevé de conclusion 18 mai

CR9 Collectif95covid19 relevé de conclusion 25 mai

CR10 Collectif95covid19 relevé de conclusion 02 juin

Mail de déclaration de volontariat

Mail type de déclaration de volontariat

 

« Objet : stopcovid-19-Val d’Oise-mot clé-nom de la commune-nom de l’auteur du mail

Je (ou nous) soussigné(e) nom prénom adresse mail téléphone déclare être volontaire pour contribuer à la fabrication de masques et sur blouses, pour les soignants en priorité. Je peux contribuer sans délai à  (choisir l’un des mots clé : achats, méthodes, fabrication, qualité, logistique, gestion de projet)

Signature »

Mots clés :

Achats : vous êtes dans le secteur textile, avez (ou pas) des stocks disponibles et des fournisseurs

Méthodes : voir la note, caractéristiques des masques, patrons couturiers (voir le patron du CHU de Grenoble pour lancer la fabrication de masques sans attendre ; surblouses ?), tutoriels, validation médicale…

Fabrication : vous avez une machine à coudre et du temps

Qualité : vous êtes du corps médical ou technicien santé

Logistique : vous êtes propriétaire d’une voiture, d’une camionnette, chauffeur, livreur

Gestion de projet : vous avez l’habitude de coordonner des projets quels qu’ils soient, vous pouvez en particulier passer du temps à recevoir des demandes, à les synthétiser, et les diffuser là où il faut.

 

Comment déployer l’usine citoyenne ?

5 mai2020

Comment déployer l’usine citoyenne ?

Télécharger cette note : développement sncf au 5 mai

Objectif :

Nous recherchons de quoi produire bénévolement des millions de masques grand public, AFNOR

Moyen :

– Développement national du prototype d’usine citoyenne et de mise en relation des initiatives communales :

– Proposition d’implication SNCF par les élus cheminots, les retraités et un appoint d’actifs clé : développement du réseau, fabrication et appui aux couturières et couturiers bénévoles. Avec les maires, sur 100 départements et 14 régions ; en mode coopération, bénévolat, gratuité des masques.

A-Un tableau inscriptible des volontaires sur internet :

Premier besoin : des bénévoles pour produire/ des porteurs pour organiser, rassembler.

Commencer par un double appel, aux couturières et organisateurs de terrain d’une part et d’autre part au département-région-national pour structurer et développer massivement. Et donc tableau d’appel et inscription comme celui-là, double et sécurisé pour faciliter le double appel. https://lite.framacalc.org/9g8u-zllw1cpfrz

Non piratables, ces deux tableaux permettent un traitement par région, département, commune et envoi d’un mail automatique avec regroupement à la commune des volontaires d’une part et de l’autre une identification progressive des responsables départementaux, régionaux, nationaux.

B-Déclenchements :

Au lancement, tout faire en parallèle, à toutes les échelles de territoire.

Selon deux modes d’initialisation: volontaires ou engagement du maire.

Production et distribution :

En Val d’Oise, le déclencheur de la production de masques est l’organisateur communal qui fait appel à volontaires. En général par groupe Facebook ou via les élus en charge des associations et les maisons de quartier quand le maire s’engage.

Dés les premiers engagements communaux, l’achat des matières premières est possible, les agents communaux assurent la logistique. Achat, livraisons aux couturières, récolte, stérilisation, distribution.

Le réseau départemental des DGS est enclenché. Le responsable départemental SNCF devrait assister à leurs réunions.

Par défaut d’engagement communal, une production est possible, comme à Jouy le moutier. Le réseau des DGS est d’autant pus précieux.

Pour être complémentaire de l’effort national, la distribution sera effectuée avec les mairies selon les critères décidés localement par elles. La vision départementale permettra de doser les priorités à cette échelle, voire à celle de la région.

Organisation du développement :

Le site internet est la référence et le vecteur de la montée en compétence. Une adresse par département ? agirlocal95 par exemple. Les tableaux des contacts sont clé. Appel à fabrication et tutoriels sont les pages les plus vues.

L’organisateur départemental monte un groupe projet qui échange sur les problèmes et solutions, accueille les nouveaux entrants, gère le développement départemental. L’élu cheminot est décisif pour l’engagement des maires, le chef de projet départemental pour le développement opérationnel.

L’échelon régional permet de développer méthodiquement le projet, d’identifier problèmes et solutions, d’assurer la communication, les relations institutionnelles.

L’échelon national est un développeur de la couverture nationale en même temps qu’un apporteur d’outils et de solutions communes. Il assure à son niveau la communication, les relations institutionnelles.

C-Organisation et missions territoriales :

National avec régional :

– Développement du réseau : identification des responsables territoriaux et chefs de projet Sncf, à feuille de route coopération-bénévole- gratuit. Constitution de groupes de volontaires, régional, national. Organisation des communications.

– Fabrications et mises à disposition d’outils (NTIC, méthodes de fabrication, achats, logistique) vidéo formations, FAQ, coordinations.

– Communication, relations institutionnelles,

– Consolidation des besoins et productions.

Régional avec départemental :

– Développement du réseau régional-départemental; Organisation des communications.

– Identification des besoins, problèmes et solutions: achats, méthodes (yc ntic), fabrications, gestion de projets ;

– Communication, relations institutionnelles.

Départemental avec communal et intercommunal :

– Développement du réseau départemental-communal,

– Traitement des problèmes-solutions : achats, méthodes, fabrication, logistique, gestion de projets (yc Communication, relations institutionnelles)

Communal et intercommunal :

– Fabrication : découpe composants ou kit, couture, stérilisation,

– Organisation : assistance à fabrication, cad tout sauf fabrication : gestion du projet (yc Communication, relations institutionnelles), recrutement, achats, tutoriels, logistique.

Jean-Michel Vincent

Retraité

Délégué Val d’Oise d’agir pour le climat

Mandaté au national pour développer cette initiative.

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis