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Fiche – EMPREINTE CARBONE.-compostage quartier biodechets-upcycle
Fiche – EMPREINTE CARBONE.-compostage sur site biodehets-upcycle
pour contrer à son niveau le changement climatique
20221214
Lettre à Ursula van der Leyen, Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky
En français
Note Ukraine-passer l’hiver Fr
En anglais
Note Ukraine-passer l’hiver En
20220902
Solutions et politiques désirables ?
Contribution à une stratégie locale
Quel est l’enjeu de la question posée ? La mise en mouvement des acteurs locaux, citoyens entrepreneurs, professeurs, élus locaux, autant de décideurs que nous sommes, sur nos territoires.
Pour quoi faire ? Réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre dans le contexte de périphéries urbaines, lesquelles sont urbaines et néo-rurales.
Avec quel moteur ? A l’expérience de plusieurs milliers d’acteurs locaux, ces 15 dernières années, réduire son empreinte carbone crée du pouvoir d’achat, du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et, de façon inattendue, crée une nouvelle forme de démocratie, dans l’action.
Le présent texte, centré sur ce périmètre territorial se place dans un premier chapitre du point de vue des acteurs locaux, dans une approche territoriale globale donc qui structure la proposition, puis se centre dans un deuxième chapitre sur l’efficacité énergétique-mobilités-énergies ainsi intégrées dans les problématiques des acteurs locaux.
Chapitre 1
Booster l’efficacité de l’action locale
Qu’est-ce qui génère des émissions de gaz à effet de serre sur un territoire ? Son métabolisme, entendu comme les productions et les consommations locales, les flux entrants et sortants de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent. Dans ce métabolisme, seules les connaissances ne sont pas directement quantifiables et traduisibles en émissions de gaz à effet de serre.
Les données publiques quantifiables ne sont jamais que celles que se donnent une collectivité pour se gouverner. Le changement climatique nous prend de vitesse, ces données n’existent pas toujours là où elles sont nécessaires. Elles existent parfois et restent inaccessibles[1].
Compter carbone pour agir : nous devons disposer d’un outil public pour connaître et réduire nos émissions, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
Qui génère le métabolisme des territoires, émetteur de gaz à effet de serre ? Les humains que nous sommes, acteurs locaux de ce métabolisme. Nous sommes le problème, nous sommes donc la solution. Encore faut-il passer à l’action efficacement, dans le temps qui reste avant le déclenchement des 2°C de réchauffement.
Pour agir local efficacement, force est de constater, à l’expérience de plusieurs milliers d’acteurs locaux que nous devons franchir un triple mur humain, technique et financier.
Etalée sur une quinzaine d’années, ces expériences locales amènent au temps des solutions. La réponse apportée dans notre proposition est organisée en s’appuyant sur cet acquit.
La stratégie proposée, pragmatique, tient en quatre mots « Compter carbone et agir »[2].
La commune est le plus petit échelon dans lequel des données publiques territoriales existent. Elle est aussi le lieu historique de communautés de citoyens. C’est à cette échelle de territoire que nous devons donc connaître nos émissions, facilement, gratuitement.
Avec mon expérience de directeur de la stratégie et du développement Île-de-France, côté ministère, j’ai donc construit un tableur carbone à la commune, outil de l’association Agirlocal, désormais.
Il permet de territorialiser, de la commune à la région, les données de l’empreinte carbone nationales, données territoriales plus celles de la balance carbone des importations et exportations donc ; gratuitement, en moins d’une heure.
Cette évaluation globale et sectorielle est suffisante pour sélectionner à la commune les projets les plus efficaces et écarter les projets de décoration écologique.
Ainsi, pour comparer des projets entre eux et choisir d’abord les plus efficaces, les plus faciles, les moins chers et ce, au vu des moyens humains et financiers sur un territoire donné, il est possible d’évaluer leur efficacité locale en % de réduction de l’empreinte locale. Le dénominateur est fourni par le tableur, le projet, au numérateur, est forcément calculé par le porteur de projet.
Avec l’utilisation de l’indicateur KgCO2e réduits à l’euro investi ou dépensé, ces évaluations ainsi outillées contribuent alors à créer un consensus local sur le choix des solutions à privilégier.
Ce qui favorise la constitution de communautés de projets dans un projet de territoire global. Ce dernier point est clé vu d’une autorité locale déterminée à faire sa part en responsabilité, non seulement en travaillant ses activités propres mais aussi en dynamisant les actions locales, tous acteurs et secteurs d’émissions confondus.
Néanmoins, au vu de 15 ans d’expériences locales, il n’existe pas de périmètre idéal pour les projets efficaces : ceux des efficacités énergétiques ne sont pas ceux des productions d’énergies renouvelable ni des mobilités ; les affinités de coïncident pas non plus avec les périmètres administratifs.
Additionnable à l’intercommunalité, le département, la région, l’outil s’adapte aux différentes configurations : les acteurs des territoires communaux peuvent se rassembler au-delà des périmètres administratifs : une partie de telle intercommunalité avec telle autre ; un Parc naturel régional à cheval sur deux départements…
Ce qui permet aux citoyens, entreprises et élus locaux de s’investir dans une grande variété de configurations territoriales, en bouclant toujours sur les émissions nationales.
L’intérêt de ce premier outil est de permettre de « Penser local pour agir global », ce qui pose un cadre et une perspective locale pragmatique pour atteindre les objectifs nationaux et européens.
Cet outil a une autre caractéristique : il peut facilement être reproduit à l’échelle européenne.
En effet il peut être reproduit en tout ou partie si chaque pays dispose non seulement de son empreinte territoriale nationale par secteurs d’émissions mais aussi de sa balance carbone importations-exportations ; avec 3 données a priori classiques : la population, l’emploi et le revenu médian des résidents des communes.
Sur ce volet clé notre proposition consiste à tester la faisabilité de cette reproduction européenne du tableur carbone à la commune sur un territoire démonstrateur par pays du consortium, de la commune à la région donc.
Les trois secteurs d’émissions de la proposition sont alors couverts : efficacité énergétique, mobilités et énergies renouvelables, le tout dans une empreinte locale globale.
Les choix des collectivités territoriales ainsi posés dans leur cadre global, il est nécessaire de faire un zoom sur les données directement opérationnelles et motivantes pour la constitution de « communautés d’énergies renouvelables ».
Une démarche a été développée en Île-de-France par une direction régionale (alors nommée de l’équipement et de l’aménagement) du ministère en charge de l’écologie sous la dénomination @d aménagement durable. Visant à mettre en mouvement les acteurs locaux, elle a été validée par l’association des maires Île-de-France, puis généralisée à l’AFNOR, l’organisme de normalisation français.
Elle est issue de la transposition aux territoires de la démarche des grandes entreprises : enjeux/stratégie/lignes d’actions/indicateurs de résultat. Le maire y tient la place du PDG mais la démarche tient compte du fait qu’il n’a pas autorité hiérarchique sur les acteurs locaux, hors son administration. Son cœur se présente sous la forme d’un double tableau de bord territoire-projet.
La généralisation à la France a été ultérieurement conduite par 80 acteurs locaux durant un an.
Deux indicateurs sont directement opérationnels pour la présente proposition : les kWhep/m2 des bâtiments et le pourcentage de circulations douces et en transport en commun domicile-travail, sur le total des déplacements. :
Le premier a amené à construire deux solutions en Île-de-France,
Le second a conduit à la construction… d’un projet Tiers-lieux sur les gares, développé depuis la SNCF, avec la création d’un club d’entreprise utilisatrice. Il illustre le fait que le meilleur besoin est celui que n’on n’a pas à satisfaire. Un premier développement grandeur nature a été réalisé à Brunoy (Essonnes). Le Covid s’est chargé de faire connaître ce type de solutions. Son potentiel est de l’ordre de 1% de réduction.
Deux autres indicateurs sont clés pour les autorités locales : les émissions de CO2e/population plus emploi et les émissions de CO2 générées pour décarboner le métabolisme des territoires.
Les données de base identifiées, à rendre facilement accessibles (ou calculables pour le dernier) au plan communal sont alors les suivantes :
L’accès à ces données est dépendant des systèmes d’informations existants dans chaque pays et de la possibilité d’y accéder.
Sur ce volet clé, notre proposition consiste à tester l’accès à ces données sur un territoire démonstrateur par pays du consortium. Si elles n’existent pas ou sont cachées, de proposer une alternative.
La facilitation du calcul du dernier fait l’objet de notre proposition de formation.
Ceci supposé fait, la plupart des autorités locales ne sont pour pas pour autant outillées pour évaluer les gisements locaux de réduction des émissions.
Peu de personnes savent compter carbone aussi facilement qu’elles comptent en euros. Cela demande pourtant une « base de données » personnelle beaucoup moins importante que celle qui consiste à connaître le prix de centaines de produits et services en relation avec son budget.
De la maison à la région, la connaissance des gisements de réduction des émissions, plus ou moins approximative et du type de solutions que l’on peut mettre en œuvre pour les réduire effectivement sont pourtant deux facteurs clé de mise en mouvement, de prise de décision des acteurs locaux, seuls et ensemble.
L’intérêt du tableur carbone à la commune est de situer les ordres de grandeur mais aussi de fournir aux acteurs locaux un espace d’engagement : en quoi ma commune est différente de la moyenne nationale, avec quels projets inexploités, réalisés ou en cours, à conduire ou conduits par qui ?
L’intérêt pour des acteurs locaux d’avoir accès à des solutions menées à bien par d’autres acteurs locaux est triple :
C’est tout l’intérêt du double volet éducation populaire-formation de notre proposition que d’en permettre la prise en main. Afin de rester pragmatique et directement opérationnelle, le support de formation sera monté en situation, à partir d’études de cas,
Ceci supposé fait, à l’expérience locale, les outils et quelques solutions ne suffisent pas, les autorités locales ont besoin de solutions mises en forme de projets, adaptables à leur contexte et reproductibles portées par une ingénierie publique tiers de confiance et/ou des entreprises privées.
De fait, la plupart des communes, des intercommunalités et des acteurs locaux sont au pied d’un triple mur, humain, technique et financier, pour écarter la menace climatique là où ils vivent, là où ils peuvent en décider.
Monter un projet demande un chef de projet aux connaissances nouvelles, et une coopération multi-acteurs, inhabituelle.
Pour le chef de projet :
Comptage carbone, mise en relation unités d’énergies et CO2e, approches carbones par ordre de grandeur, psychologie et mode de fonctionnement d’acteurs locaux le plus souvent démunis,
Travail sur des champs nouveaux, là où se trouvent la plupart des gisements de réduction : hors silos, hors hiérarchies pyramidales, en coopération multi-acteurs, avec des capacités de communication et de pédagogie dans l’action.
Pour les acteurs locaux, le partage de projet demande de faire monter en compétence technique des acteurs inégalement sachants,
Ils le font volontiers à l’expérience de projets menés à bien.
Leur donner les outils de leur prise de décision est clé : technique, coût, délais, financements pour les projets à mener en compte propre dans une démarche d’ensemble (comme REV) ; pour d’autres, à mener ensemble : analyse locale des enjeux, acceptabilité, mises en relation, éducation populaire-formation et implication (comme la Cantine de Chadi).
Il n’est pas nécessaire de décrire ici les déséquilibres multiples des crises qui nous assaillent, les incertitudes, les insécurités et la montée des extrêmes qui en résultent, ni leur croissance annoncée par les scientifiques.
Leur traduction locale se termine dans la mise au deuxième plan de l’urgence climatique lors des arbitrages (on est débordés), dans l’inaction lors de la prise de décision sur tel ou tel projet (on n’a pas les moyens financiers), dans le confort tout relatif du déni (l’humanité a toujours su s’adapter).
L’argument d’un financement possible reste néanmoins le premier levier pour contrer cette situation. C’est tout le jeu des pouvoirs publics de la commune à l’Europe avec les conflits de vision et de décisions de financements qui en résultent.
Pour autant, la plupart des solutions ont un retour sur investissement. Sauf que le temps de retour est long, trop long pour les ménages âgés ou conduit à un endettement inacceptable, chez les jeunes ménages, les entrepreneurs, les communes. Le taux d’intérêt est la variable clé. Ce qui conduit soit au tiers financeur, soit au financement à taux zéro des projets de réduction efficace des émissions de CO2e, institutionnalisé ou les deux ; Cf ci-après.
Face à ce triple mur, il est nécessaire de trouver un chemin pragmatique.
Un besoin de recueillir, évaluer et partager des solutions locales efficaces, de la maison à la région et de faciliter leur adaptation-reproduction.
A défaut d’une solution miracle, la mise en mouvement des acteurs locaux fait entrer dans l’objectif de réduction massive des gaz à effet de serre les décisions de centaines de millions d’entre-eux. Ce qui est une condition incontournable, s’agissant d’un changement des modes de vie qui ne saurait être imposé par le haut. Cette mise en mouvement est d’autant plus efficace qu’elle est articulée avec les niveaux nationaux, européens et internationaux.
Un recueil outillé de solutions efficaces, de la maison à la région
Il se trouve que des acteurs locaux ont réussi un peu partout à franchir ce triple mur sur tel ou tel projet, de la maison à la région. Et trouver donc des solutions abouties mais sont invisibles ou noyées sous un déluge d’informations éphémères.
Agirlocal a donc décidé de recueillir, évaluer et partager ces solutions locales efficaces, menées à bien par d’autres acteurs locaux, qu’elles soient invisibles ou partagées par une minorité d’acteurs.
Le partage est clé : au niveau communal, il est non seulement difficile de s’y retrouver dans les milliers de solutions affichées sur les sites institutionnels ou privés (1000 solutions pour…) mais que de surcroit les estimations d’efficacité ne sont pas ou peu présentes. L’anecdotique y côtoie l’efficace et le très efficace.
Ce qui a conduit d’abord à clarifier les champs d’action locale : nourriture-agriculture/ déplacements/bâtiments/ énergies pour les secteurs qui peuvent massivement réduire leurs émissions par des actions et projets locaux ; biodiversité qui stocke moins mais est surtout notre assurance-vie et éducation populaire-formation sans laquelle rien ne peut être fait de nouveau au plan local.
Et à établir une double règle d’efficacité pour le recueil de solutions : 1% de réduction de l’empreinte carbone locale si la solution est généralisée localement, 1% de réduction de l’empreinte carbone nationale si la solution est généralisée à ce niveau.
Tout en conservant dans les champs biodiversité et éducation populaire-formation d’autres critères : l’efficacité sur la richesse des milieux pour le premier et la formation dans l’action pour le second.
Mais également à viser un nombre de solutions raisonné pour partager les plus efficaces dans chaque champ, en l’occurrence une cinquantaine. Ce qui reste lisible en intégralité avec une note d’une vingtaine de lignes par solution (au coin du feu ou au soleil).
18 mois après sa création, Agirlocal a recueilli une trentaine de solutions dont 9 permettraient de réduire de 20 % l’empreinte carbone française si elles étaient généralisées. Cette liste et le contenu des solutions ont vocation à être évolutifs.
Une mise en forme facilitant leur adaptation-reproduction sur les territoires
Un financement par la Banque des Territoires a permis d’accélérer une mise en forme facilitant l’adaptation-reproduction d’une dizaine d’entre-elles :
A l’intention du décideur en manque de temps, la première page de chacune de ces 10 notes « Adapter-Reproduire » présente un résumé de la solution en quelques lignes et au verso pourquoi il y a intérêt local à la reproduire.
A l’intention des porteurs potentiels, les pages suivantes sont rédigées pour donner une visibilité et préparer le lancement de la reproduction méthodique. Elles décrivent son montage et ses péripéties puis répond à : par où commencer, avec qui, quels moyens et quels documents clés, associés.
Ce paquet de solutions mises en forme « Adapter-Reproduire » est complété par une note d’ensemble pour conjuguer localement les actions promises dans le mandat électoral avec ces solutions locales efficaces venues d’ailleurs.
Agirlocal procède avec ses moyens à l’écriture de la note « Adapter-Reproduire » de la Cantine de Chadi. Son cuisinier a décidé de faire une cuisine gouteuse, saine, locale, éthique, bio et depuis qu’il a rencontré Agirlocal, bas carbone. Pour mesurer l’intérêt de la démarche, sur suggestion d’Agirlocal ce cuisinier a construit un tableur pour cuisinier professionnel permettant de calculer l’empreinte carbone des menus, en 10 minutes. Ce tableur, encore à finaliser, sera partagé sur le site www.agirlocal.org
Cergy-Pontoise, un territoire démonstrateur
Au moment du présent appel européen et à la demande du maire de Jouy le Moutier, (Vice-président aménagement durable de Cergy-Pontoise et président de la SPL Cergy-Pontoise aménagement) et participant à cette réponse, Agirlocal a élaboré une proposition pour amorcer la conjugaison territoire d’ici- solutions venues d’ailleurs. L’idée, élargie aux communes voisines membres d’Agirlocal, est d’amorcer une dynamique locale avec peu de moyens au départ, à partir de sujets qui motivent les acteurs locaux et d’engranger progressivement des communautés de projet.
La proposition compte d’une part un projet d’éducation populaire-formation « compter carbone », construite avec les deux éco-lycées mobilisables et d’autre part l’adaptation-reproduction d’une solution, la cantine de Chadi, le tout dans le cadre d’une étude action visant à transposer une solution développée à La Rochelle, la coopérative carbone, adossée au label bas carbone national et aux certificats d’énergie[4].
La présente réponse serait donc un deuxième volet de cette conjugaison territoire-solutions abouties. Elle a le mérite de dynamiser les actions en cours d’Energie Sprong, projet européen, mais aussi d’ouvrir un champ d’action au développement du photovoltaïque sur une zone d’activité de 25 000 emplois, un temps la plus grande d’Europe.
L’ensemble de cette démarche a fait dire à la maire de Vauréal, membre fondateur d’Agirlocal, lors d’un jury : « si quelqu’un qui n’a pas participé à nos travaux nous entendait, il se demanderait bien de quoi on parle ». Ce qui pointe la question de l’attrait des solutions et des institutions qui les portent, de leur désirabilité.
Désirables
La présente section n’est pas une proposition du consortium mais une demande d’Agirlocal adressée à l’Europe par destination et aux pouvoirs publics nationaux par cohérence de propos.
Nous sommes pris de vitesse par le changement climatique : dans nos façons de vivre, nos connaissances, nos métiers, nos institutions, nos politiques, nos cultures. Ce qui nous force à trouver des raccourcis, à combler directement et pragmatiquement les manques, ce qui veut dire répondre aux besoins ressentis tout en réglant des problèmes pendants, à chaque niveau de territoire.
Qu’est-ce qu’une collectivité désirable ? une solution désirable ? L’Europe et des états désirables ?
Les propositions ci-après pointent des manques à combler pragmatiquement.
Comment rendre les actions des collectivités locales désirables ?
Une vision locale partagée ne peut se construire que progressivement, dans l’action.
Un signal peut être lancé par une déclaration de l’urgence climatique. Il touche les citoyens mais aussi les autres collectivités territoriales.
Une mise en œuvre démonstrative peut se faire par la mise au premier rang de l’adjoint au maire en charge de la transition en charge de ces développements, avec autorité en second sur l’administration communale (quand il y en a une).
Ainsi que la création si ce n’est pas le cas d’un conseil du développement durable. C’est un moyen d’organiser une dynamique avec les forces vives locales, mises en relation.
Un diagnostic territorial mettant en regard les émissions carbone et les programmes en cours a pour objet d’ajuster à temps la trajectoire vers un territoire zéro carbone. D’autant que tout n’est pas couteux financièrement ; un diagnostic territorial à mener avec les forces vives.
Un numéro spécial du journal communal peut y être dédié, accompagné des gisements de réduction identifiés, de l’intérêt local de les exploiter et de leur impact national s’ils sont généralisés.
Un engagement du type de celui lancé sur Cergy-Pontoise « compter carbone et cantine de Chadi » marque alors la réalité de l’engagement.
L’ouverture sur des communautés de projet permet de répartir les tâches. Chaque commune peut contribuer dans la mesure de ses moyens à une ingénierie publique tiers de confiances. Cf §3 ci-après
Le contexte propre à chaque territoire demande adaptation de la solution à son métabolisme et ses acteurs. Avec l’outillage et les solutions proposées la collectivité territoriale est armée pour faire cette adaptation, monter des projets dans une communauté de projets dans laquelle elle est tantôt chef de projet tantôt membre de l’équipe projet mais toujours partie prenante co-responsable de sa bonne fin.
La note « compter carbone et cantine de Chadi » détaille un mode d’organisation dans une collectivité territoriale où la transition ainsi conçue ne fait pas l’unanimité.
Reste comme dans tout projet et en particulier de territoire ainsi constitué, à communiquer dès le lancement de ce qui va devenir le projet fédérateur du territoire.
Cette communication est essentielle pour rendre les citoyens, entrepreneurs, professeurs et élus locaux partie prenante de leur devenir dans le plaisir de vivre.
Comment rendre les solutions désirables aux yeux des acteurs locaux ?
Attractives
Reproductibles,
Faisables
Finançables
La liste des « plus tard » est sans fin.
Sauf que le temps est la seule pénurie qui nous guette : il reste une dizaine d’années avant le déclenchement des 2°C. Ce qui demande de s’y mettre vite et efficacement. La question n’est pas ce n’est pas finançable, il l’a été, mais comment allons-nous faire pour le financer ?
Cette double communication des collectivités territoriales pour se rendre désirables et des chefs de projets porteurs de solution pour les rendre désirables, met à jour des manques du niveau des Etats et de l’Europe. Et renvoie du désirable local à la question : comment booster l’efficacité de l’action locale et ainsi rendre Etats et Europe désirables ?
Comment rendre l’Europe et les états désirables ?
Les données utiles pour y voir clair et prendre des décisions à bon escient,
On a vu les données manquantes pour « agirlocal, penser global ». Lorsque les données existent, elles sont éparpillées dans un nombre invraisemblable de sites, plus ou moins bavards, rédigés dans une langue plus ou moins technocratique, sans stratégie d’ensemble ni considération pour les capacités techniques, financières et la disponibilité de ceux qui pourraient les utiliser. Les données partielles ne font que rarement référence au nombre total qu’elles représentent, au national entre autres.
Les données énergies, m2, déplacements, carbone, (par exemple) n’y sont pas présentées, les hôtels 5 étoiles, si.
La présente proposition a pour objet de commencer à combler certains manques mais répondre complétement à la question est évidemment hors de sa portée.
L’Europe, les états et par conséquent les collectivités territoriales de la commune à la région ont chacune une part du travail à opérer, par approches successives, ce qui les rendraient désirables.
Un site dédié, simple, de l’Europe à la commune
Le site de l’Insee est un modèle de simplicité mais à l’accès confidentiel pour les « dossiers complets » qui présentent une série de données utiles, de la commune à région. L’intitulé même de cette partie du site mériterait une série de noms associés qui y mènent directement comme par exemple « ma commune » ou « émissions de ma commune ».
Un nom générique parlant et un site décliné de l’Europe à la commune serait très précieux. Du type « données-agirlocal-climat » suivi de Europe à commune. Et un accès par phrases en langage ordinaire du type « Où trouver les émissions de ma commune ? »
Le premier pas de notre proposition est la généralisation à l’Europe du tableur à la commune assorti des essais plus complets sur les territoires démonstrateurs.
Un recueil de solutions, évaluées et partagées, en nombre raisonné
L’intérêt est de prendre en charge, en tant qu’Etat, détenteur de la légitimité des données publiques, associé aux acteurs locaux, ce que fait Agirlocal avec des moyens de bénévoles : un recueil de solutions, évaluées et partagées, en nombre raisonné. Le jury est le lieu de la décision de retenir et partager une solution. Pour éviter tout conflit d’intérêt, il devrait être constitué en majorité d’acteurs locaux indépendants des institutions de toutes sortes à vocation économique. Il est préparé par des commissions techniques.
Une mise en œuvre accompagnée par une ingénierie publique, tiers de confiance
L’invention d’une ingénierie publique, tiers de confiance a pour objet d’aider les habitants, les petites entreprises, les élus locaux à construire ensemble des projets dont la technicité et les 6 étages de gouvernements, de la commune à l’Europe, font obstacle.
Cette ingénierie publique a vocation à caler des données, rechercher des solutions, tenir à jour l’évolution des solutions et travailler en mode coopération avec les acteurs publics et privés. C’est elle qui met en forme reproductible les solutions efficaces partagées.
De quoi faciliter le montage des projets, les rendre robustes, les réaliser avec les bureaux d’étude et les entreprises et réduire leur temps de montage et de réalisation, c’est vital.
Elle existe cette ingénierie publique, tiers de confiance mais elle est elle aussi éparpillée dans les différents échelons publics territoriaux, les établissements d’enseignement mais aussi pragmatiquement dans les solutions locales menées à bien qui en contiennent toutes une graine et sont incarnées dans leur porteur de projet.
L’assemblage des morceaux éparpillés à l’échelle territoriale du département ou son équivalent est de nature à la constituer à moindre coût dans une relative proximité mais aussi une neutralité politique de fait, tout en institutionnalisant tant la coopération nécessaire pour contrer la menace climatique que pour partager une vision sociale et économique des territoires.
Un financement à taux zéro des projets efficaces pour contrer la menace climatique
Cette proposition n’est pas le produit de l’inflation récente mais celui d’un constat empirique : il est impossible de financer les projets de transition efficaces dans les modes de financements actuels alors que beaucoup d’entre eux sont rentables mais avec un taux de retour sur investissement trop long en regard des incertitudes actuelles. C’est en particulier le cas pour les bâtiments, pas seulement.
L’objectif est donc de financer les solutions efficaces avec un temps de retour sur investissement qui ne soit pas contraint par les intérêts à rembourser, qualité déterminante dans notre économie de marché.
Un prêt à taux zéro pour financer ces solutions permet de n’avoir à régler que les frais de dossier et d’assurance ce qui les fait rentrer massivement dans le circuit économique.
Un prêt à taux zéro permet de lever l’obstacle du parcours du combattant pour obtenir un prêt. Son volet social est évident, d’autant plus qu’il génère des tiers payeurs à même de porter les remboursements dans la durée.
A budget donné, l’effet de levier pour l’Europe est considérable. Elle se rend instantanément désirable.
Annexe 20220906
Agirlocal
Proposition de mise en œuvre sur notre territoire
Quelles solutions recueillies par Agirlocal sont-elles les plus adaptées et efficaces à mettre en œuvre sur notre territoire, pour commencer à conjuguer actions en cours et solutions d’autres acteurs locaux ?
La stratégie proposée par Agirlocal est simple à énoncer : « compter carbone et agir »
Ci-après deux initiatives sont proposées (compter carbone/agir), une dynamique et un début d’organisation esquissés. Si cette approche est validée, elle sera portée sur la boite à outils d’Agirlocal.
1-Compter carbone
Compter carbone, nous allons commencer à le faire à la rentrée, avec la tentative de reproduction de la coopérative carbone de La Rochelle, depuis Agirlocal (élus, ESSEC, CY-Université, citoyens), à titre de démonstrateur.
Cela ne suffira évidemment pas ; l’éducation populaire formation est incontournable : pour qui ? Comment ? Avec qui ? Quoi ?
Initiative proposée : nous pouvons essayer d’amorcer cette action avec les deux lycées de l’Hautil, professeurs et élèves : monter une première formation, très simple, fondée sur les mots courants utiles (Atmosphère, gaz à effet de serre, carbone, ppm, un siècle, tonnes de CO2équivalent, degrés de réchauffement, urgence), les émissions de la commune telles que calculées avec le tableur carbone à la commune d’Agirlocal et les 7 chiffres qui permettent de commencer à compter carbone au quotidien, comme on compte en euros ; avec des travaux pratiques : comment compter les émissions de sa voiture, comment compter les émissions de son logement.
Et pour montrer en quoi compter carbone permet de ne pas se disperser, à partir des émissions calculées, voiture et logement, on peut aller sur l’éco-conduite, le vélo électrique, le tableau des actions zéro gaz russe et les repas bas carbone.
Et bien sûr beaucoup échanger ; tester cette formation avec d’autres professeurs et élèves ; Puis lancer un appel à volontaires et faire une première formation grand public sur le test mis au point ; en commençant par les élus et des fonctionnaires municipaux ?
2-Agir, quelle initiative ?
Premier message : d’autres acteurs locaux ont mené à bien des projets, fait la preuve projet par projet que la solution construite était efficace. Nous pouvons utiliser ces solutions pour choisir ce qui nous paraît le plus facile, le moins cher et évidemment le plus efficace, grâce au comptage carbone.
Deuxième message : nous ne sommes pas obligés de rester seuls ; nous pouvons aller chercher d’autres acteurs locaux hors de nos communes et coopérer pour se partager le travail.
Troisième message : c’est tout l’intérêt d’Agirlocal et de son site www.agirlocal.org d’avoir préparé le terrain en recueillant, évaluant et partageant des solutions éprouvées, menées à bien par des acteurs locaux et donc acceptables, réalistes.
Ceci posé, la solution la plus efficace recueillie par Agirlocal porte sur la nourriture (33% des émissions de GES, de la fourche à la poubelle) ; en l’occurrence, la cantine de Chadi.
Intérêt supplémentaire : outre l’appel d’offre restauration scolaire en groupement de commande (en cours), les lycées peuvent en être, la ferme d’Ecancourt, des agriculteurs ainsi que l‘ESSEC et Neuville.
Déployé au sein des familles, en interaction avec elles, ce savoir-faire peut réduire drastiquement nos émissions, faire gagner du pouvoir d’achat, du bien-être, créer une dynamique favorable à l’emploi, réductrice de pauvreté. Cerise sur le gâteau, elle introduit une nouvelle forme de démocratie dans l’action.
Cette solution permet d’introduire la notion de gisement de réduction des émissions de GES, localement, au national.
Et de repartir sur d’autres solutions recueillies par Agirlocal, pour leur gisement de réduction local et national : par exemple Energie Sprong et REV pour le bâtiment, tiers lieux et vélo pour les déplacements, photovoltaïque pour l’énergie.
Sans oublier la biodiversité qui peut stocker du carbone mais surtout constitue notre assurance vie, entre en interaction avec la nourriture. Elle a fait l’objet d’un travail démonstrateur à Maurecourt qui peut être facilement réutilisé, augmenté avec l’indicateur Biomos décrit sur www.agirlocal.org et la solution forêt Miyawaki mais aussi plus ambitieuse, Nutreets.
Ce simple début d’énoncé montre tout l’intérêt de coopérer pour se répartir les tâches à plusieurs territoires.
A partir de là, la vision partagée qui commence à se construire permet de renverser le mode de faire en évaluant systématiquement les gisements de réduction de GES et la part que peuvent prendre les solutions pour les exploiter, comme on exploite une mine.
3-Quelles organisation et ressources humaines ? Esquisse.
4- lancement
Le lancement pourrait prendre la forme d’une déclaration de l’urgence climatique en conseils municipaux et de la décision de compter carbone pour agir, selon la démarche opérationnelle co-construite au sein d’Agirlocal.
Le site www.agrilocal.org et le livre-outil « Penser la menace climatique, le temps des solutions » la développent ; un résumé à l’intention des décideurs et le communiqué de presse, la présentent en 2 pages : https://agirlocal.org/recto-verso-resume-a-lintention-des-decideurs-livre-outil/
Jean-Michel Vincent
[1] Constat de l’ex directeur de la stratégie et du développement durable Île-de-France, côté ministère.
[2] Cf le livre-outil, court, « Penser la menace climatique, le temps des solutions » éditions de l’Aube. Il a pour objet de permettre de construire localement une vision partagée.
[3] Agirlocal en a identifié 6, à portée d’actions locales : nourriture-agriculture, déplacements, bâtiments, énergies, biodiversité et éducation populaire-formation. Cf https://agirlocal.org/vitrine/
[4] Cf note jointe en annexe
Le plus jeune maire de la région PACA, La Penne sur Huveaune, a décidé d’adhérer à la démarche « compter carbone et agir » en signant le 6 décembre 2022 une convention avec notre association Agirlocal.
Objectif : faire de sa commune un territoire démonstrateur d’efficacité climatique en s’appuyant sur les solutions recueillies, évaluées et partagées sur www.agirlocal.org/vitrine/ ; avec le concours de Cap O Vert, fondation d’entreprise implantée et impliquée dans la commune.
Voir la convention : 20221206 Convention La Penne sur Huveaune
Première étape à la Penne sur Huveaune: co-construire avec les acteurs locaux, élus, citoyens , associations, entreprises, professeurs et élèves, un plan d’action de lancement du démonstrateur s’inspirant de celui que nous avons mis au point dans l’agglomération de Cergy-Pontoise, à la demande du maire de Jouy le Moutier : une action d’éducation populaire-formation en mode « les jeunes forment leurs aînés » (compter carbone) et l’adaptation-reproduction d’une solution concrète comme la cantine de Chadi (agir).
Dans un deuxième temps nous étendrons la démarche en puisant dans la trentaine de solutions recueillies dont 9 permettraient de réduire de 20 % l’empreinte carbone nationale si elles étaient généralisées.
Le tableur carbone à la commune, gratuit, qui permet d’évaluer l’empreinte carbone des 35 000 communes de de France (jusqu’à la région) a permis d’estimer l’empreinte de la Penne sur Huveaune, 70 000 TeCO2 et de la métropole Aix-Marseille, 19,7 millions de TeCO2. À diviser par 5.
Comme dit le plus ancien adjoint de La Penne sur Huveaune, 25 ans de mandat à ce jour, « il y a une solution pour en sortir, si on y va tous. Nous devons ça à nos enfants et nos petits-enfants. Il n’y a pas de temps à perdre ». Et le maire, « il ne suffit pas de parler et après ne rien faire, c’est maintenant. Nous avons déjà bien avancé depuis notre élection il y 9 mois, nous allons faire mieux avec des solutions menées à bien sur d’autres territoires ».
Si vous avez des solutions efficaces, abouties, décidables de la maison à la région, présentez-les à l’appel, il est permanent :
Prochain jury en juin, il faut une heure pour y répondre : https://agirlocal.org/appel-a-solutions-locales-efficaces/
Cergy-Pontoise territoire démonstrateur Agirlocal
La proposition ci-après a été établie d’abord à la demande du maire de Jouy le Moutier puis étendue à d’autres communes voisines pour des raisons évidentes de mutualisation et de dynamique. Elle a été validée par le bureau de l’association Agirlocal et les communes concernées.
Télécharger la note au format pdf Cergy-Pontoise démonstrateur Agirlocal
Quelles solutions recueillies par Agirlocal sont-elles les plus adaptées et efficaces à mettre en œuvre sur notre territoire, pour commencer à conjuguer actions en cours et solutions d’autres acteurs locaux ?
La stratégie proposée par Agirlocal est simple à énoncer : « compter carbone et agir »
Ci-après deux initiatives sont proposées (compter carbone/agir), une dynamique et un début d’organisation esquissés. Si cette approche est validée, elle sera portée sur la boite à outils d’Agirlocal.
1-Compter carbone
Compter carbone, nous allons commencer à le faire à la rentrée, avec la tentative de reproduction de la coopérative carbone de La Rochelle, depuis Agirlocal (élus, ESSEC, CY-Université, citoyens), à titre de démonstrateur.
Cela ne suffira évidemment pas ; l’éducation populaire formation est incontournable : pour qui ? Comment ? Avec qui ? Quoi ?
Initiative proposée : nous pouvons essayer d’amorcer cette action avec les deux lycées de l’Hautil, professeurs et élèves : monter une première formation, très simple, fondée sur les mots courants utiles (Atmosphère, gaz à effet de serre, carbone, ppm, un siècle, tonnes de CO2équivalent, degrés de réchauffement, urgence), les émissions de la commune telles que calculées avec le tableur carbone à la commune d’Agirlocal et les 7 chiffres qui permettent de commencer à compter carbone au quotidien, comme on compte en euros ; avec des travaux pratiques : comment compter les émissions de sa voiture, comment compter les émissions de son logement.
Et pour montrer en quoi compter carbone permet de ne pas se disperser, à partir des émissions calculées, voiture et logement, on peut aller sur l’éco-conduite, le vélo électrique, le tableau des actions zéro gaz russe et les repas bas carbone.
Et bien sûr beaucoup échanger ; tester cette formation avec d’autres professeurs et élèves ; Puis lancer un appel à volontaires et faire une première formation grand public sur le test mis au point ; en commençant par les élus et des fonctionnaires municipaux.
2-Agir, quelle initiative ?
Premier message : d’autres acteurs locaux ont mené à bien des projets, fait la preuve projet par projet que la solution construite était efficace. Nous pouvons utiliser ces solutions pour choisir ce qui nous paraît le plus facile, le moins cher et évidemment le plus efficace, grâce au comptage carbone.
Deuxième message : nous ne sommes pas obligés de rester seuls ; nous pouvons aller chercher d’autres acteurs locaux hors de nos communes et coopérer pour se partager le travail.
Troisième message : c’est tout l’intérêt d’Agirlocal et de son site www.agirlocal.org d’avoir préparé le terrain en recueillant, évaluant et partageant des solutions éprouvées, menées à bien par des acteurs locaux et donc acceptables, réalistes.
Ceci posé, la solution la plus efficace recueillie par Agirlocal porte sur la nourriture (33% des émissions de GES, de la fourche à la poubelle) ; en l’occurrence, la cantine de Chadi.
Intérêt supplémentaire : outre l’appel d’offre restauration scolaire en groupement de commande (en cours), les lycées peuvent en être, la ferme d’Ecancourt, des agriculteurs ainsi que l‘ESSEC et Neuville.
Déployé au sein des familles, en interaction avec elles, ce savoir-faire peut réduire drastiquement nos émissions, faire gagner du pouvoir d’achat, du bien-être, créer une dynamique favorable à l’emploi, réductrice de pauvreté. Cerise sur le gâteau, elle introduit une nouvelle forme de démocratie dans l’action.
Cette solution permet d’introduire la notion de gisement de réduction des émissions de GES, localement, au national.
Et de repartir sur d’autres solutions recueillies par Agirlocal, pour leur gisement de réduction local et national : par exemple Energie Sprong et REV pour le bâtiment, tiers lieux et vélo pour les déplacements, photovoltaïque pour l’énergie.
Sans oublier la biodiversité qui peut stocker du carbone mais surtout constitue notre assurance vie, entre en interaction avec la nourriture. Elle a fait l’objet d’un travail démonstrateur à Maurecourt qui peut être facilement réutilisé, augmenté avec l’indicateur Biomos décrit sur www.agirlocal.org et la solution forêt Miyawaki mais aussi plus ambitieuse, Nutreets.
Ce simple début d’énoncé montre tout l’intérêt de coopérer pour se répartir les tâches à plusieurs territoires.
A partir de là, la vision partagée qui commence à se construire permet de renverser le mode de faire en évaluant systématiquement les gisements de réduction de GES et la part que peuvent prendre les solutions pour les exploiter, comme on exploite une mine.
3-Quelles organisation et ressources humaines ? Esquisse.
4- lancement
Le lancement pourrait prendre la forme d’une déclaration de l’urgence climatique en conseils municipaux et de la décision de compter carbone pour agir, selon la démarche opérationnelle co-construite au sein d’Agirlocal.
Le site www.agrilocal.org et le livre-outil « Penser la menace climatique, le temps des solutions » la développent ; un résumé à l’intention des décideurs et le communiqué de presse, la présentent en 2 pages : https://agirlocal.org/recto-verso-resume-a-lintention-des-decideurs-livre-outil/
Jean-Michel Vincent
Nous avons commencé à solliciter quelques établissements d’enseignement supérieur pour contribuer à l’ingénierie publique tiers de confiance.
https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/09/20210704-Intelligence-territoriale.pdf
Mais aussi à solliciter lycée, collèges et école pour alimenter la dynamique locale.
La solution de l’école d’Ennery est particulièrement démonstrative : https://agirlocal.org/eco-ecole-ennery/
Cette note de mise en mouvement des acteurs locaux peut vous inspirer : 20220915 AL sur l’Hautil+
V20220922
Appel à solutions locales efficaces
Pragmatiquement, notre association qui peut être la vôtre aussi, continue d’identifier et passer en jury des solutions : l’appel est désormais permanent afin de recueillir la cinquantaine de solution visées. Pour y répondre : fiche-de-candidature
L’adresse de rendu est 50projets@agirlocal.eu (et non pas .fr)
Pour prendre connaissance du contexte du premier appel (début 2021) :
Les statuts ont réservé des places au conseil d’administration pour les porteurs de solutions ; https://agirlocal.org/agirlocal-creation-et-appel/
Nous avons commencé à solliciter quelques établissements d’enseignement supérieur pour contribuer à l’ingénierie publique tiers de confiance.
https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/09/20210704-Intelligence-territoriale.pdf
Il reste à solliciter lycée, collèges et école pour alimenter la dynamique locale ; nous avons commencé en cette année 2022.
Clé de l’efficacité locale, Agirlocal
Retourner à la page d’accueil pour une vue d’ensemble : www.agirlocal.org
Cliquez sur le tableur bleu de votre région dans la liste ci-dessous, un exemple de calcul régional-départemental-intercommunal-communal apparait. Téléchargez le pour évaluer l’empreinte carbone de votre commune, intercommunalité, département.
Puis revenez à la page mode de calcul des émissions à la commune pour suivre le mode d’emploi : https://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/
Liste des tableurs par région
(hors Mayotte, faute de données INSEE) :
Auvergne-Rhône-Alpes-Lyon V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Bourgogne Franche-Comté-Tramayes V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Bretagne-Rennes V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Centre Val de Loire-PNR Brenne-Lurais V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Corse-Ajaccio V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Grand est-Mulhouse V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Guadeloupe-Pointe-à-Pitre V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Guyane-Cayenne V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Hauts de France-Lille V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Île-de-France-Jouy le Moutier V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
La Martinique-Fort de France V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
La Réunion Saint Denis V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Normandie-Le Havre V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Nouvelle Aquitaine – La rochelle V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Occitanie- Hautes Terres d’Oc-Brassac V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Pays de la Loire-Nantes V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune
Provence-Alpes-Côte d’Azur-Marseille V2019-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune