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POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Carbone les jeunes forment les élus

COMPTER CARBONE
les jeunes forment les élus

La note Cergy-Pontoise démonstrateur territorial présent une façon de lancer  la transition sur un territoire méthodiquement: compter carbone et agir

20220915 Agirlocal Cergy-Pontoise démonstrateur

La note jury en 20 lignes est le volet compter carbone de ce lancement

Note jury Compter Carbone les jeunes forment les élus

la fiche de candidature est la réponse à l’appel Agirlocal

20231212 fiche candidature CC les jeunes forment les élus

le texte illustré de la présentation aux lycéens est l’outil d’intervention dans les lycées (en 2 fois une heure)

20221213 texte illustré intervention Lycée de l’Hautil

la présentation aux élus est le ppt qui a servi à une première formation de 2 heures. L’idée est de reprendre ensuite le dialogue, élargi aux conseils des anciens et des jeunes, avec un point d’étape à 6 mois avec les mêmes élus: qu’est-ce qui a été déclenché, avec qui, sur quoi ?

20231116 présentation aux élus de Jouy le Moutier

 

Moi Président 201704

Selon les scientifiques du climat, nous les humains, créons si massivement le changement climatique que nous en faisons une menace à un horizon qui se rapproche dangereusement : mais puisque nous sommes le problème, par milliards, nous sommes aussi la solution.

Moi Président, je ferais le nécessaire pour que les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux puissent contrer à leur niveau le changement climatique, là où chacun vit et peut en décider.

Moi Président je dirais : « pour écarter la menace climatique efficacement nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir efficacement, là où nous habitons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre ; ce à quoi nous tenons.»

Moi Président je dirais : « ici en France, nous sommes 30 millions à pouvoir en décider, autant que de ménages, et parmi eux de chefs d’entreprise et d’élus locaux. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants.

« Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir :

Pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune. Elles n’existent pas aujourd’hui, sauf en Île de France. Pas plus que des financements pour les petits projets. 

Moi Président Je m’engage à vous fournir ces données publiques locales pour que vous puissiez bâtir des projets locaux, seuls ou ensemble ; des projets dont vous puissiez par vous même juger de l’efficacité. Je m’engage à vous aider à construire ces projets ; je m’engage à financer ceux de ces projets locaux qui sont innovants et reproductibles. 

Pour les reproduire et bénéficier de l’expérience des autres, Les grandes régions sont un atout. Nous avons le devoir d’y être exemplaire, d’échanger avec les autres régions à l’international sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui  permettrons d’écarter à nous tous la menace climatique. Je m’engage à construire une vitrine à projets efficaces, nationale, avec les habitants, les entrepreneurs, les élus qui les portent, à bâtir avec vous une intelligence collective qui les fasse fructifier.

Nous sommes le problème, nous sommes la solution. »

Ah, j’oubliais, je ne suis pas candidat ; alors, voilà 5 questions pour jauger votre candidat à la prochaine élection . N’hésitez pas à les lui envoyer et demander une réponse.

Et puis, il n’y a pas que les présidentielles dans la vie, il y aussi les législatives, un peu plus loin les municipales, puis les régionales et les départementales.

Trop loin ? Vous avez raison, questionnez vos élus. Ils sont en place.

Ce qui ne vous exonère pas d’agir sur les manettes que vous pouvez actionner :

agirlocal.org fournit des outils et une démarche pour permettre aux habitants, entrepreneurs et élus locaux que vous êtes de s’emparer de façon efficace de la transition énergétique, écologique : cette démarche consiste à faire des actions, des projets, démonstrateurs, reproductibles de nombreuses fois sur des gisements identifiés. Vous en trouverez quelques uns sur ce site, vous en avez peut-être faits d’autres, partageons les.

Et pour financer vos projets, vous trouverez aussi de quoi dégager des économies par de petits changements de comportements, comme habitantentrepreneur, élu :

C’est fou ce que penser carbone à chaque prise de décision peut vous aider à faire des économies

A vos manettes.

                                                                                                                         Jean-Michel Vincent


D’un ministre isolé à un ministre soutenu ?

Le 2 septembre 2018

Madame ou Monsieur le futur Ministre en charge de l’écologie,

Nicolas Hulot a dit combien il s’est trouvé isolé pour combattre la menace climatique à la hauteur des enjeux. Il n’est pas impossible que vous vous retrouviez dans la même situation. Aussi je me permets d’attirer votre attention sur le fait que 30 millions de familles, 5 millions d’entrepreneurs et un bon demi million d’élus locaux ignorent leur impact local en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Il est donc peu étonnant que nous soyons aussi peu efficaces et motivés pour contrer à bon escient la menace climatique ; et vous bientôt aussi isolé que votre prédécesseur.

Nous estimons normal de connaître grâce à l’INSEE, la population, l’emploi et bien d’autres choses, commune par commune, ce n’est pas le cas de nos émissions de CO2. Pas plus que nous ne connaissons sur nos communes une douzaine d’indicateurs directement issus des 6 enjeux majeurs repérés il a plus de 10 ans lors du Grenelle de l’environnement : par exemple l’indice de développement humain, la distance domicile travail, les kwh/m2 de nos bâtiments, le potentiel de biodiversité. Sauf en Île de France.

J’étais alors directeur de la stratégie et du développement durable auprès du Préfet directeur régional de l’équipement. Il m’avait demandé de « faire que ça arrive ». Avec plusieurs milliers d’acteurs locaux, nous avons alors construit un outil de mobilisation des habitants, entrepreneurs et élus locaux qui leur donne la mesure de leur impact sur la planète à la commune, là où ils vivent et donc là où ils peuvent en décider : en douze lignes d’actions et indicateurs, cet outil simple permet de construire localement une vision partagée et organiser localement l’objectif zéro carbone mais aussi veiller au bien être ou à la biodiversité. Il a été validé par l’association des maires Île de France. Si vous habitez l’une des 1300 communes franciliennes, vous pouvez tirer un portrait de votre commune en quelques clics : https://www.agirlocal.org/acceder-aux-indicateurs-et-cartes-de-chacune-des-1300-communes-franciliennes/

Des actions, projets et démonstrateurs reproductibles en ont été tirés à l’échelle de la Région comme le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération, à l’échelle de la ville comme les tiers lieux sur les gares ou à celle du quartier plus modeste mais potentiellement très efficace comme la rénovation énergétique de maisons groupées (il y en a 10 millions comme cela en France). Les développements et le potentiel de développements sont sans commune mesure avec ces quelques exemples.

Plus tard, à la demande du ministère et de l’ADEME, nous avons généralisé cet outil à la France métropolitaine, à l’AFNOR. Reste à calculer les indicateurs pour 36 000 communes comme nous l’avons fait pour les 1300 d’Île de France. J’attire en particulier votre attention sur un indicateur global de biodiversité fait avec le Museum national d’histoire naturelle. Il avait intéressé en son temps le commissariat général au développement durable. Et puis « l’environnement, ça commence à bien faire » a dit un président de la république. Le commissariat a renoncé. D’autres avec.

Pour que ce travail ne se perde pas, nous avons continué, autant que faire se peut. D’une enquête faite après mon départ par la Direction régionale, au début 2013, il est ressorti que cet outil était connu de la moitié des décideurs et utilisée par un quart. Sans un euro de subvention.

En 2014, j’ai documenté et porté tout cela sur internet en mode 20 lignes, 2 pages, 20 pages selon le temps et l’intérêt de chacun: www.agirlocal.org . J’y ajoute de temps en temps un article à la une. Cette fois, il s’agit d’un atelier international que nous montons depuis 2 ans sur « la vie dans les métropoles au XXIème siècle ». Si vous avez encore le temps de lire 4 pages illustrées, vous y trouverez un article qui vous permettra d’examiner l’état de réflexion collective à laquelle nous sommes parvenus. Il propose de jouer le bien être contre le climat, pose le fait que nous sommes le problème et donc la solution et enfin apporte des solutions concrètes, collectivement élaborées au fil du temps par ceux qui pourraient vous soutenir. https://www.agirlocal.org/la-vie-au-xxieme-siecle-court/

Mais vous savez tout cela, le tout est d’en décider :

Dans un premier temps, la mise à jour des données serait pour l’Île de France un progrès notable et très peu couteux. La généralisation à la France demanderait plus de travail mais mettrait la France, en moins d’un an, en pointe sur ce type de dynamique, à la veille de nouveaux mandats municipaux.

Bien des acteurs locaux ont inventé des projets sans cet outil, perfectible cela va de soi, mais il a une valeur ajoutée supplémentaire à la détection des actions efficaces : il permet de converger sans avoir à se coordonner. Y ajouter une liste de gisements de réductions des émissions de CO2 et une vitrine à projets nous permettraient d’agir localement à la hauteur des enjeux

Cela ne suffirait pas pour se hisser à la hauteur des enjeux mais serait un grand pas; vous auriez de quoi convaincre d’agir une trentaine de millions de familles dont les entrepreneurs et les élus, parmi lesquels les plus motivés se demandent « et maintenant on fait quoi ? » Seuls ou ensemble. Mobiliser 30 millions d’acteurs contre la menace climatique, ajoutés à un ministère, des arbitrages et des lois, cela vaut la peine d’essayer, non?

Evidemment, il y a peu de chance que vous lisiez ce message ; aussi, dès que je connaitrai votre nom, Madame ou Monsieur le ministre, je vous écrirai, par acquit de conscience.

Cette lettre sera probablement dérisoire. Lecteurs de ce post, il nous faut d’abord compter sur nous : relayez, partagez. Si nous faisons un score, nous serons entendus, jusque dans les ministères, bardés de lobbyistes : 43 sur 350 conseillers du gouvernement si j’en crois France 2. Et peut être, la ou le futur ministre lira ce post et s’en servira, soutenu.

introduction à un échange citoyen

Nous avons peu de temps pour un sujet vital aussi je vais énoncer quatre constats et les illustrer en 10 minutes, pour laisser la place à l’échange.

1- La menace climatique a tellement grandie que les scientifiques du climat nous disent que notre pronostic vital est engagé. Comme un docteur qui vous prend au SAMU. Il ne reste que 2 mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement. Ca urge.

2-  Quand notre pronostic vital est engagé, on s’en occupe sérieusement n’est-ce pas ? Sérieusement cela veut dire qu’on ne peut pas se contenter de faire de l’écologie décorative.

3-  La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions, réelles et sérieuses. Pour une raison simple, nous sommes le problème, nous sommes donc la solution.

4-  Mais car il y a un mais, y arriver demande de changer radicalement nos façons de penser, de décider et d’agir. C’est ce que je vous invite à faire :

1-Notre pronostic vital est engagé. Dit en termes scientifiques, nous avons franchi le seuil des 415 ppm pour la première fois en mai dernier. Cela veut dire que nous avons enclenché les 1 ,5° de réchauffement de l’atmosphère. Les parties par million c’est comme la fièvre, nous avons 40°C de fièvre, il faut se dépêcher d’aller à l’hôpital. Mais il y a pire il ne reste que deux mandats municipaux, deux, avant de franchir le seuil des 450ppm qui déclenche les 2°C de réchauffement. Et là c’est 42°C de fièvre.

Pour le dire crûment, pensez vous pouvoir boucler vos fins de mois dans un monde dévasté par le changement climatique ? Pensez vous pouvoir garder votre niveau de vie, vos retraites dans un monde ravagé par les inondations, les sécheresses, les incendies, les ouragans ?

A l’inverse et tout aussi nettement, réduire nos émissions ne fait pas qu’écarter la menace climatique, cela donne du pouvoir d’achat, ici et maintenant ; pour une raison simple, les énergies fossiles ne sont pas gratuites.

2-Prendre la menace climatique au sérieux, cela veut dire s’attaquer aux causes : nos émissions de gaz à effet de serre. Pensez vous sérieusement pouvoir réduire vos émissions en ignorant à combien elles se montent aujourd’hui, là ou nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider ? A Jouy, notre empreinte carbone, empreinte comme un pied dans le sable et carbone comme le matériau qui fait effet de serre, c’est 180 000 TCO2e par an. La nourriture compte pour 33%, nos déplacements 30 %, nos bâtiments 19%, la production d’énergie pour 12%. Alors nous pouvons faire un diagnostic simple :

Un candidat qui ne fonde pas son programme sur l’empreinte carbone de la commune pour la réduire massivement ne prend pas la menace climatique au sérieux.

Un candidat qui ne fonde pas son programme sur l’urgence climatique ne prend pas la menace climatique au sérieux.

3-La bonne nouvelle car il y en a une, c’est qu’il y a des solutions efficaces qui créent de l’emploi et donnent du pouvoir d’achat. Ces solutions ne se trouvent évidemment pas dans les grands projets qui demandent 20 ans pour être réalisés : ils arriveront trop tard. Une tonne de CO2e une fois émise reste un siècle dans l’atmosphère ; conséquence : il nous faut faire le plus facile, le moins cher, le plus efficace d’abord.

Nous avons donc besoin de décisions faciles d’abord, de petits projets ensuite, qui économisent ou stockent du C02 : des petits projets massivement reproductibles, vite.

Nous pouvons les mener à bien, faire notre part, ici, à Jouy : 80% des émissions sont le fait de la classe moyenne et supérieure mondiale à laquelle même les plus pauvres en France appartiennent ; C’est choquant de dire ça mais c’est vrai ; nous faisons partie des 2 milliards de personnes les plus riches de la planète qui émettent 80 % des gaz à effet de serre. Evidemment plus on gagne d’argent plus on peut réduire nos émissions, seul et ensemble.

Seul et ensemble, cela demande un peu d’explications : seul, cela ne tient qu’à chacun de nous. La moitié de nos émissions peut être réduite sans rien demander à personne, dans les 4 champs d’action efficaces cités : nourriture, transports, bâtiments et production d’énergie.. Allez sur agirlocal.org vous y trouverez un numéro spécial Vivre à Jouy qui suggère des tas de solutions. Ensemble, c’est l’autre moitié des émissions. Agir ensemble, dans les mêmes 4 champs d’action, cela se comprend facilement : je ne peux pas acheter bio s’il n’y a pas de vendeur à côté de chez moi, ni covoiturer s’il n’y pas de covoitureurs aux heures où je rentre. Je ne peux pas prendre un vélo pour aller à la gare s’il n’y a pas de parcours vélo pour y aller, je ne peux pas faire venir le travail à moi s’il n’y a pas de tiers lieu, à côté de chez moi où télé-travailler 1 à 2 jours par semaine et éviter 2H de transport par jour d’utilisation.

Autrement dit, nous avons besoin de changer un peu notre territoire. Un peu car clairement, dans le temps qui reste, le neuf n’est pas un enjeu. 95 % des émissions à 10 ans d’ici seront le fait de nos territoires tels qu’ils sont aujourd’hui. Nous avons besoin de changer les productions et les consommations locales, les flux de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de notre territoire, à peu près tel qu’il est ; ce que l’on peut appeler son métabolisme. Deux exemples :

Exemple 1 : il y a 1250 ha de zone agricole à Cergy-Pontoise, une grande partie sur Jouy. 1250 ha, et 75 emplois agricoles. Si on passe à la permaculture, c’est un emploi à l’hectare, soit un millier d’emplois supplémentaires.

Exemple 2 : nous avons mené avec succès un projet de rénovation énergétique groupé au Valmoutier. Groupé pour être efficace, groupé pour ne pas se faire avoir par les marchands de soupe, groupé pour avoir plus de prestations pour moins d’argent. Il a fait la démonstration de son efficacité. Il y a 20 000 logements comme ceux là à Cergy-Pontoise, 10 millions en France.

Allez voir le kit transition sur mon site agirlocal.org ; il présente des solutions pour les projets à faire ensemble. https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

4-Dernier des 4 constats, changer. Pour mettre en oeuvre ces solutions, en inventer, nous devons sortir de la routine, changer radicalement nos façons de penser, décider et agir.

a-Penser : penser émission carbone avant chaque prise de décision aussi facilement que l’on compte en euros. Qui ne pense pas euros à chaque achat, d’une voiture ou de sa chaudière ? A l’expérience, il est plus facile de compter carbone que de compter euros.
b-Décider : Ne pas décider sans se poser la question des émissions de cette décision : qu’il s’agisse d’acheter une boite de petits pois au centre commercial, de votre prochain déplacement professionnel ou du choix du prestataire des cantines.

Il y a un critère simple pour choisir entre deux investissements : la TCO2e économisée à l’euro investi. Il a une qualité, être fédérateur : parce qu’il est factuel, facile à comprendre, facile à expliquer.

c-Agir : Se pourrait-il que l’on puisse réduire nos émissions et les inégalités en gagnant du pouvoir d’achat, de l’emploi, dans une économie prospère, avoir moins, paraître moins mais vivre mieux ? La réponse est oui, en menant à bien des projets à la bonne échelle de territoire. Par exemple, la nourriture, les écomatériaux, les écoénergies poussent à la campagne et sont consommées en ville. Nous devons donc agir ensemble, PNR du Vexin et Cergy-Pontoise. Agir autrement donc, parce que nous ne nous en sortirons qu’en coopérant.

Je vous invite à aller voir le site agirlocal.org pour y trouver beaucoup d’autres solutions et apprendre à compter carbone en une page. Les travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux sur 15 ans y sont compilés, présentés, hiérarchisés. Reproduire ce que d’autres ont fait avec succès peut nous faire gagner ce qui manque le plus, le temps. Rien ne nous empêche d’en inventer d’autres, surtout s’ils sont plus efficaces.

Avec cette idée forte : Rien qu’en changeant un peu nos comportements, nous pouvons réduire de 10 à 20% nos émissions.
Et réduire d’un tiers nos émissions nous ferait gagner 8 à 10 ans de plus pour agir. https://www.agirlocal.org/

Solutions partagées Agirlocal

En 20 lignes par solution:

Moi Président Macron

Selon les scientifiques du climat, nous les humains, créons si massivement le changement climatique que nous en faisons une menace à un horizon qui se rapproche dangereusement : mais puisque nous sommes le problème, par milliards, nous sommes aussi la solution.

Aucun politique n’a dit, le Président Emmanuel Macron peut-être ?

» Je ferais le nécessaire pour que les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux puissent contrer à leur niveau le changement climatique, là où chacun vit et peut en décider ».

« Pour écarter la menace climatique efficacement nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir efficacement, là où nous habitons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre ; ce à quoi nous tenons.»

« Ici en France, nous sommes 30 millions à pouvoir en décider, autant que de ménages, et parmi eux de chefs d’entreprise et d’élus locaux. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants ».

« Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir :

Pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune. Elles n’existent pas aujourd’hui, sauf en Île de France. Pas plus que des financements pour les petits projets.

Je m’engage à vous fournir ces données publiques locales pour que vous puissiez bâtir des projets locaux, seuls ou ensemble ; des projets dont vous puissiez par vous même juger de l’efficacité. Je m’engage à vous aider à construire ces projets ; je m’engage à financer ceux de ces projets locaux qui sont innovants et reproductibles.

Pour les reproduire et bénéficier de l’expérience des autres, Les grandes régions sont un atout. Nous avons le devoir d’y être exemplaire, d’échanger avec les autres régions à l’international sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui  permettrons d’écarter à nous tous la menace climatique. Je m’engage à construire une vitrine à projets efficaces, nationale, avec les habitants, les entrepreneurs, les élus qui les portent, à bâtir avec vous une intelligence collective qui les fasse fructifier.

Nous sommes le problème, nous sommes la solution. »

Ah, j’oubliais, il faut au moins une majorité de projet à l’assemblée nationale ; alors, voilà 5 questions pour jauger votre candidat à la prochaine élection. N’hésitez pas à les lui envoyer et demander une réponse.

Et puis, il n’y a pas que les présidentielles et les législatives dans la vie, il y aussi, un peu plus loin les municipales, puis les régionales et les départementales.

Trop loin ? Vous avez raison, questionnez vos élus. Ils sont en place.

Ce qui ne vous exonère pas d’agir sur les manettes que vous pouvez actionner :

www.agirlocal.org fournit des outils et une démarche pour permettre aux habitants, entrepreneurs et élus locaux que vous êtes de s’emparer de façon efficace de la transition énergétique, écologique : cette démarche consiste à faire des actions, des projets, démonstrateurs, reproductibles de nombreuses fois sur des gisements identifiés. Vous en trouverez quelques uns sur ce site, vous en avez peut-être faits d’autres, partageons les.

Et pour financer vos projets, vous trouverez aussi de quoi dégager des économies par de petits changements de comportements : comme habitant  entrepreneur  élu local

C’est fou ce que penser carbone à chaque prise de décision peut vous aider à faire des économies

A vos manettes.

Jean-Michel Vincent

Nicolas Hulot

 

Monsieur le Ministre de la transition écologique et sociale, cher Nicolas Hulot, j’avais eu l’occasion de vous poser une question à un mardi de l’ESSEC : pourquoi l’Etat ne fournit-il pas aux habitants, aux entrepreneurs, aux élus locaux, leur impact sur la planète, là où ils vivent c’est à dire là où ils peuvent en décider. J’ajoutais que j’avais fait ce travail depuis la direction régionale de l’équipement Île de France comme directeur de la stratégie et du développement durable, avec plusieurs milliers d’acteurs. L’outil résultant avait été validé par l’association des maires Île de France. Mais cet outil fabriqué, @d aménagement durable, était resté sans mise à jour depuis. De même que sa généralisation que j’avais conduite à l’AFNOR avec plus de 80 acteurs techniciens et élus, était restée sans suite.

Vous aviez acquiescé en promettant de le demander à un membre du gouvernement.

Vous êtes aujourd’hui le Ministre.

Allez vous dire quelque chose comme :

« Selon les scientifiques du climat, nous les humains, créons si massivement le changement climatique que nous en faisons une menace à un horizon qui se rapproche dangereusement : mais puisque nous sommes le problème, par milliards, nous sommes aussi la solution. »

» Je ferais le nécessaire pour que les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux puissent contrer à leur niveau le changement climatique, là où chacun vit et peut en décider ».

« Pour écarter la menace climatique efficacement nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir efficacement, là où nous habitons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre ; ce à quoi nous tenons.»

« Ici en France, nous sommes 30 millions à pouvoir en décider, autant que de ménages, et parmi eux de chefs d’entreprise et d’élus locaux. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants ».

« Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir :

Pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune. Elles n’existent pas aujourd’hui, sauf en Île de France. Pas plus que des financements pour les petits projets.

Je m’engage à vous fournir ces données publiques locales pour que vous puissiez bâtir des projets locaux, seuls ou ensemble ; des projets dont vous puissiez par vous même juger de l’efficacité. Je m’engage à vous aider à construire ces projets ; je m’engage à financer ceux de ces projets locaux qui sont innovants et reproductibles.

Pour les reproduire et bénéficier de l’expérience des autres, Les grandes régions sont un atout. Nous avons le devoir d’y être exemplaire, d’échanger avec les autres régions à l’international sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui  permettrons d’écarter à nous tous la menace climatique. Je m’engage à construire une vitrine à projets efficaces, nationale, avec les habitants, les entrepreneurs, les élus qui les portent, à bâtir avec vous une intelligence collective qui les fasse fructifier.

Nous sommes le problème, nous sommes la solution. »

 Monsieur le Ministre, vous savez le peu de temps qui reste pour revenir à l’équilibre. Vous êtes de ceux qui savent. Vous êtes de ceux qui croient ce qu’ils savent. Vous êtes homme à nous permettre de passer beaucoup plus efficacement à l’action.

Evidemment, ceci  ne nous  exonère pas, nous, habitants, entrepreneurs, élus locaux d’agir sans attendre sur les manettes que nous pouvons actionner et beaucoup ne s’en privent pas :

Le présent site cherche à faire sa part; www.agirlocal.org fournit des outils et une démarche pour permettre de s’emparer de façon efficace de la transition énergétique, écologique : cette démarche consiste à faire des actions, des projets, démonstrateurs, reproductibles de nombreuses fois sur des gisements identifiés.

Quelques uns se trouvent sur ce site, les uns et les autres en ont faits d’autres, partageons les.

Et pour financer sans attendre nos projets locaux à nous, il y a aussi de quoi dégager des économies par de petits changements de comportements, comme habitant , entrepreneur , élu local

C’est fou ce que penser carbone à chaque prise de décision peut aider à faire des économies

A nos manettes.

Jean-Michel Vincent

PPE et photovoltaïque dans les zones d’activité

En juin 2017 nous avons rendu un travail de 9 professionnels trentenaires sur le devenir des Zones d’activités dans lequel se sont impliqués l’Etablissement public foncier IDF, la Caisse des dépôts, Grand Paris Aménagement, Icade et Arep ainsi que deux territoires, Cergy-Pontoise et Plaine Commune.

Parmi les 10 fiches actions produites, le potentiel photovoltaïque des toits des bâtiments de ces zones d’activité est pointé : il est, en Île de France, de l’ordre de grandeur de la consommation des grandes industries et des PME-PMI (source RTE). Etendu à la France, il est de l’ordre de grandeur de la production annuelle de 17 réacteurs de 900 GW:20171004 Potentiel photovoltaïque ZA

A l’occasion de ce travail, les jeunes professionnels se sont constitués en association: https://www.collectifpointvirgule.com/about

Nous écrivions alors à l’Elysée : ce projet de transition écologique et solidaire, à construire, est d’intérêt national.

Avec le PPE, Il semble que nous y soyons.

les 10 fiches action : https://bit.ly/2U1VG4K

pourquoi agir local

9 novembre 2020

Pourquoi agir local ?


« Lavez vous les mains et tout ira bien »

Graeme MacKay et un dessinateur argentin; source INTA, texte imv

La démarche agir local, repose sur un constat et une ouverture :

25 COP et 15 ans de politiques nationales de transition n’ont pas arrêté les émissions de gaz à effet de serre. Elles croissent en France comme le constate le Haut Conseil pour le Climat.

C’est pourquoi il est proposé d’emprunter un chemin que nous avons pas essayé : l’action locale, méthodique, outillée, massive; Pour contrer à son niveau la menace climatique.

Ce qui n’exclut évidemment pas les actions internationales et nationales mais vise à les compléter en s’articulant avec elles, en mode projet, locaux, efficaces.

La démarche agirlocal a plusieurs vertus : l’acceptabilité est discutée sur les lieux de vie, les projets sont à portée de décision locale, les gains de pouvoir d’achat, de bien être et d’emplois aussi. les lobbies auront plus de mal à la contrer.

Cette démarche, agir local, demande de créer les conditions de son efficacité

A l’expérience, pour être efficace, l’action locale demande une ingénierie publique tiers de confiance et une vitrine à projet.

– L’ingénierie publique pour franchir les falaises techniques, institutionnelles, financières qui se dressent devant les acteurs des projets locaux.

– La vitrine à projets pour ne pas réinventer l’eau sucrée aux quatre coins des territoires.

Ce que je vous propose de construire.

Cette construction des conditions d’efficacité ne part pas de zéro ;

Elle est commencée de longue date, avec l’ingénierie publique tiers de confiance développée dans plusieurs institutions et associations depuis une vingtaine d’années mais aussi avec le site  www.agirlocal.org  ébauche d’une vitrine à projets notamment de trois projets démonstrateurs et trois douzaines de projets ; pour autant les moyens engagés, ne sont plus à la hauteur de l’urgence climatique et plus encore ils ne sont pas organisés pour faire masse.

La démarche d’identification nationale de 50 projets locaux efficaces et leur mise en vitrine est une étape clé à franchir en ce sens : les éléments de cet appel sont développés sur : https://agirlocal.org/pour-un-appel-a-projets-efficaces/

Jean-Michel Vincent

Solutions climat: ESSEC 4/2/2020

Élus, étudiants, associations, citoyens, entreprises venez débattre des meilleures solutions à mettre en place pour diminuer massivement les émissions de GES et amorcer la transition énergétique dans le Val d’Oise ! Le débat portera sur le financement de la transition et des solutions locales concrètes.

Avec
– Bruno Lechevin, Ancien Président de l’ADEME, Délégué général Agir pour le climat et du Pacte Finance-Climat www.pacte-climat.eu/fr/
– Jean-Michel Vincent, Délégué Val d’Oise d’Agir pour le Climat, auteur du site www.agirlocal.org,

Les 25 COP et les politiques nationales depuis le Grenelle de l’environnement ont fait la démonstration de leur nécessité mais aussi de leurs limites, sans actions locales efficaces, massives. Les dernières élections ont montré de leur côté l’intérêt grandissant de nos concitoyens pour l’écologie, toutes opinions politiques confondues.

Pour autant, les projets locaux de transition écologique, énergétique ne sont pas systématiquement finançables, faute d’un temps de retour sur investissement suffisamment court.

Cette conférence-débat est l’occasion de prendre position tant sur le pacte Finance-Climat que sur la nécessité d’articuler initiatives locales et décisions de gouvernement à toutes les échelles de territoire, en facilitant le développement des projets locaux. Elle est l’occasion de mettre en vitrine les solutions de transition, efficaces, tant financières qu’opérationnelles, développées ou programmées, en Val d’Oise et ailleurs.

Elle peut être un début d’organisation locale, méthodique et massive, pour le climat.

Conférence ouverte à tous – merci d’indiquer votre participation à l’événement  par mail à https://www.agirlocal.org/conference-debat-essec/

18h30 – 20h30 – Grand Amphithéâtre de l’ESSEC
3 avenue Bernard Hirsch, Cergy.

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

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