Sélectionner une page

Agir Local

POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Non classé

mail masques citoyens

Bonjour,

La réunion (physique) de travail du 31 mars prochain à la mairie de Vauréal est évidemment reportée à une date ultérieure. Mais je vous propose de la maintenir, par vidéoconférence, pour deux raisons :

1- L’appel des hôpitaux de Pontoise à masques, sur-blouses, gel et gants. J’ai relayé leur appel mais aussi tenté une proposition d’aide, dans l’urgence, centrée sur la fabrication locale de masques et de sur-blouses.

a- Pourquoi?

Applaudir les personnels de santé leur fait du bien, les aider nous aide tous. L’un n’empêche pas l’autre.

6 puis 8 millions de masques par semaine sont annoncés par le gouvernement dans les semaines qui viennent (hier, 22 mars).

Il y a 30 millions de familles en France; a raison d’une volontaire sur 100 et 5 masques fabriqués par jour, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 7,5 millions de masques en France par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire.

b- quoi?

Résumé de cette proposition :

« On peut aussi être bienveillants les uns envers les autres et coopérer pour aider les soignants puis tous les autres. Il nous revient de faire la preuve que c’est possible. Lisez la proposition d’organisation volontaires-élus-préfet, pour la fabrication des masques et sur-blouses, des achats à la livraison et portez vous volontaires, si vous le pouvez. »

C’est tout le sens de notre action sur le climat, articuler les initiatives locales et les injonctions gouvernementales : voir le détail de la proposition (2 pages)  https://www.agirlocal.org/aide-aux-soignants-puis-tous/

c- comment?

– Pour se connecter les uns aux autres, mais aussi pour diffuser le décompte (anonyme donc) de volontaires sur cette initiative, inscrivez vous d’abord ici :

https://bit.ly/3dnqDdd

– Pour que cette initiative soit effectivement articulée avec les pouvoirs publics, déclarez vous dès maintenant par téléphone auprès de votre maire puis par mail selon ce mail type de déclaration de volontariat au maire et au préfet : https://www.agirlocal.org/mail-de-declaration-de-volontariat/

S’il y a 10 volontaires dans le Val d’Oise, la proposition tombera, s’il y en a 1000, cela peut tout changer.

Si vous n’avez pas d’internet et l’apprenez par ailleurs, demandez à vos voisins qu’ils fassent le mail pour vous.

Si vous êtes en accord avec cette proposition, diffusez la.

Si vous êtes un élu volontaire, appelez les autres élus, appelez le préfet, faites le savoir sur votre site municipal.

En s’organisant nous pouvons peut-être aider les soignants, puis ceux qui doivent sortir de chez eux pour faire tourner le pays.

Si vous êtes en mesure d’enrichir cet appel envoyez un mail au plus tôt à collectif95@climat-2020.eu

Si vous avez reçu ce mail indirectement et ignorez qui en est l’auteur, voir https://www.agirlocal.org/ et la démarche entamée début février pour le climat : https://www.agirlocal.org/penser-local-pour-agir-global/

2- la deuxième raison du maintien de cette réunion par vidéoconférence du 31 mars est que nous ne sommes qu’au début de cette crise sanitaire.

a- Une réunion par vidéoconférence, pour y faire quoi?

La crise sanitaire nous demande d’inventer dans l’urgence et de changer notre façon de vivre pour la passer : enfants, parents, grands parents et 4ème âge, entrepreneur ou élu, associatif ou citoyen. Les solutions que nous allons créer peuvent non seulement nous enrichir personnellement et collectivement mais pourraient devenir des standards dans la durée.

Ordre du jour de la réunion de travail du 31 mars:

Le seul projet local discuté sera celui de l’aide aux soignants puis à toutes celles et ceux qui doivent sortir de chez eux pour faire tourner le pays. pour l’enrichir.

S’il reste du temps nous entamerons une première réflexion sur l’ingénierie publique tiers de confiance.

b- Participer à la réunion:

Si vous souhaitez être de la réunion de travail virtuelle du 31 mars, de 18h30 à 20h30, inscrivez vous à la vidéoconférence ici: https://bit.ly/3bf1FL4

Je n’ai pas encore de système adapté de vidéoconférence mais le plan B est celui de l’association Agir pour le Climat. On fera avec s’il n’y a pas d’autre solution.

3- je ne vous quitte pas sans relayer ce magnifique hommage de musiciens serbes aux italiens : https://twitter.com/antoinellorca/status/1241638210926673921?s=20

Bien à vous

Jean-Michel Vincent

Délégué Val d’Oise

Agir pour le Climat

appel retraites actifs engagés

25 mai 2020

S’inscrire retraités-actifs engagés :

Sur la crête, entre le nombre des victimes et la reprise économique, nous retraités en bonne santé, sommes disponibles et en capacité d’agir. Nous sommes près de 10 millions à pouvoir produire des masques lavables gratuits, plus et mieux. Un retraité sur dix suffirait pour contribuer à contenir le virus. Ceux qui travaillent -nos enfants- et sont engagés sont précieux ; quelques centaines suffisent pour nous outiller.

Comment faire ? Au vu de notre début d’expérience, cette proposition :

Produire et distribuer des masques, à la commune ;

La commune et son maire est le lieu de la plus grande proximité, de la solidarité vivante. Avec une difficulté, celle de cet entre deux tours d’élection. Se centrer sur le projet, s’organiser en mode projet permet de passer par dessus cette difficulté, pas toujours.

Si ce n’est déjà fait, nous vous recommandons de lancer au plus vite un appel à bénévoles à la commune. Selon votre idée : tableur inscriptible (voir https://accueil.framacalc.org/fr/ par exemple qui est open source), Facebook, maisons de quartier, associations. Si vous êtes démunis pour lancer la fabrication, servez-vous de notre petite expérience www.agirlocal.org et joignez au téléphone celles et ceux qui ont lancé cette fabrication dans votre département.

Partager les solutions, au département :

Pour rassembler les initiatives quelles qu’elles soient, le territoire départemental, a en effet un avantage décisif : il réunit une diversité de fait des communes qui pousse vers la solidarité, l’intérêt général, la production de masques afnor, au delà des clivages. Ce territoire historique est un lieu de proximité traditionnellement organisé. Du Préfet aux maires en passant par les syndicats et les associations, tous ont des organisations départementales structurées.

Si ce n’est déjà fait, contactez celles et ceux qui ont lancé cette fabrication dans votre département, groupe de citoyens, associations, professionnels, élus. Inscrivez alors un nom, un mail, par département sur ce tableau : https://lite.framacalc.org/9gl0-ymhhj4imxh. Si nécessaire, considérez le comme provisoire, cela vous fera gagner du temps. Un deuxième nom, d’élu (e), est nécessaire. Il n’aura pas la même disponibilité mais sera mieux à même de convaincre ses homologues. Force est de constater que se rassembler n’est pas spontané.

Dès que vous aurez décidé ensemble d’un nom et d’un mail au département ce responsable fera la mise en relation par commune (ou intercommunalité) avec un tableur inscriptible départemental puis éditera les contacts à la commune et au département sur un site porteur (voir par exemple https://www.agirlocal.org/tableau-contacts-95/ ). Ce responsable assurera la tenue d’une vidéoconférence hebdomadaire du groupe projet départemental que vous allez construire, pour échanger sur les problèmes et partager les solutions. (voir https://meet.jit.si/ par exemple, système de vidéo réunion lui aussi open source, et les compte-rendu de ces réunions dans le Val d’Oise : https://www.agirlocal.org/cr-collectif95-covid19/ )

Abondance de noms ne nuit pas : nous sommes 8 désignés dans le tableau des organisateurs au niveau départemental et une vingtaine dans le groupe projet départemental qui se réunit chaque semaine.

Dès le premier nom identifié dans un département d’une région donnée, il sera possible de s’organiser au département-région-national.

Nous construirons ensemble l’organisation nationale.

A ce stade, nous serons alors organisés pour agir local, trouver des solutions ensemble ; cela ne tient qu’à nous.

Au delà nous serons à même de développer d’autres projets locaux, si nécessaire, que le virus disparaisse à l’été et revienne à l’automne, que la crise économique qui arrive demande d’autres solutions dans l’année qui vient ou que la prochaine crise nous prenne à nouveau au dépourvu.

Nous serons mieux préparés pour ce qui peut arriver demain, de façon transpolitique, en mode projet, local, efficace, massivement reproductible. Avec toute la souplesse utile pour mettre les compétences nécessaires en face des besoins de chaque projet identifié.

mise en relation des acteurs locaux

25 mars 2020

Mise en relation des acteurs locaux 

Extrait de la note d’organisation citoyens-élus-préfet

« Comme chaque heure compte, c’est le téléphone qui marche dans un premier temps.

Puis les citoyens se portent volontaires, s’il le peuvent sur : https://bit.ly/3dnqDdd ce qui permettra de savoir s’il y a 10 volontaires dans le Val d’Oise, auquel cas la proposition tombera, ou s’il y en a 1000, ce qui peut tout changer. Cela ne tient qu’à nous.

Si vous n’avez pas d’internet et apprenez cette initiative par le bouche à oreille, demandez à vos voisins ou votre association de le faire pour vous..

Si la mobilisation citoyenne fonctionne, cela permettra également de mettre en relation les uns avec les autres par une liste d’adresses de volontaires. Je tiendrai cette liste à jour sur mon site agir local.org. Elle n’est pas renseignée pour l’instant (25 mars). 

Pour la traçabilité, mails de confirmation avec le même objet : stopcovid-19-Val d’Oise-mot clé-nom de la commune-nom de l’auteur du mail.

Les mots clé : ils correspondent aux tandems chefs de projet-agent préfectoral à constituer pour piloter de façon autonome les étapes du processus : achats, méthodes, fabrication, logistique, gestion de projets.

La signature du mail comporte également nom prénom et téléphone.

Le cas échéant, si vous n’avez pas d’internet et apprenez cette initiative par le bouche à oreille, demandez à vos voisins ou à votre association de faire le mail pour vous.

Le premier mail, adressé au maire et à la préfecture prefecture@val-doise.gouv.fr est une déclaration de volontariat ; voir mail type ici : https://www.agirlocal.org/mail-de-declaration-de-volontariat/

Les mails suivants sont adressés au maire  (avec copie à la préfecture pour ne pas déborder les agents préfectoraux qui lisent et trient). Le moment venu chacun ensuite s’adressera au tandem choisi avec copie à la mairie de son domicile. A charge pour les tandems chefs de projets-agent préfectoral d’informer régulièrement les intercommunalités.

Au lancement, la préfecture met en relation et valide les tandems Val d’Oise chefs de projet-agent préfectoral.

Puis les tandems s’organisent avec les volontaires associés (achats, fabrication et logistique : a priori par intercommunalité ou bien commune pour les plus peuplées) et mettent leur organisation en copie à la préfecture et au département. Ils conservent leurs mails envoyés et reçus.

En savoir plus: https://www.agirlocal.org/note-citoyens-elus-prefet/

 

Contribution France d’après

26 mai 2020

Articuler les initiatives de terrain et les décisions des gouvernants

 

Télécharger le présent article: Contribution France d’après

Ecarter la menace climatique exige de changer nos modes de vie. Ce que nous ne nous laisserons pas imposer par le haut.

Selon les rapports du GIEC, il reste deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Economiser du CO2 donne du pouvoir d’achat, augmente le bien-être et crée de l’emploi. Cela ne devrait pas être politiquement dissuasif. Avec cette augmentation de pouvoir d’achat, on peut investir dans le renouvelable, le bien-être, diriger la création monétaire sur l’économie réelle plutôt que sur la spéculation.

Les 25 COP et les politiques nationales depuis le Grenelle de l’environnement ont fait la démonstration de leur nécessité mais aussi de leurs limites, sans actions locales efficaces, massives, articulées avec les injonctions nationales.

Pourtant, 13 ans après le Grenelle de l’environnement, force est de constater, à l’usage que nos politiques publiques continuent d’ignorer les initiatives et les forces vives sur le terrain, refusent de les promouvoir, d’y concourir et d’organiser leur reproduction.

Même devant un danger mortel, immédiat, le covid-19.

Cette expérience collective dans la durée et immédiate conduit à une proposition on ne peut plus politique.

I-Actualité :

3 hôpitaux du Val d’Oise qui lancent un signal de détresse le 20 mars, au plus fort de la crise sanitaire, l’appel immédiat de l’un d’entre nous à produire des masques (https://www.agirlocal.org/20200320-protections-soignants/), 400 mails, plusieurs posts Linkedin (totalisant plus de 10 000 vues) et nous étions près de 500 bénévoles au moment du déconfinement.

Successivement cette initiative à mis en évidence nos soignants de ville et de campagne, démunis, puis les 10 millions d’actifs qui sortaient chaque jour de chez eux sans protection pour faire tourner le pays puis les 10 millions de pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter des masques.

La construction, avec préméditation, d’une usine citoyenne de fabrication de masques artisanaux afnor a fait la démonstration de la puissance de l’initiative locale organisée, jusque là délaissée :

Extrait d’une note du 28 mars :

« Pourquoi s’investir dans une initiative citoyenne de fabrication massive de masques artisanaux, validés, contre le Covid 19 ? Pourquoi tenter d’inventer depuis le terrain une organisation pour territorialiser une politique publique ?

Parce qu’il y a ce champ aveugle en matière de politique publique : le recours organisé au terrain qui peut apporter des solutions que nous ne pourrons pas fabriquer autrement. Pendant cette crise sanitaire, aucune usine, aucun groupe ne peut aligner 300 000 machines à coudre avec leur couturières (iers) et survivre après la crise : https://www.agirlocal.org/aide-aux-soignants-puis-tous/

Une organisation transverse, citoyens-élus-préfet, le peut. Et peut aussi se retirer progressivement au retour à la normale.

Cette crise sanitaire peut apporter des solutions, mais aussi servir comme une sorte de première répétition pour passer les crises à venir ». 

Le résultat est là : 21363 masques afnor produits et distribués au 12 mai, (40 000 au 2 juin) dans 10 communes du Val d’Oise totalisant 200 000 habitants, voilà ce que nous avons fait ensemble, bénévolement ;

Jusqu’à 400 couturières bénévoles au travail dont quelques hommes, une soixantaine d’organisateurs et d’organisatrices (600 en tout au 2 juin), dont 8 maires engagés, de tous bords, l’ESSEC et l’université de Cergy-Pontoise en soutien, un groupe projet d’une vingtaine de personnes pour organiser chaque semaine notre montée en compétence, un site pour partager cette compétence, cette force bénévole, bien au delà de nos 10 communes, voilà comment nous avons construit et fait tourner notre usine citoyenne. En nous servant de ce qui a été développé depuis le Grenelle de l’environnement, l’appel à l’action locale et les outils nécessaires.

Nous avons tenté de généraliser ce prototype en vraie grandeur d’usine citoyenne, sans succès à ce jour : répliqué il aurait produit 8 millions de masques jusqu’au sortir du déconfinement (13 millions au 2 juin). Plus si les pouvoirs publics avaient répondu présent, ils ne l’ont pas fait.

Des masques en très grand nombre ont néanmoins été produits partout, bénévolement, autrement que sous la forme de l’usine citoyenne ; parfois pour la seule famille, y compris dans nos 10 communes. Une évaluation par sondage (de la presse ?) ne serait pas de trop.

Seule indication disponible : le site www.agirlocal.org, vitrine à projets pour le climat a été mis au service de l’usine citoyenne ; la page d’appel a été vue plus de 4000 fois , celle sur les patrons AFNOR, tutoriels et les spécifications traduites en langage courant, plus de 7000.

La reconnaissance de celles et ceux à qui nous avons distribué des masques est notre plus belle récompense. Dans un ordre chronologique, cette pharmacienne désespérée de ne pouvoir porter des masques dans ce cluster qu’est une pharmacie, cet Ephad sans protections, ce policier dont la brigade de 15 personnes a touché 2 masques chirurgicaux, cette association qui s’occupe d’autistes qui demande 10 masques et les a dans les deux heures ; les personnes fragiles que les masques ont protégé, celles qui sont sorties de chez elles pour faire tourner le pays avec nos masques. Voilà notre remerciement. Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait.

L’histoire s’arrête-t-elle là ? Nul ne le sait.

Les besoins nationaux restent massifs : 50 millions de personnes en âge de les porter, 2 masques en tissu par personne, lavables 2 semaines, 50 millions de masques par semaine pour 20 millions disponibles dit le gouvernement.

Parmi ces personnes, 10 millions de pauvres ne seront  pas en mesure d’acheter des masques : question de bienveillance et de santé publique.

Et maintenant ? La crise économique, sociale et financière va nous tomber dessus à la rentrée, la crise climatique nous mine, jour après jour. Economiser du CO2 est et reste un levier de création d’emploi, continue de donner du pouvoir d’achat, d’augmenter le bien-être. Ce levier est et reste majeur.

Retour aux faits climatiques, ils sont têtus.

II-En matière de climat, nos politiques publiques ont un champ aveugle :

Les 25 COP et les politiques nationales depuis le Grenelle de l’environnement ont fait la démonstration de leur nécessité mais aussi de leurs limites, sans actions locales efficaces, massives, articulées avec les injonctions nationales.

A lire les rapports des scientifiques du climat, il ne reste pourtant que deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Pourrait-on s’organiser pour construire des projets de transition locaux, efficaces, massivement reproductibles, pour écarter la menace climatique et avec elle traiter les 3 autres crises, sociales, financières, économiques ?

Comment articuler les injonctions gouvernementales avec les initiatives citoyennes ?

Un outil de mobilisation territoriale co-construit :

Comme directeur de la stratégie et du développement durable à la Direction régionale de l’équipement Île de France, j’ai été amené pour « territorialiser le Grenelle » à construire un outil de mobilisation des quelques 5 millions de familles, 500 000 chefs d’entreprises et plusieurs dizaines de milliers d’élus que compte l’Île-de-France. Et dans la foulée, des actions, des projets, des démonstrateurs massivement reproductibles. Ceci avec les 8 établissements publics d’aménagement d’Île-de-France d’alors puis progressivement avec plusieurs milliers d’acteurs locaux : citoyens, entrepreneurs, élus locaux.

L’outil a pour coeur un double tableau de bord territoire-projet. Centré sur les maires, il permet de mesurer l’efficacité d’un projet par son impact sur le territoire, avant tout commencement et dans la durée, d’articuler les initiatives des habitants, entrepreneurs et élus locaux avec les injonctions gouvernementales.

Il a contribué, avec les projets résultants, à rendre visible le métabolisme des territoires et a fait la preuve de son efficacité par exemple avec le démonstrateur sur le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération : un enjeu à 5 milliards de PIB par an, des emplois non délocalisables et la stabilisation des charges locatives qui vont avec;

L’outil permet de changer le métabolisme des territoires, métabolisme conçu non comme une analogie médicale mais concrètement comme les productions et les consommations locales, les flux de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de ces territoires ; métabolisme qu’il s’agit de changer par des petits projets démonstrateurs, massivement reproductibles ; à structure territoriale quasi constante, dans le temps qui reste.

Retour d’expérience :

Le volet financier des expériences et projets opérationnels (je devrais dire l’absence de volet financier concourant) amène à soutenir le pacte finance-climat lancé par Jean Jouzel et Pierre Larouturrou. Sur deux considérations : Le prêt à taux zéro a pour vertu d’effacer les empilements institutionnels, les temps de retour sur investissement et autres spéculations sur les désirs de consommer et la demande solvable ; un budget européen a pour vertu de subventionner ce que le marché ne saurait financer et ce besoin de financement est crucial; vieille histoire.

Le principe est aujourd’hui acquit en Europe d’une banque du climat et de la biodiversité, d’un budget européen mais la mise en musique est loin du compte.

L’expérience opérationnelle accumulée a fait quant à elle la démonstration par l‘absurde, répétée, qu’il manquait deux outils essentiels.

  • Une ingénierie publique, tiers de confiance, pour franchir les deux falaises techniques et institutionnelles (et leurs modes de financement des projets) que rencontre tout projet sur le terrain ; une ingénierie constituée à partir de l’existant (fonctionnaires d’Etat et de la territoriale, ADEME…) en différenciant les villes et les campagnes au sein de chaque département, au service des habitants, des entrepreneurs des élus locaux. De quoi produire une nouvelle forme de démocratie, dans l’action ; une forme qui ne remet en cause ni la démocratie représentative ni l’expression par référendum mais les mettent à l’oeuvre urgente.
  • Une vitrine à projet permettant de ne pas réinventer l’eau sucrée aux quatre coins du territoire national, d’adapter chaque type de projet aux spécificités des lieux.

Ces deux propositions d’outils ont été envoyées au grand débat puis à la convention citoyenne ; ni l’une ni l’autre instance ne semble avoir identifié leur incontournable nécessité.

Les municipales

La perspective des élections municipales et la publication en juin 2020 de l’empreinte carbone nationale par le Haut Conseil pour le Climat ont alors permis- en jouant un des rôles de l’ingénierie publique tiers de confiance- de combler partiellement ce vide béant des politiques publiques : fournir au acteurs locaux de quoi calculer leur empreinte carbone à la commune, gratuitement, en moins d’une heure.

C’est le degré zéro de la machine à inventer des projets locaux efficaces, de la capacité à trier entre de la décoration verte et un plan d’action efficace ; en particulier en utilisant cet indicateur simple, compréhensible par tout un chacun : la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé.

Le tableur est assorti d’un kit transition à la commune et l’intercommunalité et d’un kit formation pour les forces vives des territoires. Cet outillage est affiché dans la vitrine à projet qu’est mon site https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/ et en particulier le document outil qui développe à usage des acteurs locaux le pourquoi et le comment faire, quelques projets efficaces qui ont fait leurs preuves et des instruments de mobilisation des acteurs locaux : https://www.agirlocal.org/agir-local-document-outil/

III-Penser local pour agir global : une mobilisation multi-projets

Ce qui apparaît aujourd’hui comme un (trop) long cheminement a convergé sur le lancement d’une initiative à l’ESSEC le 4 février dernier dont l’intitulé est un impensé qui nous a empêché de progresser : penser local pour agir global.

Pour autant, cette initiative arrivait sans doute au bon moment, après les gilets jaunes, Greta Thunberg , le grand débat puis la conférence citoyenne. En tous état de cause, 200 personnes dont 2 sénateurs et nombre d’élus locaux étaient présents, 2 heures durant, avec un panel, d’entrepreneurs, d’associatifs et de citoyens.

Le pourquoi et le comment sont détaillés dans cet article abondamment illustré de 4 pages de texte :

https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2020/02/20200218-V4-ESSEC-introduction.pdf

Et les participants ont voulu poursuivre. Ce que nous avons commencé à travailler le 3 mars, cette fois avec l’université de Cergy-Pontoise.

A partir du constat que nous n’avons plus le temps de réaliser des grands projets à deux mandats municipaux d’ici, le travail s’est centré sur les petits projets, massivement reproductibles, aptes à réduire tout aussi massivement les émissions de gaz à effet de serre (qui développent emploi et bien-être), sans se priver de traiter directement des autres enjeux du développement durable identifiés lors du Grenelle de l’environnement : biodiversité, économie soutenable, bien être, ressources naturelles, risques et nuisances.

Il est alors apparu clairement qu’une cinquantaine de projets locaux, massivement reproductibles, dans 4 champs à portée de décision locale- nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables- étaient en mesure de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre. Cet appel aux têtes de listes aux municipales en résume un mode de déclenchement en 15 lignes: https://www.agirlocal.org/tetes-de-listes-20200302/ et la page en annexe un mode de faire.

Le suivi de notre programme de travail est posté ici : https://www.agirlocal.org/penser-local-pour-agir-global/

Cette initiative a été suspendue par la crise sanitaire. Nous allons la reprendre, le moment venu, en nous adossant aussi à notre réseau constitué avec l’usine citoyenne de fabrication de masques. Nous allons tenter de bâtir avec celles et ceux qui le veulent une ingénierie publique, tiers de confiance.

IV-Une ingénierie publique, tiers de confiance ;

Il n’existe probablement pas de solution miraculeuse mais des organismes publics territoriaux, opérationnels publics, tiers de confiance, transverses aux 6 étages de gouvernement, de la commune à l’Europe, peuvent incarner l’intelligence collective nécessaire, stratégique, territoriale.

Pas pour débattre et repartir chacun dans son coin, non, pour construire des projets ensembles, pragmatiquement, dans la durée : les 6 étages de gouvernants et les français.

Ils peuvent contribuer à rétablir du lien, de la confiance, dans l’action menée ensemble sur le terrain, citoyens, entreprises, élus, préfets ; pas avec des discours, mais bien avec des actes, au plus près du terrain. En transverse.

Car pour agir ensembles, nous avons besoins de gens qui savent, agissent en mode projet, soient capables d’aider les acteurs de terrain, les citoyens à monter leurs projets ensembles. Autrefois, sous une autre forme et à destination des seules communes cela s’appelait l’ingénierie publique. Les maires ruraux lui faisaient confiance.

Quelle forme le tiers de confiance pourrait-il prendre ? Esquisse de cible:

« Un organisme public, tiers de confiance, est créé dans chaque département et intercommunalité de plus de 200 000 habitants. Il a pour mission d’aider les citoyens, les petites entreprises locales, les élus locaux à monter des projets opérationnels de leur initiative visant à réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre. Il capitalise et diffuse les expériences réussies, met à disposition l’ensemble des éléments qui permettent leur reproduction, leur amélioration. »

Cette proposition suppose la création progressive de 150 agences, dont 100 départementales financées par l’Etat et les départements et 50 urbaines financées par les collectivités concernées et par l’Etat. La moitié des postes pourrait être occupée par des titulaires en place des collectivités ou des directions territoriales de l’Etat et de l’Ademe ; elle fournit l’occasion d’améliorer une décision qui s’est avéré contre productive telle que : les ressources humaines de l’Etat d’un côté et l’argent de l’Etat à l’Ademe de l’autre.

Concentrées sur les projets, le nombre d’agences est un atout car chacune peut se centrer sur tel ou tel type de projet issu de son territoire et diffuser aux autres ; ensembles elles peuvent pointer les projets à construire et s’organiser pour combler les manques collectivement. Elles tiennent la vitrine à projet.

Composées de professionnels venant de tous horizons et de toutes les structures, réunies par une mission motivante, chaque fois sous la direction d’un professionnel soigneusement choisi pour ses compétences, elles tractent les projets, préparent les décisions, sous le regard des autres.

Ensembles, elles permettent une prise en main méthodique et industrielle du sujet, le contraire des politiques d’incitation qui se soldent par l’actuelle course aux guichets et le gâchis d’argent public saupoudré, faute de ce tiers professionnel de confiance, responsable global sur un territoire.

Quelle valeur ajoutée ?

Est-ce un 7ème étage de gouvernement? Surtout pas : il s’agit de constituer une communauté de projets sur des territoires à géométrie variable avec les projets.

En réseau, horizontal, chaque agence part du bilan carbone de chaque territoire, fournit par l’Insee, s’est doté de la panoplie d’actions qui produisent des économies d’argent en économisant du C02 et finance les projets avec le pacte finance climat. Voir les 5 propositions versées au grand débat national puis à la convention citoyenne :  https://www.agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

Ce qui permet aussi de monter des projets pour la puissance publique, ou à partir d’elle ou avec son appui :

-Exemple concret : l’efficacité énergétique des bâtiments de la puissance publique sur un territoire : mairies, écoles collèges, lycées, hôpitaux, Préfectures… Un même diagnostic, mené par les services respectifs dans un cadre commun, un plan d’action co-construit, dans la durée, créateur d’emplois locaux, un même appel à prestataires qualifiés pour mener à bien ce qui doit l’être et développer un vivier d’entreprises auxquels les particuliers puissent faire appel. Voir :

https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/20160625-fiche-action-collectivite%CC%81s-et-e%CC%81tablissements-publics.pdf

-Autre exemple : la précarité énergétique d’une veuve âgée dans son pavillon trop grand peut être réglée par la colocation à de jeunes étudiants, ce qui permet avec l’argent des loyers, de rénover thermiquement le pavillon ; une banque-assurance garanti la bonne fin de l’opération en cas de décès de la veuve. Le Crous, la SEM à énergie positive en Île de France (elle a changé de nom), les prêts à taux zéro, sont là. Il manque le tiers de confiance pour finaliser le projet. Voir pages 55-60 de https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/synthese_transition_2014_part_ii_-_web.pdf

Il y en a d’autres, certains mis en œuvre, voir le kit transition, déjà cité ou les onglets projets et démonstrateurs du site https://www.agirlocal.org/ : en particulier rénovation énergétique de maisons groupées, tiers lieux sur les gares, chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération.

La création de tiers de confiance crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. Une nouvelle forme de démocratie qui ne revient ni sur la démocratie représentative, ni sur l’organisation des pouvoirs publics. Une forme de démocratie qui fédère par projet, local. Une organisation qui met en mouvement 30 millions de ménages, 5 millions d’entrepreneurs, plusieurs centaines de milliers d’élus locaux ; une puissance de changement sans égale.

Et qui laisse entière la responsabilité de nos gouvernants. Il y a bien d’autres matières à décider de nos biens communs qui ne peuvent l’être que par ceux que l’on a élu pour cela.

Articuler les initiatives de terrain et les décisions des gouvernants, n’est-ce pas une bonne question ?

V-Quelle proposition politique ?

Le démonstrateur usine citoyenne de masques covid19 a eu l’effet escompté : d’une part une production effective de masques et de l’autre le constat de la valeur ajoutée de l’ingénierie tiers de confiance que le collectif 95 a constituée, comme de la vitrine à projet que le site agirlocal.org a improvisé ; évidemment pas avec le professionnalisme ni les moyens du tiers de confiance et de la vitrine à projet cible ; et avec des enjeux financiers marginaux, des enjeux de réduction de gaz à effet de serre négligeables.

L’usine citoyenne de fabrication des masques AFNOR a néanmoins fait la démonstration de la puissance potentielle d’une telle mobilisation, de sa capacité d’organisation et de création d‘un réseau dédié en quelques jours, sur un sujet dont les citoyens ignoraient à peu près tout au moment du déclenchement de l’épidémie.

La mobilisation au delà de l’échelle communale a évidemment cruellement manqué.

Dans la période, en ces temps de monde de demain, force est de constater que nos gouvernants et les prétendants -de tous bords- ne sont collectivement pas prêts à l’action locale. Et n’apparaissent pas plus prêts demain. Il n’est que de lire leurs déclarations générales : pas de trace de projets locaux massivement reproductibles ni de proposition d’organisation articulant citoyens-élus-gouvernants.

On ne peut pas en dire autant de bien des citoyens. Ils sont beaucoup à mettre la main à la pâte ; mais cela ne se voit pas. Personne ne les compte. Nous ferions bien de nous compter, de nous organiser en conséquence. C’est le sens des 50 projets de réduction de 80% des gaz à effet de serre, de l’appel aux têtes de liste à déclarer l’urgence climatique dans leur commune https://www.agirlocal.org/tetes-de-listes-20200302/

Les aménageurs savent qu’on ne changera pas les territoires dans le temps court qui reste : deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement. Il n’y a pas non plus de périmètre administratif idéal pour tous les projets.

Nous ne pouvons que changer le métabolisme de nos territoires, à organisation institutionnelle et infrastructures constantes et donc en mode projet, à périmètre territorial variable avec les projets. La planification territoriale nécessairement enfermée dans des périmètres administratifs ne paraît pas le meilleur cap pour éviter le pire. C’est un convaincu de la planification et de sa mise en œuvre qui le dit. La porte de sortie est dans l’intelligence stratégique territoriale. Elle n’exclut pas la planification stratégique au sens Delouvrier du terme, pour peu qu’elle étende son objet au delà des élus, aux habitants et entreprises considérés comme des acteurs responsables du métabolisme de leur territoire : habitants, entreprises, élus donc.

Habitants, le changement climatique ne peut être écarté qu’en changeant nos modes de vie. Nous ne nous laisserons pas imposer par le haut un changement de nos modes de vie[1]. En nous engageant dans des projets, si.

Entrepreneurs, l’industrie fossile ne se rendra pas sans que son marché dépérisse, ses actifs se dévalorisent par des choix citoyens -au jour le jour sur leurs achats ou plus ciblés sur les projets- ou/et par la contrainte réglementaire. La transition va devoir continuer à se développer en présence de prédateurs, organisés.

A contrario, les industries qui ont intérêt à la transition pour se développer ou pour ne pas se retrouver hors marché, sont déterminantes. L’entreprise de mission laisse entrevoir une toute autre perspective que celle des prédateurs.

Elus, nous avons besoin de toutes les échelles de territoire et tous nos élus ; les communes à l’évidence comme l’a montré en positif l’usine citoyenne de fabrication de masques, en négatif toutes les autres échelles de territoire. L’existence d’intercommunalités a le mérite de rétablir un minimum d’ingénierie territoriale sur tout le territoire national. Nécessaire, visiblement pas suffisant, à vision politique constante.

Sauf exception -le Loiret, Lille pour évoquer deux cas connus de notre collectif95- la majorité des élus n’a guère su faire autre chose en matière de masques que de se jeter exclusivement sur les commandes avec l’argent public dans le chacun pour soi ou attendre que les pouvoirs publics (les autres) fassent le nécessaire.

C’est donc élection après élection, territoire après territoire, que l’on peut imaginer des formes d’organisation qui construisent l’ingénierie publique tiers de confiance et la vitrine à projet. Ici dans un département, là dans une région, ailleurs dans une intercommunalité en particulier lorsque le milieu est hostile à cette construction d’intelligence collective.

Cela demande une organisation souple et une activité citoyenne dans les communes, que leur maire soit engagé, réticent, hostile (de fait) ou pas.

Les partis politiques ont un rôle majeur de coopération à jouer pour peu qu’ils acceptent -paradoxalement- de travailler localement de façon transpolitique, c’est à dire à la façon dont travaillent les intercommunalités.

L’espace politique est en tous cas ouvert.

La prochaine présidentielle devient un enjeu vital pour une généralisation de cette articulation citoyens-élus-Etat, sur un mode projet.

Cette articulation a deux vertus :

-L’efficacité d’abord : économiser du CO2 donne du pouvoir d’achat, augmente le bien-être et crée de l’emploi. Cela ne devrait pas être politiquement dissuasif. Avec cette augmentation de pouvoir d’achat, on peut investir dans le renouvelable, le bien-être, diriger la création monétaire sur l’économie réelle plutôt que sur la spéculation.

-De façon inattendue, elle a une deuxième vertu : la création d’une nouvelle forme de démocratie par l’engagement dans les projets locaux ; une forme de démocratie qui ne remet en cause ni la démocratie représentative ni les référendums.

ANNEXE  Novembre 2019

Agir local

Les 25 COP et les politiques nationales depuis le Grenelle de l’environnement ont fait la démonstration de leur nécessité mais aussi de leurs limites, sans actions locales efficaces, massives.

A lire les rapports des scientifiques du climat, il reste deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

1- C’est pourquoi, au vu des expériences de terrain de plusieurs milliers d’acteurs locaux, il est apparu utile de faire 5 propositions de décisions nationales (septembre 2019) : https://www.agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

Elles ont été postées à la convention pour le climat.

2- C’est pourquoi, sans attendre ces décisions et leur mise en oeuvre, un tableur a été fabriqué, adossé aux données du Haut Conseil pour le Climat : il permet de calculer l’empreinte carbone de chacune des 35 000 communes de France, de leur intercommunalité et jusqu’à la région ; il est gratuit et calculable en bien moins d’une heure.

L’empreinte carbone permet de mesurer par exemple si les projets proposés par les candidats aux municipales sont de la décoration verte ou un plan d’action efficace. Et pour nous même d’agir efficacement : https://www.agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

3- Il est intégré dans un kit transition  qui propose des solutions concrètes mises au point par plusieurs milliers d’acteurs locaux ainsi qu’un ppt de lancement local : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

On y constate qu’économiser du C02 donne du pouvoir d’achat que l’on peut réinvestir dans la transition.

4- Il est complété par un dossier formation transition qui comprend, outre le kit transition locale :

– Un 2 pages grand public pour introduire un échange citoyen en réunion publique,

– Un ppt de formation à destination des acteurs motivés pour agir local. Il clôt sur un dispositif pour agir ensemble localement, efficacement.

– Une note de méthode d’une page, à discuter, adapter et partager entre élus, citoyens et entrepreneurs d’un conseil du développement durable pour contrer ensemble la menace climatique.

Il est téléchargeable à: https://www.agirlocal.org/kit-formation-agir-local/

Cet ensemble pourrait être utilisé pour les programmes des équipes qui se présentent aux municipales.

[1] Les citoyens peuvent-ils proposer des orientations contraires à leur intérêt immédiat ? Voir Jacques Testart « comment les citoyens peuvent décider du bien commun ». La piste qu’il a ouverte et travaillée en collectif est inexploitée.

relayer l’appel

Mail type, à modifier comme il vous semble bon.

Il a un mérite : si chacun de nous l’envoie à 10 autres personnes de sa connaissance, et ces personnes à leur tour l’envoient le lendemain etc,  il sera dans les boites mail de plusieurs millions de français en une semaine.

et n’oubliez pas de signer de votre nom…

Objet: Covid 19, appel à fabrication locale de masques artisanaux 

Résumé de cet appel 

« Nous pouvons coopérer et fabriquer des masques artisanaux (AFNOR) pour aider tous ceux qui sortent travailler pour faire tourner le pays, dans le secteur public et dans le secteur privé, y compris le personnel qui entoure nos soignants : ménage, cuisine, secrétariat, caissières, mainteneurs, agriculteurs, services publics (cheminots, gendarmes, policiers …), salariés du public et du privé, commerçants… »

Pourquoi en fabriquer? Comment? Allez voir l’appel:

L’APPEL A FABRICATION, POURQUOI ? POUR QUI ? COMMENT

Applaudir les personnels de santé tous les soirs à 20H leur fait du bien, les aider nous aide tous. L’un n’empêche pas l’autre. Il y a les 10 millions d’actifs qui sortent de chez eux pour faire tourner le pays progressivement de nouveau 30 millions et ceux qui sortent ne serait-ce que pour aller faire les courses ou prendre l’air, encore 30 millions.

6 puis 8 millions de masques par semaine sont annoncés par le gouvernement dans les semaines qui viennent ( 22 mars).

Il y a 30 millions de familles en France; a raison d’une famille volontaire sur 100 et 7 masques fabriqués par jour, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 10 millions de masques en France par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire.

Comment faire ?

Il nous revient de faire la preuve que c’est possible, avec cette certitude :

Aucune usine ne peut aligner 300 000 machines à coudre,

Sans un euro d’investissement,

Sans un seul licenciement le moment venu.

Si vous êtes en accord avec cette initiative, relayez la vous aussi avec le présent texte :  https://www.agirlocal.org/relayer-lappel/

Et prenez 2 minutes pour voir ce magnifique hommage de musiciens serbes aux italiens : https://twitter.com/antoinellorca/status/1241638210926673921?s=20

Bien à vous

Jean-Michel Vincent

Délégué Val d’Oise

D’Agir pour le Climat

Sortie de crises

25 mai 2020

Sortie de crises

 

Ecarter la menace climatique exige de changer nos modes de vie. Ce que nous ne nous laisserons pas imposer par le haut.

Economiser du CO2 développe pouvoir d’achat, bien-être et emploi ; et permet d’investir dans le renouvelable, le bien-être, diriger la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation.

25 COP et les politiques nationales ont démontré que ce programme est impossible à mettre en œuvre sans actions locales efficaces, massives, articulées avec les injonctions nationales.

Selon les rapports du GIEC, il reste deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Proposition : penser local pour agir global. Une cinquantaine de projets locaux, massivement reproductibles, dans 4 champs à portée de décision locale- nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables- peuvent réduire de 80% nos émissions de CO2e.

Cet appel aux maires et aux présidents d’intercommunalités résume leur mode de déclenchement (15 lignes): https://www.agirlocal.org/tetes-de-listes-20200302/

Ce document détaille des projets démonstrateurs et un mode d’invention d’autres : https://bit.ly/395wCRp. Il contient un kit transition : tableur gratuit de calcul de l’empreinte carbone à la commune et des solutions. Il propose cet indicateur simple : la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé ; et deux outils,

-Une ingénierie publique, tiers de confiance, pour franchir les falaises techniques, financières et institutionnelles que rencontre tout projet local.

-Une vitrine à projet pour reproduire, adapter les projets démonstrateurs.

Dans cette crise sanitaire, nous avons construit une usine citoyenne : 500 bénévoles sur 10 communes, ont produit 24 000 masques AFNOR avant le déconfinement ; répliquée l’usine en aurait produit 8 millions. Plus si les pouvoirs publics avaient répondu présent, ils ne l’ont pas fait.

L’articulation citoyens-élus-Etat est un enjeu vital de la présidentielle. https://www.agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

Elle crée une nouvelle forme de démocratie par l’engagement citoyen dans les projets locaux.

Argumentaire détaillé : https://www.agirlocal.org/france-dapres/

note citoyens-élus-préfet

V6-13 avril 2020

Proposition d’organisation transverse, Préfet-Elus-Volontaires

à l’échelle du Val d’Oise.

Au 13 avril

Devant la pénurie persistante de masques, peux-t-on fabriquer localement et vite des masques, des sur-blouses ? Pour les hôpitaux et cliniques le président de la République a assuré faire ce qu’il faut avec les caractéristiques requises, en priorité dans les 25 départements les plus touchés (24 mars); c’est aujourd’hui fait (13 avril) y compris pour les soignants de ville en Val d’Oise.

Pour tous les autres qui sortent de chez eux pour faire tourner le pays, nous n’y sommes pas encore : caissières, mainteneurs, agriculteurs, services publics (cheminots, gendarmes, policiers …), salariés du public et du privé, commerçants…

Partout en France et sans attendre qui que ce soit, des couturières se sont mises à la fabrication de masques pour leurs proches, pour leurs voisins dès l’annonce du confinement. Puis ces invisibles sont devenus progressivement visibles ; Elles restent livrées à elles-mêmes.

Cette esquisse d’organisation et de dynamique locale est d’abord un appel à les soutenir, à leur fournir les matières premières, le modèle AFNOR publié le 27 mars, les meilleurs tutoriels, l’achat et la distribution des tissus, le ramassage des masques leur stérilisation et leur distribution, par une organisation citoyenne, transverse aux Préfet, Elus et Volontaires qui se veut sérieuse, efficace, améliorable.

Et qui est proposée à l’échelle départementale pour transcender les positions partisanes.

La version précédente date du 25 mars.

I- Enclencher une dynamique  municipale d’organisation et de production :

Ressources  en fournitures, volontaires et modes de faire :

Ce très rapide récit de la montée en charge est éclairant de la valeur ajoutée de l’organisation proposée et améliorée jour après jour par celles et ceux qui se sont constitués en « collectif95covid19 » :

A Jouy le Moutier (16 000 habitants) une couturière a fabriqué 200 masques, sans le modèle afnor. Tandis que dans le même temps cet appel lancé le 20 mars sur Linkedin et par 400 mails à des Val d’oisiens le 24 mars, déclenchait une organisation purement citoyenne ; ce 13 avril, un Facebook rassemble plus de 300 personnes à Jouy. Le 500ème masque a été livré vendredi. Une trentaine de couturières sont au travail.

A Vauréal (16 000 habitants), première maire à s’engager dans cet appel, le DGS est aux manettes depuis le 27 mars ; 3 cadres sont affectées à cette mission : organisation des couturières et recrutement, achat de tissu, distribution puis récupération des masques par des agents communaux, stérilisation dans les machines à laver des écoles et de la crèche, distribution selon les besoins locaux.

A Ennery (2000 habitants) la municipalité lançait dans le même temps la fabrication de masques pour l’EPAHD (le maire aussi, coud). 150 masques sur modèle CHU Grenoble puis a rejoint l’appel, juste après Vauréal. Et Ennery est passé au masque afnor publié sur agirlocal.org avec le tutoriel écrit rédigé par Jouy le Moutier puis le tutoriel vidéo fabriqué par Cergy et le collectif95 qui s’est organisé entre-temps.

Le DGS de Vauréal s’est aussi porté volontaire avec son équipe pour rassembler les couturières isolées dans le Val d’Oise et relayer l’appel dans le réseau des DGS du département.

Les maires de Maurecourt (4000 Habitants) puis de Cergy (63 000 habitants) se sont engagés à leur tour.

La première réunion du collectif a eu lieu en vidéoconférence le 31 mars. Le groupe projet rassemble au 31 mars 20 citoyens, élus ou maires de 9 communes (Auvers sur Oise, Bouffemont, Cergy, Ennery, Jouy le Moutier, l’Isle Adam, Maurecourt, Nesles la vallée, Vauréal) plus les deux soutiens ESSEC et Université de Cergy-Pontoise.

Les quelques 160 volontaires inscrits ce matin sur l’appel sont de 35 communes (dont 1 de l’Oise et 2 des Yvelines, voisines).

VOLONTAIRE DANS LE VAL D’OISE, S’INSCRIRE

En réalité, ils sont plutôt de l’ordre de 300 au travail, au vu des dire du groupe projet.

Le 7 avril, à la 2ème vidéoconférence du groupe projet, nous en avons conclus :

« Chaque volontaire, association, commune, chaque intercommunalité organise comme elle l’entend les couturières (et couturiers, il y en a maintenant quelques uns) et l’appui qu’elle entend leur apporter ».

II-Comment étendre méthodiquement la mobilisation et l’organisation ?

L’organisation proposée pour généraliser leurs initiatives à l’échelle du Val d’Oise résulte de l’ambition de produire massivement, efficacement, selon des caractéristiques validées au national, en l’occurrence les spécifications AFNOR.

A noter qu’à ce jour, aucune intercommunalité ne s’est engagée en Val d’Oise, le préfet non plus (10 intercommunalités en Val d’Oise, 8 en réalité, pour un peu moins de 200 communes). Ce n’est pas le cas à Orléans par exemple où la communauté d’agglomération s’est engagée, avec le préfet et l’autre intercommunalité, celle de Montargis.

Proposition :

Les maires, les présidents des intercommunalités (qui connaissent par cœur leur territoire, ses ressources et ses acteurs), appellent relais d’opinion et entreprises.

Sans attendre, les citoyens prêts à fabriquer appellent spontanément leurs relations puis leur mairie avec les noms et téléphones des volontaires ou groupe de volontaires. Mail de confirmation comme proposé ci-après.

Remontée vers le Préfet et la Présidente du Conseil départemental pour coordonner les prise de décisions nécessaires : financement des achats, qualité des processus de fabrication et logistique. (Via l’intercommunalité pour concentrer l’information ?) :

Le processus complet peut se coder par type d’acteurs locaux ; mots clé : achats, méthodes, fabrication, qualité, logistique, gestion de projets.

Pour accroitre l’efficacité collective, six tandems chefs de projet-agent préfectoral sont à constituer. Chaque tandem va piloter de façon autonome une étape du processus : achats, méthodes, fabrication, logistique, gestion de projet.

III- Trois questions à traiter : mise en relation organisée, méthodes et logistique.

1-La mise en relation des acteurs locaux pour actions coordonnées et complémentaires :

« Comme chaque heure continue de compter, c’est le téléphone qui marche dans un premier temps.

Puis les citoyens se portent volontaires par écrit, s’il le peuvent sur : https://bit.ly/3dnqDdd ce qui permettra de savoir s’il l’on en reste à 300 volontaires dans le Val d’Oise ou s’il y en a 5 000, (une famille sur cent), ce qui peut tout changer. Cela ne tient qu’à nous.

Cette liste d’engagés volontaires permet de s‘assurer de mettre en relation les couturières et les organisateurs, tous, sans en perdre au passage, notamment les isolés.

Les deux tableaux des couturières organisatrices et des organisateurs en appui, sont affichés sur ce site. A noter l’interlocutrice Val d’Oise de la DGS de Vauréal pour les isolées et l’interlocutrice des communes rurale, adjointe au maire d’Ennery :

MANQUE DE MATERIEL, LIVRER LES MASQUES ? CONTACTS

DISPONIBLE POUR AUTRE CHOSE QUE LA  COUTURE ? CONTACT

Pour la traçabilité, il est proposé un mail de déclaration de volontariat, adressé au maire, copie la préfecture prefecture@val-doise.gouv.fr, avec cet objet : stopcovid-19-Val d’Oise-mot clé-nom de la commune-nom de l’auteur du mail.

Les mots clé : ils correspondent aux tandems chefs de projet-agent préfectoral à constituer pour piloter de façon autonome les étapes du processus : achats, méthodes, fabrication, logistique, gestion de projets.

La signature du mail comporte également nom prénom et téléphone.

Voir mail type ici : https://www.agirlocal.org/mail-de-declaration-de-volontariat/

Au lancement, la préfecture met en relation et valide les tandems Val d’Oise chefs de projet-agent préfectoral.

Puis les tandems s’organisent avec les volontaires associés (achats, fabrication et logistique : a priori par intercommunalité ou bien commune pour les plus peuplées) et mettent leur organisation en copie à la préfecture et au département. Ils conservent leurs mails envoyés et reçus.

En savoir plus :

L’APPEL A FABRICATION, POURQUOI ? POUR QUI ? COMMENT

2-La méthode de fabrication et sa qualité

Elles engagent le résultat : aujourd’hui, les spécifications AFNOR et la stérilisation des masques sont assurées avant livraison soit par les services municipaux, soit par les volontaires là où le maire ne s’est pas engagé

3-La logistique :

Elle est déterminante dans le processus : achats, livraison, (fabrication efficace et stérilité après fabrication), acheminement des fournitures, récolte et transport des masques et sur-blouses.

Appel aux mairies pour la distribution des fournitures aux couturières (iers) et acheminement par les agents municipaux, ramassage, stérilisation et distribution des masques.

Les besoins sont ceux des actifs qui sortent de chez eux pour continuer à faire tourner le pays: caissières, mainteneurs, agriculteurs, services publics, services privés…

La question de l’économie du système se pose alors, en même temps que celle de la sortie du confinement. Pourquoi un retoucheur local, une petite entreprise textile ne pourrait-elle pas produire en nombre sur la base de patrons standardisés, à partir de matières premières normées ? Et vendre sa production de masques ou sur-blouses pour couvrir au moins leurs coûts de production ? A la vitesse à laquelle la production des 300 000 machines à coudre pour nos soignants pourrait satisfaire leur demande, on pourrait alors faire un pas de plus vers une sortie de crise.

La même organisation locale peut tenir à jour les besoins et les ressources. Apprendre en marchant.

IV- Condition de généralisation méthodique du processus et évaluation de la production potentielle  

C’est le Préfet qui déclenche le processus opérationnel de généralisation méthodique au Val d’Oise en désignant les tandems, en mettant en relation les volontaires, en organisant les circuits, en assurant les contrôles nécessaires, avec la légitimité de la puissance publique. Puis le pilote avec la présidente du conseil départemental.

Nous, citoyens, pouvons développer le processus en nous portant volontaires.

6 puis 8 millions de masques par semaine ont été annoncés par le gouvernement (22 mars), ils arriveront dans les semaines qui viennent.

Il y a 30 millions de familles en France; a raison d’une volontaire sur 100 et 7 masques fabriqués par jour, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 10  millions de masques en France par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire.

Les préfets ont la main.

Pour relayer l’appel en Val d’oise : https://www.agirlocal.org/relayer-lappel/

Le 24 mars j’écrivais : A l’échelle citoyenne, je diffuse par réseaux sociaux, depuis le 20 mars, les versions successives de cette proposition (la V5 est du 26 mars) et par mails ce 24 mars, à partir du site de l’association « Agir pour le Climat » dont je suis le délégué Val d’Oise, (400 mails environ).

Ce 13 avril, les premiers posts Linkedin ont totalisé plus de 2000 vues, le post avec vidéo d’1mn22 du 6 avril, 2132 vues à lui tout seul. 844 pages de www.agirlocal.org, support de cette initiative ont été vues la journée du 7 avril, dernier jour où le comptage du site a fonctionné.

NB La version du 25 mars de cette note, c’est ici. La progression est visible

 

Récit masques citoyens 2020

En attendant un récit plus ordonné et porteur de solutions pour les crises à a venir, voici la page d’accueil et le contenu de l’action covid19, bruts, tels qu’au 2 juin 2020 ; début juillet, nous avons traduit quelques articles pour l’Amérique Latine, au cas où cela servirait:

Queda una emergencia, el desarrollo de la epidemia en América Latina, con 3 meses de diferencia en comparación con Europa.

Los análisis y herramientas que hemos desarrollado en una emergencia posiblemente pueden ayudar : https://www.agirlocal.org/covid19-analisis-y-herramientas/

La lettre de remerciement et la vidéo ont été publiées le 14 juin. Elles ont le mérite d’être synthétiques:

LETTRE DE REMERCIEMENT

VIDEO USINE MASQUES

La page d’accueil d’agirlocal.org au 2 juin :

COVID-19 : APPEL A FABRICATION DE MASQUES

ARTISANAUX, AFNOR

 Aussi longtemps que nous n’aurons trouvé ni remède ni vaccin, le virus est dangereux, en zone verte comme en zone rouge. Le retour au travail d’un grand nombre de bénévoles à partir du 11 mai va tarir la production de masques en tissu, afnor, accentuant le déficit. Avec ou sans les retraités et les actifs engagés, le nombre de victimes et la reprise économique ne seront pas les mêmes.

APPEL AUX  RETRAITES ET AUX ACTIFS ENGAGES

FABRIQUER DES MASQUES AFNOR ? LES TUTORIELS, LE PATRON

S’inscrire pour s’organiser mieux et reproduire dans votre département ce prototype d’usine citoyenne du Val d’Oise : https://lite.framacalc.org/9gl0-ymhhj4imxh

Développer la production dans le Val d’Oise :

Au 13 mai, 21 361 masques ont été produits par 400 couturières sur 10 communes.

https://www.agirlocal.org/tableau-contacts-95/

MANQUE DE MATERIEL, LIVRER LES MASQUES ? CONTACTS

DISPONIBLE POUR AUTRE CHOSE QUE LA  COUTURE ? CONTACT

VOLONTAIRE DANS LE VAL D’OISE, S’INSCRIRE

VOUS ETES MAIRE, PRET A MOBILISER VOS SERVICES ?

L’ORGANISATION DANS LE VAL D’OISE, C’EST ICI

Reproduire et améliorer le prototype dans les autres départements:

L’APPEL A FABRICATION, POURQUOI ? POUR QUI ? COMMENT

REPRODUIRE L’APPEL DANS VOTRE DEPARTEMENT

Notre prototype d’usine citoyenne :

Face à la pénurie de matériels (masques, surblouses…), l’association Agir pour le Climat s’est mobilisée pour protéger ceux qui sortent tous les jours pour faire tourner le pays : personnels soignants, femmes de ménage, cuisiniers, secrétaires, caissières, éboueurs, agents de maintenance, agriculteurs, routiers, livreurs, cheminots, gendarmes, policiers, commerçants…

Nous avons lancé  le 20 mars, dans le Val d’Oise, un appel aux citoyens et aux maires pour fabriquer des masques artisanaux respectant les spécifications AFNOR. Huit maires se sont  engagés à ce jour (Vauréal, Ennery, Maurecourt, Cergy, Osny, Cormeilles en Parisis; l’Isle Adam et Pontoise). Cinquante volontaires de 35 communes se coordonnent pour développer cet appel. L’ESSEC et l’Université de Cergy-Pontoise participent à cette initiative.

Rien qu’à Jouy-le-Moutier, plus de 500 masques ont été fabriqués et livrés en quelques jours, 21 361 masques par 400 couturières sur 10 communes au 13 mai.

Ce site montre comment fabriquer ces masques et à qui vous adresser dans le val d’Oise pour le Val d’Oise mais aussi pour  reproduire ce prototype dans les autres départements, l’améliorer.

AUCUNE USINE NE PEUT ALIGNER 300 000 MACHINES à COUDRE

SANS UN  EURO D’INVESTISSEMENT

SANS UN SEUL LICENCIEMENT LE MOMENT VENU

CETTE INITIATIVE CITOYENNE, SI.

 

DEVANT L’URGENCE IMMEDIATE COVID 19,

L’ACTION CLIMAT « PENSER LOCAL POUR AGIR GLOBAL »

EST TRANSPOSEE SUR LA CRISE SANITAIRE 

lettre de remerciements

600 bénévoles ont monté une usine citoyenne pour produire 40 000 masques en tissu au 2 juin, quand il y avait pénurie. 13 millions si elle avait été généralisée : cette lettre de remerciements en fait un court récit, utile au monde d’après.

L’expérience collective de terrain acquise sur le mode « penser local pour agir global » renforce  cette proposition de sortie de crise en 300 mots : https://www.agirlocal.org/sortie-de-crises/

La proposition est détaillée en quelques pages pour le monde d’après : https://www.agirlocal.org/france-dapres/

 

Reproduire cet appel

25 avril 2020

Reproduire cet appel dans votre département

Voici, sans prétention, quelques instruments à adapter à votre département et à l’actualité de la crise puis à poster sur votre site support. Le mien,  www.agirlocal.org, est normalement dédié au climat. J’ai suspendu toutes les actions climat pour contrer le coronavirus.

Deux pages du site agirlocal sont très lues ; ce 25 avril, la page tutoriels, 5300 fois, et la page de l’appel  4000 fois.

Prenez soin de ne pas poster sur votre site de pdf que vous ne pourrez pas mettre à jour; gardez toujours la même adresse par document. C’est trop tard pour ce qui concerne le Val-d’Oise mais sinon j’aurais complété toutes les adresses de 95 pour insister sur le caractère départemental.

Attention, je le fais évoluer au fil des jours au fur et à mesure de notre apprentissage collectif.

Elle reprend l’ensemble du dispositif à l’échelle départementale. Elle aussi évolue.

  • J’ai utilisé Googleforms pour recueillir la liste de volontaires et la diffuser sous forme de tableau à ceux qui en sont d’accord et framforms pour organiser une réunion de travail et partager la liste entre présents. Vous devrez les fabriquer pour votre département et les partager avec une adresse spécifique.
  • Un mail court d’appel à citoyens pour relayer cet appel :https://www.agirlocal.org/relayer-lappel/

A noter que j’ai parfois téléphoné ou envoyé un mail en plus à certains présidents d’association ou relais notoires, dont l’activité est sans rapport avec le sujet. En leur demandant de bien vouloir diffuser à tous leurs membres. Urgence fait loi.

  • Pour le premier lancement, j’ai envoyé un mail long (24 mars) pour première information des élus et du préfet (200 mails environ), envoyés paquets de 30 pour ne pas aller dans les spams) et un mail long (24 mars) pour première information directe des réseaux de citoyens issus de la démarche penser local pour agir local(200 mails environ). Le présent texte de tête de cette initiative est plus adapté aujourd’hui pour fabriquer le corps de texte de votre mail (https://bit.ly/3bMU7zJ), avec une introduction à votre main.
  • j’ai aussi écrit une demi douzaine de posts, certains avec vidéo.

Le post du 4 avril avec vidéo a été vu 2520 fois ce 25 avril

« Aucune usine ne peut aligner 300 000 machines à coudre, sans un euro d’investissement, sans un licenciement le moment venu.

Cette initiative citoyenne, si : https://bit.ly/3bMU7zJ

Nous pouvons produire10 millions de masques par semaine pour les 10 millions d’actifs qui sortent chaque jour de chez eux pour faire tourner le pays.

En Val d’Oise, nous en sommes ce matin à une trentaine d’organisateurs sur une dizaine de communes, 70 machines à coudre sur quelques communes et quatre maires engagés, d’une centaine de milliers d’habitants au total.

Ce prototype en vrai grandeur attend l’Etat, avec impatience. »

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6652516178319163392/ 

Pour la petite histoire, ce post du 24 mars sur Linkedin pour diffuser au national, j’ai mis à jour les adresses: « 300 000 machines à coudre Le gouvernement a annoncé le 21 mars qu’il teste 40 types de masques alternatifs. Le CHU de Grenoble a publié un patron de masque validé. Lille vient d’en faire autant. La fabrique de jean 1083 de Romans en fabrique 500 par jour pour les donner aux soignants. 6 puis 8 millions de masques par semaine sont annoncés par le gouvernement dans les semaines qui viennent (22 mars). Il y a 30 millions de familles en France; a raison d’une volontaire sur 100, 5 masques fabriqués par jour avec sa machine à coudre, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 7,5 millions de masques en France par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire. Cette initiative citoyenne a pour origine l’appel des hôpitaux de Pontoise à envoi de masques, sur-blouses, du gel, gants si nous en avons en stock. On peut aussi être bienveillants les uns envers les autres et coopérer pour les aider, nos soignants puis tous les autres. Il nous revient de faire la preuve que c’est possible. Lisez cette proposition : https://bit.ly/3bMU7zJ et portez vous volontaires si vous le pouvez Vous êtes d’un autre département? Copiez cette initiative, améliorez la, faites. Et ne manquez pas cette vidéo de 2 mn : https://bit.ly/2xl3x6w #coronavirus »

Faites attention aux adresses incluses dans ces documents, insérez bien les vôtres…

J’utilise https://bitly.com/ pour raccourcir certaines adresses très longues.

Jean-Michel Vincent

Délégué Val d’Oise

D’Agir pour le Climat

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis