Sélectionner une page

Agir Local

POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Non classé

Communication création Facebook


Pourquoi créer une association Agirlocal ?

C’est une bonne question : Pourquoi rassembler des citoyens, des entreprises, des institutions comme des communes, la Banque des Territoires, l’enseignement supérieur ?

Parce qu’on n’a plus le temps. La menace climatique est là. Selon les scientifiques du climat, il reste une douzaine d’années (deux mandat municipaux) avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère ; irréversible disent-ils.

Alors pourquoi agir local ? Parce que nous pouvons en décider. Pour peu que l’on se réunisse pour organiser les compétences locales. Et déteindre les uns sur les autres. Sans attendre les grandes décisions internationales, la COP 26 en ce moment, ni les lois nationales. Elles ont fait la preuve de leur nécessité mais aussi de leur insuffisance.

Ce n’est pas une raison pour les ignorer, au contraire mais en France, 30 millions de citoyens, 5 millions d’entrepreneurs et un demi-million d’élus locaux ne seront pas de trop pour écarter la menace.

Agir local n’est plus une option. Nous avons créé l’association Agirlocal pour y arriver, ensembles ; avec pour commencer, 14 citoyens de tous âges, d’horizons et de métiers différents, actifs ou retraités ; les trois maires de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal, la Banque des Territoires, CY Cergy-Paris Université et l’ESSEC, (sous réserve de validation par leurs instances de décision).

Comment s’y prendre concrètement ?

Regardez Pasteur. Est-ce qu’il a ignoré les microbes pour inventer la vaccination ? Non, bien sûr. Nous c’est pareil. Les gaz à effet de serre, ce sont les microbes. Pour agir localement, efficacement, il nous faut apprendre à compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros. Et c’est plus facile.

Ensuite il faut trouver des projets locaux efficaces. Là, nous avons un allié de poids : économiser du CO2edéveloppe pouvoir d’achat, emploi et bien-être, réduit la pauvreté ; et permet d’investir dans le renouvelable, le vivre mieux, dirige la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation.

Développer des projets locaux efficaces, c’est comme prendre soin de soi, le goût des médicaments en moins. Mais quels projets ?

A quelques-uns, ici et là, avons fabriqué des projets locaux efficaces qui ont abouti. La preuve : en voici une liste, pas complète mais documentée. Sauf que nous ignorons ici ce que d’autres ont fait là, avec succès. Peut-on rester ignorant d’un traitement qui sauve ? Non.

Alors nous avons constitué une association pour lancer un appel à identification d’une cinquantaine de projets réussis. Pour que chacun, localement, puisse prendre ceux qui sont les plus adaptés à son territoire et les reproduire.

Ca va changer quoi ?

Je reviens à Pasteur : la vaccination, ça change quoi ? Les anticorps, le métabolisme de notre corps.

Nos territoires, c’est pareil. Il y a un métabolisme de nos territoires : ce sont les productions et les consommations locales, les flux entrants et sortants de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent.

On mange, on boit, on  travaille, on dort, on se distrait, on apprend et c’est comme ça qu’on émet des gaz à effet de serre, qu’on déforeste. Il nous faut faire autrement.

Et pour commencer en changeant, un peu, nos comportements : cela ne demande pas d’argent. Il y a 10-20% de gaz à effet de serre à gagner, autant d’argent que l’on peut réinvestir dans des projets plus coûteux comme l’isolation de nos bâtiments ou le vélo, pour faire mieux, gagner plus de pouvoir d’achat, d’emplois, de bien-être, de réduction des inégalités.

En fait, ce que l’on propose c’est d’agir dans 6 champs d’action : notre nourriture, nos déplacements, nos bâtiments, nos énergies ; mais aussi la biodiversité dont nous faisons partie et enfin l’éducation populaire et la formation. A l’expérience, chemin faisant, nous allons monter en compétence, nous enrichir les uns les autres.

Voilà ce qui va changer. Avec une cinquantaine de projets locaux efficaces que nous allons reproduire en les adaptant à nos territoires, partout en France et peut-être ailleurs. Pour changer le métabolisme de nos territoires. Là où nous vivons, là où nous en déciderons, avec ceux qui le veulent.

Cette démarche ne sort pas du chapeau d’un magicien. Elle se fonde sur les réflexions et travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux sur 15 ans, rassemblés, hiérarchisés et présentés sur un site vitrine créé en 2015 www.agirlocal.org

Il ne vous a pas échappé qu’il existe un institut Pasteur ; Pasteur c’est nous dès que l’on sait compter carbone ; l’institut Pasteur, c’est  Agirlocal, nous mais organisés, en mode efficace.

Si vous voulez en être, où que vous soyez en France ou ailleurs, une adresse pour adhérer : contact@agirlocal.eu Pour en savoir plus sur les fondateurs et plus tard, sur vos adhésions, https://agirlocal.org/liste-des-fondateurs-et-associes/

En savoir plus sur la démarche (En deux pages) : https://agirlocal.org/com-creation-agirlocal-linkedin/

Pourquoi-comment agir local, Comment transposer 50 projets sur mon territoire ? (En deux pages) : https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

Sans attendre, nous lançons (demain si tout va bien) l’appel national à identification d’une cinquantaine de projets locaux efficaces.

Réussir, ensemble, ça vous tente ?

Pour le Collectif,

Le Président d’Agirlocal

Jean-Michel Vincent

 

Communication création Agirlocal Linkedin

25 COP et plusieurs lois transition nationales ont fait la démonstration de leur nécessité et de leur insuffisance pour contrer la menace climatique sans action locale méthodique, outillée, massive. Il suffit de voir la courbe publiée à l’occasion du 5ème anniversaire de la COP 21 pour mesurer l’ampleur de la tâche.

Ce chemin là, « penser local pour agir global », nous ne l’avons pas emprunté.

A l’expérience, localement nous avons un allié : économiser du CO2e développe pouvoir d’achat, emploi et bien-être, réduit la pauvreté ; et permet d’investir dans le renouvelable, le vivre mieux, dirige la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation : www.agirlocal.org

Aussi, devant la seule pénurie montante à laquelle nous avons à faire face pour contrer localement la menace climatique, le manque de temps, nous créons un collectif, l’association Agirlocal et nous vous proposons de vous joindre à ce collectif.

Un collectif, c’est-à-dire au lancement de la démarche :

  • 14 citoyens de tous âges, d’horizons et de métiers différents, actifs ou retraités
  • 6 acteurs institutionnels  : les trois maires de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal, la banque des territoires, CY Cergy-Paris Université et l’ESSEC lesquelles se rassemblent dans CY Alliance ; (sous réserve de validation par leurs instances de décision).

Pour agir localement, ensemble, c’est-à-dire là ou nous pouvons chacun en décider et avoir un impact.

Pour agir efficacement, ensemble, avec :

– une vision opérationnelle de la menace climatique,

– l’organisation de compétences territoriales qui, à ce jour, s’ignorent plus ou moins,

– la mise en vitrine systématique de projets démonstrateurs efficaces, à impact carbone démontré, invisibles aujourd’hui ;

De la maison à la région, dans le temps qui reste : deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Pour combler cet impensé collectif de l’action locale méthodique, outillée, massive, par le développement de notre intelligence collective ; sans exclure donc l’articulation avec les niveaux nationaux et l’international mais au contraire en allant au devant.

Et pour cause :

La construction de cette intelligence collective a un objectif concret : changer le métabolisme des territoires ; métabolisme entendu comme les productions et les consommations locales, les flux entrants et sortants de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui émettent massivement des gaz à effet de serre, nourrissent la menace climatique.

Cette démarche est expérimentée : elle s’inscrit dans la continuité de réflexions et travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux sur 15 ans, rassemblés, hiérarchisés et présentés sur un site vitrine créé en 2015 www.agirlocal.org

Cette démarche est :

– Méthodique parce que nous avons collectivement une obligation de résultat. D’où un appel national à identification de 50 projets locaux efficaces à impact carbone démontré ; pour mise en vitrine et partage.

– Progressive parce que réunir citoyens, entreprises, élus et leurs institutions l’exige. Les uns pour s’investir, les autres pour présenter cette proposition à leurs instances de décision. Tous pour s’organiser et agir.

– Massive parce que dans le temps qui reste, deux mandats municipaux, la mise en mouvement de 30 millions de familles dont 5 millions d’entrepreneurs et un demi-million d’élus locaux, articulée avec l’action de quelques milliers de décideurs n’est plus une option. Il ne tient qu’à nous de la mettre en œuvre.

Sans attendre, nous lançons cette semaine l’appel national à identification d’une cinquantaine de projets locaux efficaces.

Pourquoi-comment agir local, Comment transposer 50 projets sur mon territoire ? (En deux pages) : https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

Si vous voulez en être, où que vous soyez en France ou ailleurs, une adresse pour adhérer : contact@agirlocal.eu

Pour en savoir plus sur les fondateurs et plus tard, sur vos adhésions, https://agirlocal.org/liste-des-fondateurs-et-associes/

Réussir, ensemble, ça vous tente ?

Pour le Collectif,

Le Président d’Agirlocal

Jean-Michel Vincent

appropriation 50 projets

9 octobre 2020

50 projets de réduction de CO2e,

Locaux, efficaces

Etat des lieux

Belle motion de synthèse que ce dessin à deux auteurs (le cartoonist canadien Graeme MacKayet un dessinateur argentin; source INTA). La petite phrase en bas en anglais c’est « lavez vous bien les mains et tout ira bien ».

Avec notre usine citoyenne de fabrication de masques nous avons vu que l’on pouvait contrer la première vague de Covid à notre niveau ; 600 volontaires, 40 000 masques produits et distribués en 10 semaines, lorsqu’il y avait pénurie ; et que le gouvernement disait que ça ne servait à rien. 13 millions si cette usine citoyenne avait été généralisée au territoire national. Là était l’enjeu d’une articulation locale-nationale, enjeu que l’on va retrouver pour contrer la changement climatique : 40 000- 13 millions.

Les deux autres vagues ont une caractéristique : on peut traiter la crise économique par la crise climatique. Retourner une vague contre l’autre en quelque sorte. Je vais y revenir.

Je vous montre d’abord la même image mais faite par les scientifiques du climat : nous en sommes à déclencher un réchauffement de 1,5°C ; nous sommes près d’entrer dans le rouge. A deux mandats municipaux d’ici ; ce mandat qui commence et le suivant.

Voilà la situation. Soit on s’en lave les mains ou on bidouille, c’est pareil ; soit on prend le changement climatique à la hauteur des enjeux, à la hauteur de la vague.

Prendre le changement climatique à la hauteur des enjeux, retourner une vague contre l’autre, cela consiste à réduire de 80% nos émissions dans les deux mandats municipaux qui restent ; avec une cinquantaine de projets locaux efficaces, dans le plaisir de vivre.

je ne vais pas développer ce que nous avons à perdre à ne rien faire ou faire semblant de faire. L’actualité parle d’elle-même. Par exemple cette image des réfugiés des incendies sur la plage en Australie.

On peut se demander ce que l’on a à y gagner à développer 50 projets pendant ces deux mandats. Il se trouve que réduire nos émissions de CO2e à coup de projets locaux efficaces fait gagner du pouvoir d’achat et du bien être, fait monter en compétences les acteurs locaux, développe l’emploi local, diminue la pauvreté, invente une nouvelle forme de démocratie dans l’action.

Au bout, nous pouvons encore échapper à la vague climatique.

Mais c’est maintenant.

50 projets locaux efficaces, c’est ce que nous vous proposons ce soir de lancer sur Vauréal, Jouy le Moutier et Maurecourt. Méthodiquement, progressivement.

Comment ? En passant à l’action là où nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, du citoyen à la Région.

Avec qui ? Avec nous, les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux, avec les autres territoires et leurs forces vives, projet par projet, sans autre préalable que l’accord sur un projet et un territoire donnés.

Comment se reconnaître de territoire à territoire? En déclarant l’urgence climatique dans nos communes, nos territoires. On verra qui en est. On pourra échanger.

Avec quels projets ? Avec des petits projets car il est trop tard pour les grands projets, trop longs à mettre en œuvre dans le temps qui reste ; nous avons besoin de penser local pour agir global, d’inventer et reproduire méthodiquement des petits projets efficaces, massivement. Dans 4 champs d’action de réduction mesurablesnourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables et 2 champs d’action transverses biodiversité et éducation populaire-formation.

Faut-il réinventer 50 projets ? Non, de nombreux projets ont été menés à bien sur le territoire national (et ailleurs). C’est l’objet de cet appel : les identifier, mesurer leur efficacité locale et nationale ; les mettre en vitrine pour que chacun les adapte et les reproduise sur son territoire. En invente d’autres si nécessaire. Pour les incrédules, en voici une première liste ; elle va de l’idée de projet formulée à 3 démonstrateurs reproductibles : https://www.agirlocal.org/liste-50-projets/

Comment identifier les 50 projets ?  Cette note de méthode fournit une première liste de projets, des outils de mesure, une proposition d’organisation locale, une fiche type et un exemple de remplissage de la fiche : https://www.agirlocal.org/methode-identification-50-projets/

Comment partager et s’approprier localement ce projet global ? Cette note décrit les enjeux et les développe en 10 pages illustrées : https://bit.ly/395wCRp

D’où partir sur notre territoire ? De l’identification des 50 projets par 6 groupes élus-citoyens-fonctionnaires dans chacune des champs d’action nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables, biodiversité et éducation populaire-formation.

Avec un kit transition où l’on trouve quelques projets et de quoi s’informer et se former ; et cet indicateur simple, fédérateur, pour mesurer l’efficacité d’un projet: la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

Avec l’empreinte carbone de nos communes : un tableur de calcul à la commune de l’empreinte carbone a été construit à partir des données du HCC. Il est gratuit. Voilà ce qu’il mesure chez nous.

 Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone en 2025, pourquoi pas nous ?

 

 

lecture NYU

17 juin 2020

 Présenté à l’université de New york le 7 juillet 2020, ce texte  synthétise une vingtaine d’années de travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux visant à écarter la menace climatique là où ils vivent, c’est à dire là où ils peuvent en décider. Trois parties, état des lieux, démarches, solutions, donnent corps à ce qui rassemble ces acteurs : penser local pour agir global.

Métropolisation, futurs urbains, décroissance ?

New York University

Lecture du 7 juillet

J’ignore ce que vous savez ; 50 ans de métier m’obligent à faire synthétique. J’ai donc préparé à votre intention 3 séquences : état des lieux, démarches, solutions.

I- Etat des lieux

A- Notre pronostic vital est engagé :

Je commence par une question : qui parmi vous sait compter carbone aussi facilement que vous comptez en dollars ? Celles et ceux qui ne savent pas compter carbone ne prennent pas la menace climatique au sérieux.

Nous avons cette année franchi le seuil de déclenchement des 1,5°C. Il reste deux élections présidentielles avant que nous ne franchissions le seuil de déclenchement des 2°C de réchauffement.

En clair, la menace climatique a tellement grandie que les scientifiques du climat nous disent que notre pronostic vitalest engagé. Comme un docteur qui vous prend au SAMU.

En conséquence, dans le temps qui reste, les quelques 2 milliards d’être humains qui font partie de la classe moyenne et supérieure mondiale et émettent 80% des GES, doivent réduire leurs émissions de 80% d’ici 2030, quel que soit le niveau de vie moyen du pays, où qu’ils soient. Vous, moi, ceux des pays riches comme ceux des pays pauvres. Nous sommes le problème, nous sommes la solution. 

Les métropoles émettent 80% des gaz à effet de serre. Dans le temps qui reste,  elles ont en général deux mandats électoraux pour réduire de 80% leurs émissions.

L’un ne va pas sans l’autre. Les territoires et ceux qui y vivent.

Nous n’avons pas le choix. Une tonne d’équivalent C02 émise à Pékin, New York ou Paris est uniformément répartie dans l’atmosphère tout autour de la terre un mois plus tard et y reste un siècle. Rien ne sert de cacher ses émissions derrière son petit doigt ; il n’y a pas de barques de sauvetage, pas même pour les premières classes.

Comment faire ? il est d’abord nécessaire de réaliser ce qui nous arrive.

B- réaliser ce qui nous arrive

Il y a la géographie physique et la géographie humaine, c’est à dire les établissements des hommes dans cette géographie physique. De l’invention de la parole à aujourd’hui nous nous sommes rassemblés dans des villages, des villes de plus en plus concentrés jusqu’à devenir l’espèce dominante, jusqu’à oublier que notre nourriture ne pousse pas dans les supermarchés, jusqu’à épuiser les ressources fossiles et naturelles de la terre, jusqu’à émettre ce déchet plus dangereux que tous les autres, les gaz à effet de serre.

Force est de constater que nous faisons système avec la terre et la biomasse, virus inclus. Nous sommes de la biomasse. Notre métabolisme est attaché à celui de la terre et de la biomasse. Ce constat n’est pas une généralité.

Territoire par territoire, ce métabolisme est on ne peut plus concret ; loin d’être une image médicale il est matérialisé par les productions et les consommations locales, les flux de personnes de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de ce territoire ; ceux-là même qui produisent les gaz à effet de serre,  ceux là même qu’il nous faut réduire de 80% à l’horizon 2030.

A l’échelle métropolitaine, ce métabolisme prédateur de la terre, suicidaire pour l’humanité prend une dimension internationale. La campagne qui nourrit la ville comme les énergies fossiles et les ressources minières sont exploitées sur toute la planète pour acheminer leurs produits vers les métropoles, consommées et transformées en déchets, rejetés. C’est ce métabolisme qu’il s’agit de changer pour réduire nos émissions, sur des territoires structurés de longue date.

C- Réduire de 80 % nos émissions d’ici à 2030 :

Génération après génération, dans les campagnes et dans les villes nous avons aménagé la géographie physique à coup d’infrastructures de déplacement des personnes et des marchandises. Ports, routes, ponts, tunnels, chemin de fer, aéroports et leurs escales. Nous avons aménagé les territoires pour les rendre plus productifs ou plus agréables à vivre.

A la force de l’homme et de l’animal puis à coup d’énergies fossiles depuis le début de la révolution industrielle, massivement depuis les années 50, le travail accumulé est gigantesque. Les énergies fossiles consommées et les GES émis colossaux.

Au quotidien, les métropoles internationales vont chercher leurs ressources bien au delà de leur périmètre de gestion. A vrai dire partout sur la planète, dans un très large rayon qui se compte en centaines de kilomètres pour leurs seuls besoins récurrents, l’eau, la nourriture en particulier. Les énergies fossiles consommées et les GES émis sont colossaux, à proportion de la population mondiale.

Les métropoles internationales fonctionnent comme une pompe absorbante et refoulante qui grossirait chaque jour, à proportion de la population mondiale. Il a fallu de l’énergie pour construire cette pompe, il faut un peu plus d’’énergie pour la faire grossir chaque année et beaucoup pour l’alimenter. Les émissions quotidiennes de GES sont en conséquence.

Le stock de GES ainsi alimenté jour après jour et reste un siècle dans l’atmosphère, disparaît très lentement : les émissions de 1919 sont ridicules comparées à celles de 2019.

Conséquence, dans le temps qui reste, une dizaine d’années, le neuf n’est plus un enjeu. En France le neuf pèse 1% du stock. Dans les pays à fort développement le neuf atterri sur des territoires structurés, plutôt mal que bien en regard du nouveau métabolisme nécessaire. L’écoquartier, le bâtiment neuf, l’infrastructure nouvelle ne sont plus un enjeu. Ils ne permettront pas de fermer le robinet des émissions à temps.

Ce qui ne veut pas dire ne rien construire. La population mondiale augmente, les mal logés sont innombrables. Mais ce que l’on doit construire doit stocker du C02 dans des écomatériaux et non en émettre. Ce n’est pas ce que nous faisons. Mieux encore, le neuf peut être organisé pour faire levier sur son territoire d’accueil, accélérer le changement de son métabolisme. Ce changement radical est nécessaire, il ne suffira pas ;

Dans le temps qui reste, nous ne pouvons pas faire autre chose que changer le métabolisme de nos territoires, bien au delà du neuf, à infrastructures, aménagements et bâtis quasi constants.

D- Trois obstacles et un chemin :

Sommes nous sur la voie ? A l’évidence, non.

Pourtant, chaque personne et la dizaine de décisions qu’elle prend chaque jour, chaque kg de marchandises produit, transporté, consommé, chaque grain de connaissance, masqué (comme le PIB), barré par des brevets, ou en libre disposition, chaque dollar dépensé ici plutôt que là, composent notre métabolisme territorial.

Pourtant, chaque décision publique ou privée, d’investissement ou de fonctionnement qui structure nos territoires, en barre l’avenir ou ouvre des possibilités, change notre métabolisme territorial.

Les territoires ne sont pour autant pas tous égaux : les métropoles internationales vont chercher leurs ressources bien au delà de leur périmètre de gestion. Très au delà de cette distance, la satisfaction des besoins des métropoles internationales par le seul marché détermine les productions et les rejets sur pratiquement tous les territoires, avec leur complicité. La production de viande rouge demande du soja qui fait brûler la forêt amazonienne. L’asymétrie territoriale est flagrante.

Pourtant, il est inutile d’aller chercher les responsabilités ailleurs qu’en nous même, la classe moyenne et supérieure mondiale : nous sommes responsables du métabolisme de nos territoires. Et pour cause, c’est nous qui le déterminons, c’est nous qui le produisons.

Nous ne faisons pas ce qu’il faut pour autant.

Pourquoi ?

25 COP et les politiques nationales ont démontré que cet objectif de réduction de 80% de  nos émissions est impossible à atteindre par cette seule voie top down. Nécessaire, elle n’est pas suffisante.

Car nous nous heurtons collectivement à trois obstacles :

– Les commanditaires des lobbies de l’économie fossile : 100 000 milliards de dollars de capitalisation selon Oxfam, prêts à tout pour conserver leur richesse.

– Nous même : écarter la menace climatique exige de changer nos modes de vie. Ce que nous ne nous laisserons pas imposer par le haut.

– Les gouvernants : ils sont pris entre les lobbies qui font pression, les corrompent voire qu’ils représentent et nous, leurs électeurs auxquels ils redoutent de déplaire, à fortiori dont ils n’imaginent même pas de les obliger à changer leur mode de vie. Ce n’est pas une question de démocratie : la situation est identique dans les régimes autoritaires.

A mode d’organisation constante, il y a toutefois une brèche :

Le C40, cette organisation des principales métropoles mondiales a montré que les lobbies et leurs commanditaires ne peuvent pas tout. La maire de Paris n’a pas pris par hasard la présidence de cette association à l’issue de la COP de Paris, en 2015 : les lobbies peuvent investir des gouvernements, pas des élus de métropoles, très nombreux, proches, tous proches de la vie quotidienne de leurs électeurs ; même si le lobbie du diesel n’a pas manqué de menacer la maire de Paris lorsqu‘elle a annoncé l’interdiction du diesel en 2023.

Aux dernières nouvelles, 94 métropoles de 46 pays font partie du C40.

Cette brèche apparaît néanmoins insuffisante. Au plus, ces métropoles rassemblent un quart des 2 milliards de personnes de la classe moyenne et supérieure mondiale, les 2 milliards qui émettent 80 % des GES. Et les faits sont têtus ; il reste moins de 10 ans avant de déclencher les 2°C de réchauffement.

Nous avons donc un double problème de mode d’action et de rapidité d’action.

Ce qui conduit à ce constat :

Nous n’écarterons pas la menace climatique dans les moins de 10 ans qui restent sans actions locales efficaces, massives, réparties sur tous les territoires urbains et ruraux, articulées avec les injonctions nationales.

Et ce chemin n’a pas été emprunté à ce jour : force est de constater, à l’usage que nos politiques publiques continuent d’ignorer les initiatives et les forces vives sur le terrain, refusent d’en promouvoir les projets efficaces, d’y concourir et d’organiser leur reproduction.

Il nous revient donc de « penser local pour agir global », de nous même, avec nos représentants locaux, ça urge. Et voter au plan local et au plan national en conséquence, quelles que soient nos opinions politiques.

A l’autre bout de cet état des lieux, il y a les possibles, la maitrise de notre destin, autant que faire se peut. Ce n’est pas la première fois que des générations se trouvent dans cette situation. Il y a 60 ans, une démarche a été inventée, démarche  que l’on peut qualifier d’utopie réalisatrice. Elle a fait ses preuves sur un territoire que l’on appelle aujourd’hui métropolitain, la région de Paris. Les premières marches de cette démarche, rôdées par la confrontation au réel ont été encapsulées et transportées sur d’autres territoires, sous forme d’ateliers ; 80 fois.

Atelier après atelier, lieu après lieu, hors toutes considérations politiques, administratives, financières, institutionnelles, nous avons établi les conditions de la créativité des participantś à ces ateliers, dans la liberté d’expression, la fécondation mutuelle, la confrontation des points de vue, la mise à l’écart des dogmes, pour, autant que faire se peut, refaire le monde, ouvrir en tous cas des futurs possibles.

C’est le plus ambitieux d’entre eux que je vais maintenant vous présenter dans cette deuxième séquence.

II- Démarches :

Quelle vie dans les métropoles au XXIème siècle ?

La vie dans les métropoles au XXIème siècle est un sujet ambitieux qui pose la question de la vision de la métropole où nous voulons vivre.

Je cite Bertrand Warnier qui a voulu ce sujet : « Tout bouge,-l’agriculture, le travail, le numérique… et tout se dérègle,-le climat en premier lieu-. La métropole parisienne est à l’orée de grands changements mais ne semble pas être munie d’une visionprécise, alors que l’histoire a montré que celles-ci inscrivent durablement leur marque dans le territoire : Paris et les espaces verts d’Alphand au XIXème siècle, les métropoles d’équilibres et les villes nouvelles au XXème ».

Cet atelier ambitieux nous a demandé 2 ans de préparation d’une centaine d’experts : 2 séminaires et quatre soirées métropolitaines puis un mois de travail de 21 jeunes professionnels de 13 nationalités différentes.

Alors, quelle vision de « la vie dans les métropoles au XXIème siècle ? »

A- Constats et questionnements :

Le séminaire de lancement fin septembre 2017 a permis de poser le sujet, il a surtout mis en évidence la contradiction entre le gigantisme des métropoles et le désir de proximité de ceux qui les habitent.

La première soirée, « les métropoles face au défi climatique », a pointé la contradiction entre l’urgence climatique et l’insouciance de la classe moyenne et supérieure mondiale, celle qui gagne plus de 8 euros par jour et par personne. Faites vos calculs. 2 milliards de personnes qui émettent 80% des gaz à effet de serre. En clair, nous sommes le problème, nous sommes la solution. Les solutions existent : Copenhague zéro carbone en 2025, Paris zéro carbone en 2050 qui a été voté en 2018, le photovoltaïque moins cher que le nucléaire, ce n’est pas rien dans le ciel de France, un récit mobilisateur comme celui inspiré de la fresque du bon gouvernement de Sienne ou la preuve par neuf : « ces maires qui changent tout ». M Rivat.

La deuxième soirée « habiter-travailler-mobilités », a égrenée nomadisme et télétravail, les communautés et la mort annoncée par certains du salariat ; elle a pointé les écarts entre promesses et réalité des modes de vie de la smart city ; un écart qui va jusqu’à « l’épuisement des corps et des esprits », dans une métropole que voudraient fuir 80% des cadres interrogés en Île de France. Le travail est maître de la vie alors, on se résout à une, des métropoles barbares ?

La troisième soirée « le numérique fin en soi ou moyen ? »s’ouvre sur la captation de la donnée par des stratèges internationaux fortunés, captation, c’est un euphémisme, qui fait passer d’une logique offre-demande à celle des usages. La réalité de l’usage c’est que ce n’est plus l’élu qui décide. Et la vie privée est volée. Et de citer trois principes directeurs pour reprendre la main sur l’espace public mais aussi sur nos biens communs et notre vie privée, dans la démocratie: trois principes directeurs : gouvernance, souveraineté et inclusion.

La quatrième « l’attractivité économique et culturelle » énonce trois leviers : l’innovation, les compétences et l’ouverture sur l’extérieur-, selon trois modèles : équipements lourds type Bilbao, quartier des musées type Montréal ou dynamisme individuel des acteurs type Détroit. On y constate que la culture crée plus d’emplois que l’automobile puis que nous sommes passés de l’accès aux œuvres au droit à la culture comme l’ensemble des valeurs, des croyances, des institutions et des modes de vie, par lesquels un peuple cherche significations et développement. » Charte des droits de l’homme et du citoyen dixit

La culture comme arme de domination des dominants ou de libération des dominés est bien au centre de la question métropolitaine. Et on ne sort pas de revolver.

Dans ce brouhaha de constats, le deuxième séminaire trace des éclairs de lumière : la grande échelle comme celle des grands lacs et de bien d’autres bassins fluviaux de par le monde comme levier de prise en main de la transition, l’économie circulaire qui change le métabolisme des territoires, métabolisme entendu comme les productions et les consommations locales, les flux entrants et sortants de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent. Et ce troisième éclair : l’emploi des temps comme facteur d’aménagement urbain et rural, avec ce constat scandaleux de la métropole de Strasbourg : les enquêtés préfèrent la tranquillité à l’animation de la ville et sont prêts aux trajets domicile travail pour cela. 8 questions en ressortent, elles valent d’être énoncées :

A quelle hauteur de vue devons nous réfléchir ?

Comment éviter l’extension infinie des métropoles ?

Le travail est maître du jeu : comment y aller ?

Le temps manque, comment aller vers des métropoles post carbone ?

Le numérique est-il une fin en soi ou un moyen ?

Attractivité économique et culturelle : la concentration de richesse joue-t-elle contre le bien être ?

Comment construire le nouveau rêve urbain ?

 Faut-il changer le statut du foncier ?

C’est la premièrequestion, majeure, « à quelle hauteur de vue devons nous penser ? »qui nous a amené à réduire les 8 questions à 2 couples, à destination des participants.

Le premier couple porte sur le gigantisme et les mobilités qui vont avec; avec ce constat : la moitié des actifs en île de France font moins d’une demi heure de transport par jour et ont droit à la semaine de 35 h, la moitié. L’autre moitié, surcroit de temps de trajets compris, n’à droit qu’à la semaine de 41 H. Cela donne à réfléchir.

Le second couple de questions porte sur le grand paysage et la transition entre laisser-faire, cancéreux et bien vivre, autrement. Ce qui a-t-on constaté, change nos modes de vie, pas notre niveau de vie, comme l’indique le schéma ci-dessus.

A leur arrivée, les participants commencent par 7 visites de terrain. Elles leur permettront de vivre, un peu, la métropole avec leurs regards et leurs pieds. Autant de coupes en travers dans la métropole. On ne maitrise pas son destin en ignorant les réalités.

De la place la république à Bobigny et Saint Denis, via la Villette, le canal de l’Ourcq à pied puis le tramway : gentrification, bobos, sdf et immigrés.

De Massy à la défense via le plateau de Saclay et Versailles : gares, recherche française puis tours de folies via un lieu d’histoire, bien habité, Versailles.

De Vendôme à Blois, le grand bassin parisien. Une ville « jamais vue ailleurs que dans mes jeux vidéos » pour l’un des participants et la très riche école des paysages du bassin de la Loire, bien réelle.

Marne la vallée, de la ville à la campagne : banlieue proche, ville neuve, Disney et villages. Un concentré d’enjeux urbains et ruraux à la solution organisée.

De Cergy au Havre, le port de Paris, une vallée agricole et industrielle. Prête à renaitre mais sans œil du maitre.

La Bassée, trésor de biodiversité, campagne et ZUP délirante sur un plateau qu’une série de maires, 50 ans durant, n’ont pu ramener à la raison. « Un enjeu de périphérie prise comme servante qui ne veut plus se laisser faire ». Président de l’intercommunalité dixit.

Et une dernière visite, non des moindres, celle des institutionnels que nous sommes ou avons été, à la Sorbonne et à Bercy. En fin de session, elle a suscité cette réaction à voix haute d’un participant : « ben c’est pas comme ça qu’on va s’en sortir ».

B- Productions et Jury :

Le principal message adressé par les participants sur la vie dans les métropoles au XXIème siècle ? Nous n’avons pas été déçus, il est rude : « Vous n’êtes pas à la hauteur des enjeux».

Food and the cities :

La nourriture est ce qui nous permet de vivre. « Chaque million de bouches supplémentaires en Île de France, c’est plus d’insécurité alimentaire. Chaque degré de réchauffement, moins de rendement agricole ». Effet de ciseau. Les agriculteurs n’ont pas vocation à nous empoisonner. Une nourriture saine, de proximité, sous contrôle, est de nature à régler plusieurs enjeux : santé, proximité, transition, stabilité économique, création d’emplois, rééquilibrage ville-campagne, centre-périphéries.

Une nourriture saine suppose de sortir du cadre en ouvrant la gouvernance des évolutions à 6 critères de choix, maîtrise de l’usage des sols incluse, pour distinguer la propriété de l’usage. Sans cahier des charges du propriétaire, public, il y a peu de chances que l’usage aille dans le sens voulu.

Mais il nous faut aussi changer nos habitudes de consommation de viandes avec cette estimation simple : les 40 000 hectares du PNR du Vexin peuvent nourrir 1,5 millions d’habitants ou produire de la viande pour 40 000 habitants. 37 hectares de céréales pour produire autant de calories viande qu’un hectare de végétal, 250 g de viande aujourd’hui par jour et par personne pour 50 g utile, le compte y est. Ce qui touche nos modes de vie.

Seeds :

 

« L’avenir est annulé ». On ne peut faire plus laconique.« Nos modes de vie ne seront pas changés par en haut ». Les changements doivent venir de nous. En connectant les diversités, par des interventions modestes, ascendantes, des graines qui fassent forêt comme ce festival indien, métaphore de leur proposition ; festival local à sa création, il est aujourd’hui une manifestation pluri-religieuse de millions de personnes qui a franchi les frontières de l’Etat où il est né.

Comment ? En semant beaucoup de petites initiatives plutôt que peu de grands projets, pour enseigner ce que chacun sait aux autres, apprendre l’entreprenariat à la population, fournir des aides notamment financières, à la création d’entreprises, partager les connaissances et les compétences.

Et pour semer trouver des failles où planter des graines, en général les délaissés des changements métropolitains. La gare historique de Vendôme ou l’insécurité à Saint Denis. Puis pour enfouir les graines, réunir, unifier, prendre soin, fonder, augmenter.

Times révolution :

 

 La métropole est invivable. Nous n’avons que 24 heures par jour. « Et si au lieu de courir après le travail, c’était le travail qui suivait l’individu? »

Changer les rythmes des vies suppose de changer les territoires et leurs modes de fonctionnement. En organisant des communautés à 20 mn de distance, dans un rayon de 3km autour d’une gare où vivent 93% des franciliens. En commençant par la création massive de tiers lieux autour de ces gares, pour ceux dont le travail n’est pas forcément présentiel.

A 6h de travail et 8h de sommeil par jour, leur mini enquête conduit à poser la question : on fait quoi des 9h qui restent ? Jardinage, cuisine, agriculture urbaine, loisirs, culture, vie sociale, services civiques, sport… Le temps rendu disponible permet l’investissement local.

Micropolis :

La plus radicale des propositions pose cette question : « peut-on vivre sans Paris ? »Paris est plus dépendant de sa périphérie que l’inverse. L’hypercentre cerveau et la périphérie servante sont dans l’impasse : ce modèle métropolitain est dépassé. Et si une seule métropole se changeait en un réseau de petites métropoles ?

Economie locale, changement climatique et inégalités, les initiatives ne manquent pas aujourd’hui mais ne se connaissent pas, ne se nourrissent pas mutuellement.

D’où la Micropolis proposée qui profite des mêmes aménités que le centre. Comment ? D’abord par une nouvelle gouvernance aux limites redessinées par la géographie physique et les paysages: gérée par une communauté de citoyens qui utilisent ses ressources territoriales spécifiques avec un soutien financier des institutions. Le relief et l’eau en sont les structures premières.

Une grille de 8 indicateurs pointe et mesure la création de valeur. L’organisation métropolitaine la contrôle et la diffuse ; elle appuie la transformation vers des territoires locaux et connectés, attractifs, où l’on vit bien. Deux territoires et 3 outils sont proposés à titre d’exemple.

Gouzengray, village de 70 habitants y est un cluster international de la moutarde  qualité.

Le Jury :

La vision radicale du monde de ces jeunes bouscule : le jury que nous sommes d’abord, dans ses responsabilités, ses compétences, ses modes de vie. Il n’est pas le seul : décideurs, concepteurs et habitants le sont aussi.

Unanimement surpris par la convergence de propos de participants venant des 4 coins de la planète, le jury a été tantôt séduit, tantôt critique, toujours piqué au vif.

Séduits : un souffle d’air frais dans la réflexion enkystée des métropoles

Critiques : les solutions alternatives proposées sous-estiment les opportunités métropolitaines. Avec cette question : Les modèles proposés sont-ils additifs ou substitutifs?

Eux et nous : (Pour eux) la prise en compte du développement durable n’est pas une interrogation : il est acté. Dans toutes les cultures, ils n’attendent rien des gouvernants mais d’acteurs citoyens pour agir.

Nous tous, demain: Allons nous réfléchir à nos territoires de la même manière demain?

Les échanges :

Certaines de ces visions existent déjà, dit le jury ; elles sont mises en oeuvre ici ou là, tant en entreprise que dans la vie locale,

Alors pourquoi n’allons nous pas aujourd’hui, plus vite et plus loin se sont-ils entendus dire ?

Le terrain dégagé par l’action locale pourrait préparer un lit douillet aux Gafam…. à moins que la prise de conscience de ce qui doit rester, le libre arbitre, ne reprenne le dessus.

Comment si ce n’est en repartant des êtres humains? 
répondent-ils.

Considérer le local comme seul moteur de transformation de la société, hors toute intervention de l’action publique serait dangereux, en ce qu’il peut être favorable au progrès des populismes.

A l’inverse, si le mécontentement et la défiance de nos contemporains vis à vis de l’action collective ne sont pas entendus, le risque est tout aussi patent. (Noté fin septembre, un mois avant les gilets jaunes).

Les actions modestes proposées sont précisément à portée de chacun tandis que les modèles proposés, ne sont ni additifs ni substitutifs mais de transition, posent-ils.

A la dernière question du jury : “Comment allez vous faire ?” La réponse du dernier interpellé claque :

« Nous avons besoin de vous tous pour répondre à cette question. »

Au terme de cet atelier, ce n’est pas seulement une vision de la vie que ces jeunes professionnels souhaitent mais un destin collectif qui se joue, celui de nos civilisations, et avec elles celui de la plupart des êtres humains qui ont amenées ces civilisations jusque là. Nous.

Télécharger le document complet de l’atelier : https://www.ateliers.org/media/workshop/documents/synth%C3%A8ses_2018_web.pdf

C-Post atelier : le 40éme congrès des agences d’urbanisme françaises

Ce post atelier a fait travailler 4 groupes autour de territoires au périmètre flou, composé d’une grande ville du bassin parisien et le parc naturel régional voisin : Reims, Troyes, Cergy-Pontoise et Rouen. Sur le mode « the river Seine as a Park system ».

 

Note d’enjeux, extrait :

 

Changer le métabolisme de ce territoire a un horizon, celui du franchissement du seuil de déclenchement des 2°C. A lire les rapports des scientifiques du climat, ce seuil est atteint à deux mandats municipaux d’ici. Diminuer d’ici là nos émissions d’un tiers repousserait le seuil d’une petite dizaine d’années ; précieuses.

Autant dire que le temps des grands projets est passé. (…)

A vue d’homme, cette utopie là a une caractéristique : elle a une obligation de résultat, dans le temps qui reste.

Techniquement, travailler quatre champs d’action peut en faire une utopie réaliste : la nourriture, les déplacements, les bâtiments, la production d’énergie. Avec cette évidence : la nourriture, les éco matériaux, les éco énergies poussent à la campagne et sont consommés en ville. Mieux, ils peuvent stocker du carbone plutôt qu’en émettre.

Il y faut une boussole, un objectif zéro émissions carbone, comme Copenhague est en train de l’atteindre et Paris l’a programmé ; et un compteur de vitesse, l’empreinte carbone du territoire. Ce tableur en permet un calcul approché, gratuitement, de la commune à la région : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

Nous avons là un levier majeur pour faire bouger nos territoires et ceux qui y vivent, changer le rapport ville-campagne, construire une géographie humaine en harmonie avec la géographie physique et avec le reste du vivant.

Au pied de ce mur, quels seraient les apports irremplaçables de chacun des territoires qui la compose? En quoi auraient-ils des démarches communes, reliées par les vents d’ouest et le fil de l’eau ? Comment les amener à communiquer leurs chemins de transition, échanger les meilleures pratiques, booster les solutions ?

Projet de restitution de l’atelier « Troyes d’Orient », extrait :

L’idée d’habiter une mégalopole vivable, installée dans un parc est on ne peut plus séduisante.

Sa dimension y devient un atout et non un repoussoir à trajets. Qui n’aimerait pas vivre dans un parc arboré traversé par la magie de l’eau tout en bénéficiant des aménités de la ville habitée ou proche ?

Le bassin de la Seine de sa source au Havre en offre l’opportunité à l’échelle de 20 millions d’habitants ; Moyennant une transition qui remet dans le droit chemin les égarements générateurs de crises à répétitions : écologiques, économiques, sociales, financières.

Comment ?

 (…)

Entre Troyes et le territoire alentour, avec les autres territoires du bassin de la Seine, il y matière à travailler ce changement de métabolisme territorial (…)

Concrètement, il s’agit de changer la géographie humaine, les pratiques pour rétablir les ressources naturelles et en tirer parti autrement :

Planter des haies, des arbres sur le plateau désert, dans une approche paysagère et agronomique est de nature à faire revenir l’eau ; produire des écomatériaux comme le chanvre sur le plateau ou le bambou en vallée est de nature à développer l’emploi local, dépolluer les nitrates, réduire et stocker les émissions de gaz à effet de serre avec pour débouché la métropole sequanienne et ses 20 million d’habitants;

Il en est de même de la production de nourriture en mode permaculture moyennant plantations ou d’écoénergies comme le bio méthane, moyennant le retour d’un peu d’élevage nourri au sorgo produit localement plutôt qu’au soja importé du Brésil déforestateur.

Faut-il aller jusqu’à une gestion alternative du foncier pour ce faire? Elle touche, si ce n’est à la question du droit de propriété,  au moins à la question du droit d’usage. Délicat mais en termes crus cela revient à la question : êtes vous hostiles au développement de l’emploi et du bien être sur vos territoires ?

Plus faciles à résoudre, les autres problèmes posés trouvent des solutions à des échelles géographiques variables : ils impliquent des communautés de projet (…)

Et une irrigation des territoires par des mobilités réinventées, une structuration des aménités en conséquence.

La fabrique urbaine et rurale de l’économie circulaire en dépend. Avec une obligation de résultat (…)

III-Penser local pour agir global

Sortir du cadre est un grand classique de la résolution de problèmes insolubles. A un moment, il faut y ré-entrer, dûment armé des concepts acquis et développer l’action ;

C’est l’objet de la troisième séquence : solutions, pragmatiques.

Faire l’état des lieux, poser les problèmes, outiller leur formulation et leur mode de résolution, trouver un chemin, cela ne s’invente pas à coup de punchline encore moins de twitts. Einstein disait : le génie c’est 99% de travail et 1% d’intuition.

Il disait aussi : évitez les gens négatifs, pour toute solution, ils ont un problème.

Exemple de progression de l’état des lieux au chemin des solutions : elle commence par une question : qui sait comment est calculé le PIB ? Celui qui vaut indicateur de croissance ou de décroissance ?

C’est la somme des valeurs ajoutées des entreprises privées et des coûts des services publics.

Un accident de la route fait croitre le PIB : ambulance, hôpital, garagiste, assureurs, plus si les passagers en sortent handicapés. Le Round up de Monsanto aussi : cancers, stérilisation des sols, graines OGM, recherche, publicité, communication, lobbies. Un ouragan est tout en croissance : bâtiments, travaux publics, victimes… Le changement climatique va rendre les ouragans plus violents. Quant aux pollutions du charbon et du diesel, un vrai bonheur. Dépenses de santé, avocats, logiciels truqués, toute une industrie.

Il m’est venu à l’idée cette proposition simple : soustraire du PIB tout ce qui est nuisible et se servir du résultat comme indicateur de croissance de bien être. Je vous propose d’outiller la formulation de ce problème en prenant pour sujet le PIB de la France.

Cela renvoie à un travail sur la monnaie mais le chemin en vaut la peine. Non résolu donc.

Je vous avais promis des solutions ;

Pour faire synthétique, ce court texte daté du 26 mai ramasse l’essentiel de 20 ans de travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux : état des lieux,  chemin et solutions.

Sortie de crises

 

Selon les rapports du GIEC, il reste deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Ecarter la menace climatique exige de changer nos modes de vie. Ce que nous ne nous laisserons pas imposer par le haut.

Economiser du CO2 développe pouvoir d’achat, bien-être et emploi ; ce qui ne devrait pas être politiquement dissuasif ; et permet d’investir dans le renouvelable, le bien-être, diriger la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation.

25 COP et les politiques nationales ont démontré que ce programme est impossible à mettre en œuvre sans actions locales efficaces, massives, articulées avec les injonctions nationales.

Proposition : penser local pour agir global. Une cinquantaine de projets locaux, massivement reproductibles, dans 4 champs à portée de décision locale- nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables- peuvent réduire de 80% nos émissions de CO2e.

L’appel ci-après aux candidats-maires résume leur mode de déclenchement (15 lignes): https://www.agirlocal.org/tetes-de-listes-20200302/

Ce document détaille des solutions : projets démonstrateurs et un mode d’invention d’autres : https://bit.ly/395wCRp.

Il contient un kit transition : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

Un ppt de lancement grand public, et un tableur gratuit de calcul de l’empreinte carbone à la commune que je vous suggère de transposer sur les Etats-Unis.

Vidéo de présentation de 2 minutes:

http://agirlocal.neowp.fr//wp-content/uploads/sites/15685/2020/02/tutoriel-20200213-89-Mo.mov

Il propose cet indicateur simple : la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé ;

et deux outils, nécessaires :

-Une ingénierie publique, tiers de confiance, pour franchir les falaises techniques, financières et institutionnelles que rencontre tout projet local.

-Une vitrine à projet pour reproduire, adapter les projets démonstrateurs.

Dans cette crise sanitaire, nous avons construit une usine citoyenne : 600 bénévoles sur 10 communes, ont produit 40 000 masques AFNOR avant le déconfinement ; répliquée l’usine en aurait produit 13 millions. Plus si les pouvoirs publics avaient répondu présent, ils ne l’ont pas fait.

L’articulation citoyens-élus-Etat est un enjeu vital de la présidentielle. https://www.agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

Elle crée une nouvelle forme de démocratie par l’engagement citoyen dans les projets locaux. Argumentaire détaillé : https://www.agirlocal.org/france-dapres/

Extrait de la conclusion en forme de chemin :  (…)

Habitants,le changement climatique ne peut être écarté qu’en changeant nos modes de vie. Nous ne nous laisserons pas imposer par le haut un changement de nos modes de vie [1].En nous engageant dans des projets, si.

Entrepreneurs,l’industrie fossile ne se rendra pas sans que son marché dépérisse, ses actifs se dévalorisent par des choix citoyens -au jour le jour sur leurs achats ou plus ciblés sur les projets- ou/et par la contrainte réglementaire. La transition va devoir continuer à se développer en présence de prédateurs, organisés.

A contrario, les industries qui ont intérêt à la transition pour se développer ou pour ne pas se retrouver hors marché, sont déterminantes. L’entreprise de mission laisse entrevoir une toute autre perspective que celle des prédateurs.

Elus,nous avons besoin de toutes les échelles de territoire et tous nos élus ; les communes à l’évidence comme l’a montré en positif l’usine citoyenne de fabrication de masques, en négatif toutes les autres échelles de territoire. L’existence d’intercommunalités a le mérite de rétablir un minimum d’ingénierie territoriale sur tout le territoire national. Nécessaire, visiblement pas suffisant, à vision politique constante.

Sauf exception -le Loiret, Lille pour évoquer deux cas connus de notre collectif95- la majorité des élus n’a guère su faire autre chose en matière de masques que de se jeter exclusivement sur les commandes avec l’argent public dans le chacun pour soi ou attendre que les pouvoirs publics (les autres) fassent le nécessaire.

C’est donc élection après élection, territoire après territoire, que l’on peut imaginer des formes d’organisation qui construisent l’ingénierie publique tiers de confiance et la vitrine à projet. Ici dans un département, là dans une région, ailleurs dans une intercommunalité en particulier lorsque le milieu est hostile à cette construction d’intelligence collective.

Cela demande une organisation souple et une activité citoyenne dans les communes, que leur maire soit engagé, réticent, hostile (de fait) ou pas.

Les partis politiques ont un rôle majeur de coopération à jouer pour peu qu’ils acceptent -paradoxalement- de travailler localement de façon transpolitique, c’est à dire à la façon dont travaillent les intercommunalités.

L’espace politique est en tous cas ouvert. (…)

Comme vous avez du le remarquer, ce chemin là, nous ne l’avons pas essayé.

                                                                                      

[1][1]Les citoyens peuvent-ils proposer des orientations contraires à leur intérêt immédiat ? Voir Jacques Testart « comment les citoyens peuvent décider du bien commun ». La piste qu’il a ouverte et travaillée en collectif est inexploitée.

covid19 análisis y herramientas

El desarrollo de la epidemia en Europa fue 3 meses por delante de América Latina

Los análisis y herramientas que hemos desarrollado en Francia en una emergencia, posiblemente pueden ayudar :

Presentación

Aquí hemos traducido y presentado artículos seleccionados del sitio web frances que puede usar y modificar como mejor le parezca.

En Francia, la EMERGENCIA DEL CORONAVIRUS me llevó a utilizar mis habilidades como director de proyecto y este sitio web para una iniciativa ciudadana de fabricación masiva y local de máscaras artesanales, tratendo de articular les actionnes de los ciudadanos, los funcionarios electos y el prefecto.

En la práctica y en el sitio web, las costureras han sido privilegiadas (hay pocas modistas). La organización trató de facilitar su trabajo.

La producción se detuvo a principios de junio, cuando terminó la escasez.

Para darle una comprensión integral, los análisis y herramientas que hemos desarrollado en una emergencia pueden ayudar; se han agrupado en el orden en que podrían mostrarse en su sitio.

Jean Michel Vincent

PS Extractos:

El riesgo de contaminación y propagación aumenta en invierno. De hecho, en francia los científicos esperan una segunda ola alrededor del otoño, cuando los virus respiratorios regresen con el frío.

Hasta que encontremos una cura y una vacuna, el virus es peligroso. La vuelta al trabajo de un gran número de voluntarios a partir del 11 de mayo (en francia) secó la producción de máscaras de tela, afnor, acentuando el déficit. Con o sin los jubilados y los trabajadores activos involucrados, el número de víctimas y la recuperación económica no será la misma.

COVID-19: LLAMAMIENTO

PARA LA FABRICACIÓN DE MÁSCARAS ARTISANAL,AFNOR

1.Tutoriales

Esta página ha sido vista más de 8000 veces, más allá de los cientos de voluntarios de esta fábrica ciudadana.

El tutorial dirigido por una miembra del asociación, en 6mn40(en francés)

Tutoriel Flavia

Un tutorial con consejos adicionales sobre la elección del tejido adecuado, en 25 minutos:

Un tutorial sobre cómo quitar una máscara de forma segura. En 1mn20, dirigido por un hospital francese : https://bit.ly/2RVchrk

Descargue los dos patrones (https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2020/03/AFNORSpec-S76-001-MasquesBarrieres-AnnexeC-patrons.pdf) : valla plisada y pico de pato. La más simple es la máscara de barrera plisada.

Descargue el extracto de fabricación (https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2020/03/extrait-fabrication.docx)

: recomendaciones para prendas de vestir hechas a mano y especificaciones para la fabricación y el lavado.

Descargue el extracto de uso

(https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2020/03/extrait-utilisation.docx)

Si no quiere permanecer aislado, si quiere ser contado, si quiere ser más numeroso y mejor organizado, inscríbase como voluntario ( https://bit.ly/3dnqDdd ).

Descargar la ficha completa: AFNORSpec-S76-001-MaskBarrieres

https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2020/03/AFNORSpec-S76-001-MasquesBarrieres.pdf

También utilizar los carteles para el uso correcto de una máscara, publicado en la norma por el INRS :

http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=A%20758

http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=A%20759

Estos tutoriales son validados por las agencias sanitarias francesas, si tiene problemas de distribución con las máscaras puede ser una solución por un particular o por una comunidad lanzada en una fábrica ciudadana. De nuestro parte fue un éxito, un modelo común a todos permite de facilitar el organización y así el reclutamiento de nuevos participantes.

2.Ejemplo organización fábrica ciudadana

Para ponerse en contacto con los organizadores, estas 2 tablas de contacto se actualizan a medida que la organización se desarrolla; una para las costureras, la otra para los organizadores. 

3.Demostrador COVID-19

Nuestro prototipo de fábrica ciudadana:

Frente a la escasez de material (máscaras, sobre-blusas…), la asociación Agir pour le Climat se ha movilizado para proteger a los que salen cada día a recorrer el país: trabajadores sanitarios, limpiadoras, cocineros, secretarias, cajeros, recolectores de basura, trabajadores de mantenimiento, agricultores, camioneros, repartidores, trabajadores ferroviarios, policías, vigilantes, comerciantes…

El 20 de marzo, en una región francesa, el Val d’Oise, lanzamos un llamamiento a los ciudadanos y alcaldes para hacer máscaras artesanales que cumplan las especificaciones de la AFNOR. Ocho alcaldes se han inscrito hasta la fecha. Cincuenta voluntarios de 35 comunas se están coordinando para desarrollar esta llamada del 20 de marzo. La ESSEC y la Universidad de Cergy-Pontoise participan en esta iniciativa.

Sólo en una ciudad, Jouy-le-Moutier, se fabricaron y entregaron en pocos días más de 500 máscaras, 21.361 máscaras de 400 costureras en 10 ciudad desde el 13 de mayo.

Los procesos de desarrollo y fabricación de esta fábrica ciudadana se han formalizado a posteriori. Vea estos diagramas (en francés) :

Lanzar, fabricar, desarrollar y reproducir la fábrica ciudadana

NINGUNA FÁBRICA PUEDE ALINEAR 300.000 MÁQUINAS PARA SER COSIDAS

SIN UNA INVERSIÓN DE UN EURO

SIN UN SOLO DESPIDO CUANDO LLEGUE EL MOMENTO

ESTA INICIATIVA CIUDADANA LO HACE.

FRENTE A LA INMEDIATA EMERGENCIA DEL COVID 19,

ACCIÓN CLIMÁTICA « PENSAR LOCAL PARA LA ACCIÓN GLOBAL ».

SE TRASLADA A LA CRISIS SANITARIA

La fábrica ciudadana es uno de los objetivos del asociasion, ella funcione con la ayuda de la comunidad, puede recrear la en cualquier lugar o país. Este es un ejemplo del poder de la comunidad; no necesite mucho para actuar por la mejoracion del medioambiente. Si tiene tiempo libre y quiere mejorar su situación en esta crisis, prueba lanzar un sistema en su comunidad, puede ser muy pequeño en primero pero el importante es de aumentar el interés por sus maneras eficientes y fácil.

4.Llamamiento ciudadano

Esta página ha sido vista más de 4600 veces, más allá de los cientos de voluntarios de esta fábrica ciudadana.

Covid 19: Ayudar a los que salen a trabajar para mantener el país en marcha, llamamiento para la fabricación local de máscaras artesanales:

Podemos cooperar y hacer máscaras artesanales (AFNOR, agencia sanitaria francesa) para ayudar a todos aquellos que salen a trabajar para dirigir el país, en el sector público y privado, incluyendo el personal que rodea a nuestros cuidadores: limpieza, cocina, secretariado…

I-YO… ¿POR QUÉ?

Aplaudir a los trabajadores de la salud todas las noches a las 8pm les hace bien, ayudarlos nos ayuda a todos. Una no impide la otra. Hay todos los demás que salen de sus casas para dirigir el país, en primer lugar en los hospitales y en los EHPAD: personal médico, amas de llaves, cocineros, secretarias pero también cajeros, trabajadores de mantenimiento, agricultores, ferroviarios, gendarmes, policías, empleados públicos y privados, comerciantes… Respetamos las reglas de confinamiento, para los cuidadores, para nosotros Y tratamos de ayudarlos.

6 semanas y luego, 8 millones de máscaras por semana fue anunciadas por el gobierno en las semanas que vienen (22 de marzo). Dada la persistente escasez de máscaras, ¿pueden fabricarse localmente y con rapidez máscaras y camisetas?

Para todos aquellos que dejan sus hogares para dirigir el país, a partir del 13 de abril, aún no estamos allí: cuidadores, amas de casa, cocineros, secretarios, cajeros, recolectores de basura, trabajadores de mantenimiento, agricultores, camioneros, repartidores, trabajadores ferroviarios, gendarmes, policías, comerciantes…

Hay 30 millones de familias en Francia; a razón de una familia voluntaria de cada 100 y 7 máscaras hechas al día, 5 días a la semana, podríamos hacer 10 millones de máscaras artesanales (según las especificaciones de la AFNOR) en Francia, por semana. Tanto como se anuncia, mucho más si es necesario.

Depende de nosotros demostrar que es posible, con esta certeza:

Ninguna fábrica puede poner en línea 300.000 máquinas de coser sin un solo euro de inversión, sin un solo despido cuando llegue el momento.

II- ¿CÓMO?

En toda Francia y sin esperar a nadie, las costureras comenzaron a hacer máscaras para sus parientes y vecinos tan pronto como se anunció el confinamiento. Entonces estos invisibles se hicieron gradualmente visibles; permanecen abandonados a sí mismos.

Esta convocatoria propone una organización a escala departamental para ayudarles a producir masivamente, de manera eficaz, según las características validadas por la AFNOR: suministrarles las materias primas, el modelo AFNOR publicado el 27 de marzo, los mejores tutoriales, la compra y distribución de los tejidos, la recogida de las máscaras, su esterilización y distribución, por una organización ciudadana, transversal a los Prefectos, Oficiales Electos y Voluntarios, que sea seria, eficaz, mejorable, transpolítica.

Desde la compra hasta la fabricación y la entrega, se necesita un poco de organización para obtener un resultado masivo:

¿Cómo adaptar la oferta a la demanda a lo largo del tiempo?

3 tipos de actores trabajan en paralelo:

            El gobierno para los cuidadores, en las instituciones, en las ciudades y en el campo, comprando, requisando.

            La industria textil, que se ha organizado para producir máscaras de forma voluntaria y luego venderlas.

            Se trata de una iniciativa ciudadana para hacer cuanto antes las máscaras necesarias para los 10 millones de personas que trabajan hoy en día, 30 millones un poco más tarde, y para los otros 30 millones más que salen, aunque sea para ir de compras.

Entonces, ¿cómo los reconcilias para producir en masa máscaras artesanales y parar cuando llegue el momento?

Pasando gradualmente el testigo cuando se satisfaga la demanda: de voluntarios a auto empresarios y retocadores locales, pequeñas empresas textiles, distribución a gran escala que podrían producir y haber producido, distribuido y vendido en número creciente, sobre la base de patrones estandarizados, a partir de materias primas estandarizadas, hasta que ya no sea necesario utilizar nuestras 300.000 máquinas de coser.

A menos que, en estos tiempos de emergencia, podamos encontrar una manera de articular los sectores económicos y voluntarios ahora: jugar a las complementariedades.

En este crisi, necesita actuar por el mejor, este texto resume y explique porque la fábrica cuidadan fue un éxito necesario. Puede ayudarse de este texto para empezar su propio llamamiento, las problemas que puede tener están ciertamente cerca de nuestros.

5.Carta de agradecimiento y un video sobre los resultados

Esta carta presente el trabajo de múltiples grupos de benevoles, y agradece los. Fue un éxito,

se descarga aquí : Carta de agradecimiento

y el video allí : video fábrica ciudadana

la carta :

2 de junio de 2020

Señora, Señor,

3 hospitales en el Val d’Oise que enviaron una señal de socorro el 20 de marzo en el punto álgido de la crisis sanitaria, la llamada de uno de nosotros para producir máscaras, y diez días después éramos más de 80 cuando formamos el colectivo95-Covid 19 para hacer máscaras de tela de forma voluntaria para los cuidadores de la ciudad y el campo y luego para todo el mundo.

Con el apoyo del sitio web www.agirlocal.org,

Este carta se dirige a los varios centenares de ciudadanos que han formado un colectivo que ha decidido cooperar y organizarse localmente para actuar, solidarizarse en esta crisis sanitaria e inventar soluciones lo más cercanas posibles a las necesidades.

El resultado está ahí.21363 máscaras AFNOR producidas y distribuidas en 10 municipios del Val d’Oise hasta la víspera del desconfinamiento el 12 de mayo, 40286 máscaras de tela el 2 de junio. Esto es lo que hemos hecho juntos, pro bono, hasta hoy;

Hasta 400 costureras voluntarias en el trabajo, incluyendo algunos hombres, y más de 150 otros para la organización, corte y logística, incluyendo 8 alcaldes de todos los lados, funcionarios de la autoridad local y representantes electos, ESSEC y la Universidad de Cergy-Pontoise en apoyo, un grupo de proyecto de alrededor de 20 personas para organizar nuestro desarrollo de habilidades semanales, un sitio para compartir esta habilidad, esta fuerza voluntaria, mucho más allá de nuestras 10 comunas, así es como hemos construido y dirigido nuestra fábrica cívica.

La historia se cuenta aquí, con los 10 minutos de las reuniones de nuestro grupo de proyecto: https://www.agirlocal.org/cr-collectif95-covid19/; dentro de unas semanas, una historia estará disponible en esta dirección: https://www.agirlocal.org/recit-masques-citoyens-2020/

¿Este historia termina aquí?

Intentamos generalizar este prototipo en una verdadera fábrica ciudadana, sin éxito, a pesar de nuestros esfuerzos: replicado, habría producido el 2 de junio más de 13 millones de máscaras a nivel nacional. Sin embargo, se han producido máscaras en gran número en todas partes, voluntariamente, de otra manera; a veces sólo para la familia, incluso en nuestros 10 municipios.

¿Qué fábrica puede producir sin un solo euro de inversión y desaparecer sin una sola redundancia cuando llegue el momento? Con nuestra corta pero densa experiencia, tenemos

Juntos encontramos una solución que combina la industria, el trabajo voluntario y la democracia, de forma solidaria: compra de kits a la industria, fabricación voluntaria, esterilización y distribución por parte de las comunas.

El hecho es que, hoy y mañana, 10 millones de pobres no están en condiciones de comprar máscaras: una cuestión de solidaridad y salud pública. Habrá que encontrar una solución.

En cualquier caso, el reconocimiento de aquellos a los que hemos distribuido máscaras es nuestra mayor recompensa. Desde el punto álgido de la crisis hasta hoy, este farmacéutico desesperado por no poder llevar o vender máscaras en este racimo que es una farmacia, este Ephad desprotegido que recibe 150 máscaras en pocos días, este policía cuya brigada de 15 personas sólo había tocado 2 máscaras quirúrgicas y se las proporcionó, esta asociación que se ocupa de los autistas que pide 10 máscaras y las consigue en dos horas, las frágiles personas a las que las máscaras han protegido, todos aquellos que han dejado sus hogares para dirigir el país.

Su reconocimiento es nuestro mayor agradecimiento. Podemos estar orgullosos de lo que hemos hecho.

Por el Collectif95-Covid19

Jean-Michel Vincent

Destinatarios:

Debido a la RGPD que protege nuestra privacidad, sólo 170 personas (de 193) registradas el 2 de junio en la mesa puesta a su disposición y que han indicado su dirección de correo electrónico, reciben esta carta directamente. Los otros 400 o más, registrados por municipio, lo recibirán a través de los contactos por municipio, presentados aquí, o a través de su alcalde: https://www.agirlocal.org/tableau-contacts-95/

6.Presentación de la acción climática agirlocal.org

Este breve artículo resume las acciones tomadas y presentadas en este sitio web a partir del 25 de mayo de 2020

redirige a artículos en francés

Salida de crisis

Descartar la amenaza climática requiere cambiar nuestros estilos de vida. Lo que no se nos impondrá desde arriba.

Ahorrar CO2 desarrolla el poder adquisitivo, el bienestar y el empleo; y hace posible invertir en energía renovable, bienestar, dirigiendo la creación monetaria en la economía real y no la especulación.

25 La COP y las políticas nacionales han demostrado que este programa es imposible de implementar sin acciones locales masivas y efectivas, articuladas con mandatos nacionales.

Según los informes del IPCC, quedan dos mandatos municipales antes de que comience el calentamiento de la atmósfera a 2 ° C.

Propuesta: pensar localmente para actuar globalmente. Cincuenta proyectos locales, reproducibles masivamente, en 4 campos de toma de decisiones locales: alimentos, transporte, edificios, energías renovables, pueden reducir nuestras emisiones de CO2e en un 80%.

Esta convocatoria de candidatos a alcaldes resume su método de activación (15 líneas): https://www.agirlocal.org/tetes-de-listes-20200302/

Este documento detalla proyectos demostradores y un modo de invención de otros: https://bit.ly/395wCRp. Contiene un kit de transición: hoja de cálculo gratuita para calcular la huella de carbono y las soluciones del municipio.

Ofrece este indicador simple: la tonelada de CO2 ahorrada por euro gastado; y dos herramientas,

-Una ingeniería pública, tercero de confianza, para superar los acantilados técnicos, financieros e institucionales encontrados por cualquier proyecto local.

-Una vitrina de proyectos para reproducir y adaptar proyectos demostradores.

En esta crisis de salud, hemos construido una fábrica de ciudadanos: 600 voluntarios en 10 municipios, produjeron 40,000 máscaras AFNOR el 2 de junio, cuando hubo escasez; Replicada al level nacional, la fábrica habría producido 13 millones. Más, si las autoridades públicas habían respondido presentes; no lo hicieron.

La articulación de las accionesentre ciudadanos, funcionarios electos y el Estado es un tema vital en las elecciones presidenciales.. https://www.agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

Crea una nueva forma de democracia a través del compromiso cívico en proyectos locales.

Argumentos detallados: https://www.agirlocal.org/france-dapres/

7.Fundamentos y enfoque climático

El primer obstáculo es el diluvio de información que nos cae encima cada día sobre el cambio climático, el desarrollo sostenible y la transición. Entonces, ¿cómo encontramos un hilo conductor? ¿En quién podemos confiar?

« Piensa en global, actúa en local », dijeron los primeros ecologistas que analizaron la amenaza climática; el hilo es fuerte.

Según la ONU, la población mundial se ha triplicado en una sola vida humana, de 2.500 a 7.500 millones de personas. La humanidad ha podido hacerlo gracias a la prosperidad que ha traído consigo el uso masivo de combustibles fósiles acumulados durante cientos de millones de años; el resto sigue: la explotación de todos los espacios y recursos por parte de la especie dominante que somos a esta enfermedad mortal que tenemos ahora ante nosotros, el cambio climático.

Según nuestros científicos del clima, el GIEC, el Grupo Intergubernamental de Expertos sobre el Cambio Climático, tres cuartas partes de las emisiones de gases de efecto invernadero proceden del consumo desenfrenado de combustibles fósiles y la última cuarta parte de la deforestación. Inventaron el termómetro que mide esta fiebre: la concentración de gases de efecto invernadero en la atmósfera. Se mide en ppm, partes por millón como la fiebre en grados centígrados: todo el mundo sabe que a los 40° estamos muy enfermos, a los 42° estamos muertos. El equivalente en ppm de 42° es de 450 ppm; a la velocidad a la que continuamos quemando combustibles fósiles y deforestando, estaremos a 450 ppm de CO2 a principios de la década de 2030: https://www.co2.earth/

El problema es que este año, 2020, estamos cruzando el umbral de 1,5°C considerado peligroso por los científicos del clima. La emergencia climática no es una palabra vacía.

Para saber más sobre este instrumento de medición de ppm y las consecuencias para el cambio climático, véanse los extractos comentados de los informes del GIEC de 2007 y 2014; 3 páginas de comentarios guían la lectura de las 5 páginas de extractos. Este documento explica en particular el uso de ppm equivalentes de CO2 para el 2100 y ppm de CO2 para el 2030. El contenido completo de los 2 informes también está disponible (114 y 34 páginas).

El siguiente gráfico se extrae del informe del GIEC de 2019. Cuantifica los riesgos según el aumento de la temperatura.

Entonces, ¿qué hacer con esta realidad global?

En primer lugar, no hacemos nada con ppm, de ahí la necesaria traducción de lo que hacemos en términos de emisiones de gas, en toneladas de CO2 equivalente. Y para actuar localmente, en la vida diaria, el kw de la calefacción, los km en coche o avión, los productos locales…

Esto nos lleva a una primera conclusión contundente: no podemos ver claramente sin medir, ni siquiera aproximadamente, nuestro impacto local, sin datos públicos fiables, sin análisis que nos permitan elegir lo que es efectivo y está al alcance.

Todo el mundo puede juzgar esto empezando por contar el carbono, aproximadamente; vea aquí cómo contar el carbono aproximadamente. Es fácil ver el valor de medir y comparar las posibles acciones para tomar decisiones locales y efectivas para reducir las toneladas de CO2 equivalente emitidas por los edificios, los viajes y la comida. Para conocer las emisiones del municipio, intermunicipalidad, departamento y región, este método de cálculo de las emisiones de CO2e de la región al municipio permite calcularlas en menos de una hora:

Para ser aún más eficiente, y sobre todo para no limitarse sólo a las emisiones de gases de efecto invernadero, hay que ir más allá. De ahí la producción de herramientas públicas, que nos permiten conocer nuestro propio impacto local en el planeta.

En cuanto al corto tiempo, que tenemos entre ahora y la década de 2030, se puede extender si actuamos con eficacia. Para que se hagan una idea, una reducción de un tercio de las emisiones de gases de efecto invernadero en ese período haría retroceder el umbral de 450 ppm unos 10 años. Necesitamos actuar localmente tan fácilmente, tan efectivamente, tan barato como sea posible, en primer lugar.

Es posible, pero a un ritmo del 1% del desarrollo de la construcción y los nuevos transportes por año, el 90% de las emisiones de gases de efecto invernadero de la década de 2030 serán emitidas por la ciudad y el campo tal y como existen hoy en día.

Esto nos lleva a una segunda conclusión importante: el desafío es la reinvención ecológica de la ciudad y el territorio que están ante nuestros ojos. Lo nuevo no es un problema. Eso no es lo que estamos haciendo, enfocados como estamos, colectivamente, en la construcción de energía positiva, el eco-vecindario, la nueva infraestructura de transporte.

Cuando queremos medir nuestro impacto local, cuando decidimos cambiar nuestro territorio tal como está, pasamos un umbral de eficiencia: ¿cómo lo hacemos concretamente?

Hay (al menos) dos maneras:

– para conocer nuestro impacto local en el planeta, donde vivimos; para imaginar, luego comparar las acciones que están a nuestro alcance, y finalmente para elegir sobre qué actuar, solos o juntos. Esto requiere un poco de tiempo, no es una pérdida: las herramientas le facilitarán las cosas.

– o cambiar directamente el metabolismo de nuestro territorio tomando un atajo a las acciones, proyectos o incluso manifestantes, ya trabajados por otros. Lo que no excluye la medición de lo que se hace con las herramientas.

Index

Presentación

  1. Tutoriales
  2. Ejemplo organización fabrica ciudadana
  3. Demostrador COVID-19
  4. Llamamiento initial
  5. Carta y video de agradecimiento
  6. Presentación del asociación
  7. Fundamentos y enfoque climático

80% de estos artículos fueron traducidos y comentados por Gabriel Petel, ESSEC, GLOBAL MBA

Organisateur ? Disponible ?

CONTACTS :

02-06 Tableau des contacts organisateurs.xls




Il n’y pas que les kits, les tutos fabrication et les modes d’emploi ; il y a aussi le développement de ce projet en Val d’Oise et dans les 100 départements français. Un coup de main dans votre commune ou le partage dans vos réseaux?

Une famille sur cent en France, 300 000 machines à coudre, 10 millions de masques par semaine pour les 10 millions d’actifs qui sortent tous les jours pour faire tourner le pays.

 

matériel? livraisons? contacts

CONTACTS :

02-06 Tableau des contacts couturières.xlsx

Après avoir vidé vos placards et fait appel aux dons, prenez contact avec la mairie, demandez à dégager un budget municipal pour  achetez des kits. 183 couturières bénévoles ont commencé à coudre, avec les moyens du bord, dans 5 communes : plus de 3000 masques fabriqués en une semaine.

Une entreprise du Val d’Oise, PRESTMA, fournit des Kits à moins de 75 centimes pièce, en coton de 150g/m2 avec élastique. Murat@prestma.fr

Un agent communal peut les livrer et ramasser les masques puis ils seront stérilisés avant distribution locale.

Une fiche méthodologique toute simple dans deux cas de figure: des volontaires s’organisent sans la commune ou avec . Rédigée par la commune de Vauréal: 2020_04_09 méthodologie solidarité fabrication masques

Une famille sur cent en France, 300 000 machines à coudre, 10 millions de masques par semaine pour les 10 millions d’actifs qui sortent tous les jours pour faire tourner le pays.

 

Volontaire en Val d’Oise

8 avril 2020

Mode d’action

a-Vous porter volontaire ( https://bit.ly/3dnqDdd ) permettra de savoir s’il y a 10 volontaires dans le Val d’Oise, auquel cas la proposition tombera, ou s’il y en a 1000, ce qui peut tout changer. Cela ne tient qu’à nous. Nous avons dépassé les 300 volontaires au 8 avril. Vous porter volontaires permettra également de vous mettre en relation avec d’autres volontaires locaux. par une liste d’adresses de volontaires que je tiendrai à jour sur ce site 

Ce 10 avril matin, téléchargement: https://agirlocal.wphsite.fr/wp-content/uploads/sites/363/2024/05/tableau-contacts-95-pour-volontaires-2020-04-09-a-10.37.08.jpg

 

Pour éviter que des volontaires se perdent en route tout en restreignant la diffusion  de votre adresse mail et ou téléphone à 2 personnes, la liste par commune est transmise par commune (ou groupe de commune en milieu rural) aux animateurs communaux ou intercommunaux de l’initiative, inscrits dans ce tableau. Pour ceux qui n’y sont pas encore, une première possibilité;

b-Cette inscription faite, envoyez un mail pour vous faire connaitre à la mairie, copie le préfet

« Le premier mail, adressé au maire et à la préfecture prefecture@val-doise.gouv.fr est une déclaration de volontariat ; voir mail type ici : https://www.agirlocal.org/mail-de-declaration-de-volontariat/ »

Son mode de remplissage, codé pour gagner du temps, est détaillé au chapitre « mise en relation des acteurs locaux » de la note citoyens-élus-préfet. En voici l’extrait : https://www.agirlocal.org/mise-en-relation-des-acteurs-locaux/

La note complète:  https://www.agirlocal.org/note-citoyens-elus-prefet/

Si vous n’avez pas d’internet et apprenez cette initiative par ailleurs, demandez à vos voisins qu’ils fassent le mail pour vous.

c- Puis commencez à fabriquer des masques avec ce patron validé par l’AFNOR (27 mars): https://www.agirlocal.org/masque-artisanal-afnor/

A noter, l’initiative à Lille a mobilisé 7700 couturières: https://bit.ly/3duebIA

d-Vous avez une question ?

Nous pouvons commencer une foire au question:  FAQ

e- J’en fais quoi des masques fabriqués?

Des achats à la livraison en passant par la fabrication, aboutir au résultat demande un peu d’organisation : voir https://www.agirlocal.org/note-citoyens-elus-prefet/

Si le préfet ne prend pas en main cette initiative, appelez la mairie. Si votre maire ne veut pas (ce qui serait étonnant), appelez votre pharmacien pour les lui amener. Il saura faire que votre travail serve, ne serait-ce qu’à ceux qui font tourner le pays : caissières, mainteneurs, agriculteurs, employés des services publics et privés… 

Et prenez 2 minutes pour voir ce magnifique hommage de musiciens serbes aux italiens : https://bit.ly/2xl3x6w

Il est émouvant et dit tout.

Têtes de listes 20200302

Têtes de liste au municipales, il ne reste que deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère : votre responsabilité est engagée. Il est encore temps :

-d’annoncer une déclaration d’urgence climatique avec pour engagement de mener à bien des actions locales, méthodiques, massives pour réduire drastiquement les émissions de votre territoire.

-de désigner comme première adjointe la personne qui sera dans votre équipe en charge de la transition. Le climat devant la finance, comme en temps de guerre.

-d’agir pendant votre mandat avec en main l’empreinte carbone de votre territoire : de quoi choisir les projets les plus efficaces et les moins chers avec ce critère rassembleur pour la prise de décision et son partage : la Tonne de CO2e économisée à l’euro dépensé.

Pour calculer votre empreinte carbone, gratuitement, en moins d’une heure : https://www.agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

Pour des projets efficaces (4 pages de texte) : https://bit.ly/395wCRp

Il est trop tard pour les grands projets, nous avons besoin de penser local pour agir global, d’inventer et reproduire des petits projets efficaces, massivement.

J’appelle celles et ceux qui ont lu cet appel jusque là à le partager.
#amf #amrf #conventioncitoyennepourleclimat

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis