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Agir Local

POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Non classé

CR Collectif95-covid19

Les compte-rendus des vidéoconférences du collectif qui développe l’usine citoyenne en Val d’Oise:

CR1 Collectif95covid19 relevé de conclusion 31 mars

CR2 Collectif95covid19 relevé de conclusion 7 avril

CR3 Collectif95covid19 relevé de conclusion 14 avril

CR4 Collectif95covid19 relevé de conclusion 20 avril

CR5 Collectif95covid19 relevé de conclusion 27 avril

CR6 Collectif95covid19 relevé de conclusion 4 mai

CR7 Collectif95covid19 relevé de conclusion 11 mai

CR8 Collectif95covid19 relevé de conclusion 18 mai

CR9 Collectif95covid19 relevé de conclusion 25 mai

CR10 Collectif95covid19 relevé de conclusion 02 juin

Mail de déclaration de volontariat

Mail type de déclaration de volontariat

 

« Objet : stopcovid-19-Val d’Oise-mot clé-nom de la commune-nom de l’auteur du mail

Je (ou nous) soussigné(e) nom prénom adresse mail téléphone déclare être volontaire pour contribuer à la fabrication de masques et sur blouses, pour les soignants en priorité. Je peux contribuer sans délai à  (choisir l’un des mots clé : achats, méthodes, fabrication, qualité, logistique, gestion de projet)

Signature »

Mots clés :

Achats : vous êtes dans le secteur textile, avez (ou pas) des stocks disponibles et des fournisseurs

Méthodes : voir la note, caractéristiques des masques, patrons couturiers (voir le patron du CHU de Grenoble pour lancer la fabrication de masques sans attendre ; surblouses ?), tutoriels, validation médicale…

Fabrication : vous avez une machine à coudre et du temps

Qualité : vous êtes du corps médical ou technicien santé

Logistique : vous êtes propriétaire d’une voiture, d’une camionnette, chauffeur, livreur

Gestion de projet : vous avez l’habitude de coordonner des projets quels qu’ils soient, vous pouvez en particulier passer du temps à recevoir des demandes, à les synthétiser, et les diffuser là où il faut.

 

Comment déployer l’usine citoyenne ?

5 mai2020

Comment déployer l’usine citoyenne ?

Télécharger cette note : développement sncf au 5 mai

Objectif :

Nous recherchons de quoi produire bénévolement des millions de masques grand public, AFNOR

Moyen :

– Développement national du prototype d’usine citoyenne et de mise en relation des initiatives communales :

– Proposition d’implication SNCF par les élus cheminots, les retraités et un appoint d’actifs clé : développement du réseau, fabrication et appui aux couturières et couturiers bénévoles. Avec les maires, sur 100 départements et 14 régions ; en mode coopération, bénévolat, gratuité des masques.

A-Un tableau inscriptible des volontaires sur internet :

Premier besoin : des bénévoles pour produire/ des porteurs pour organiser, rassembler.

Commencer par un double appel, aux couturières et organisateurs de terrain d’une part et d’autre part au département-région-national pour structurer et développer massivement. Et donc tableau d’appel et inscription comme celui-là, double et sécurisé pour faciliter le double appel. https://lite.framacalc.org/9g8u-zllw1cpfrz

Non piratables, ces deux tableaux permettent un traitement par région, département, commune et envoi d’un mail automatique avec regroupement à la commune des volontaires d’une part et de l’autre une identification progressive des responsables départementaux, régionaux, nationaux.

B-Déclenchements :

Au lancement, tout faire en parallèle, à toutes les échelles de territoire.

Selon deux modes d’initialisation: volontaires ou engagement du maire.

Production et distribution :

En Val d’Oise, le déclencheur de la production de masques est l’organisateur communal qui fait appel à volontaires. En général par groupe Facebook ou via les élus en charge des associations et les maisons de quartier quand le maire s’engage.

Dés les premiers engagements communaux, l’achat des matières premières est possible, les agents communaux assurent la logistique. Achat, livraisons aux couturières, récolte, stérilisation, distribution.

Le réseau départemental des DGS est enclenché. Le responsable départemental SNCF devrait assister à leurs réunions.

Par défaut d’engagement communal, une production est possible, comme à Jouy le moutier. Le réseau des DGS est d’autant pus précieux.

Pour être complémentaire de l’effort national, la distribution sera effectuée avec les mairies selon les critères décidés localement par elles. La vision départementale permettra de doser les priorités à cette échelle, voire à celle de la région.

Organisation du développement :

Le site internet est la référence et le vecteur de la montée en compétence. Une adresse par département ? agirlocal95 par exemple. Les tableaux des contacts sont clé. Appel à fabrication et tutoriels sont les pages les plus vues.

L’organisateur départemental monte un groupe projet qui échange sur les problèmes et solutions, accueille les nouveaux entrants, gère le développement départemental. L’élu cheminot est décisif pour l’engagement des maires, le chef de projet départemental pour le développement opérationnel.

L’échelon régional permet de développer méthodiquement le projet, d’identifier problèmes et solutions, d’assurer la communication, les relations institutionnelles.

L’échelon national est un développeur de la couverture nationale en même temps qu’un apporteur d’outils et de solutions communes. Il assure à son niveau la communication, les relations institutionnelles.

C-Organisation et missions territoriales :

National avec régional :

– Développement du réseau : identification des responsables territoriaux et chefs de projet Sncf, à feuille de route coopération-bénévole- gratuit. Constitution de groupes de volontaires, régional, national. Organisation des communications.

– Fabrications et mises à disposition d’outils (NTIC, méthodes de fabrication, achats, logistique) vidéo formations, FAQ, coordinations.

– Communication, relations institutionnelles,

– Consolidation des besoins et productions.

Régional avec départemental :

– Développement du réseau régional-départemental; Organisation des communications.

– Identification des besoins, problèmes et solutions: achats, méthodes (yc ntic), fabrications, gestion de projets ;

– Communication, relations institutionnelles.

Départemental avec communal et intercommunal :

– Développement du réseau départemental-communal,

– Traitement des problèmes-solutions : achats, méthodes, fabrication, logistique, gestion de projets (yc Communication, relations institutionnelles)

Communal et intercommunal :

– Fabrication : découpe composants ou kit, couture, stérilisation,

– Organisation : assistance à fabrication, cad tout sauf fabrication : gestion du projet (yc Communication, relations institutionnelles), recrutement, achats, tutoriels, logistique.

Jean-Michel Vincent

Retraité

Délégué Val d’Oise d’agir pour le climat

Mandaté au national pour développer cette initiative.

mail masques citoyens

Bonjour,

La réunion (physique) de travail du 31 mars prochain à la mairie de Vauréal est évidemment reportée à une date ultérieure. Mais je vous propose de la maintenir, par vidéoconférence, pour deux raisons :

1- L’appel des hôpitaux de Pontoise à masques, sur-blouses, gel et gants. J’ai relayé leur appel mais aussi tenté une proposition d’aide, dans l’urgence, centrée sur la fabrication locale de masques et de sur-blouses.

a- Pourquoi?

Applaudir les personnels de santé leur fait du bien, les aider nous aide tous. L’un n’empêche pas l’autre.

6 puis 8 millions de masques par semaine sont annoncés par le gouvernement dans les semaines qui viennent (hier, 22 mars).

Il y a 30 millions de familles en France; a raison d’une volontaire sur 100 et 5 masques fabriqués par jour, 5 jours sur 7, nous pourrions fabriquer 7,5 millions de masques en France par semaine. Autant que ce qui est annoncé, beaucoup plus si nécessaire.

b- quoi?

Résumé de cette proposition :

« On peut aussi être bienveillants les uns envers les autres et coopérer pour aider les soignants puis tous les autres. Il nous revient de faire la preuve que c’est possible. Lisez la proposition d’organisation volontaires-élus-préfet, pour la fabrication des masques et sur-blouses, des achats à la livraison et portez vous volontaires, si vous le pouvez. »

C’est tout le sens de notre action sur le climat, articuler les initiatives locales et les injonctions gouvernementales : voir le détail de la proposition (2 pages)  https://www.agirlocal.org/aide-aux-soignants-puis-tous/

c- comment?

– Pour se connecter les uns aux autres, mais aussi pour diffuser le décompte (anonyme donc) de volontaires sur cette initiative, inscrivez vous d’abord ici :

https://bit.ly/3dnqDdd

– Pour que cette initiative soit effectivement articulée avec les pouvoirs publics, déclarez vous dès maintenant par téléphone auprès de votre maire puis par mail selon ce mail type de déclaration de volontariat au maire et au préfet : https://www.agirlocal.org/mail-de-declaration-de-volontariat/

S’il y a 10 volontaires dans le Val d’Oise, la proposition tombera, s’il y en a 1000, cela peut tout changer.

Si vous n’avez pas d’internet et l’apprenez par ailleurs, demandez à vos voisins qu’ils fassent le mail pour vous.

Si vous êtes en accord avec cette proposition, diffusez la.

Si vous êtes un élu volontaire, appelez les autres élus, appelez le préfet, faites le savoir sur votre site municipal.

En s’organisant nous pouvons peut-être aider les soignants, puis ceux qui doivent sortir de chez eux pour faire tourner le pays.

Si vous êtes en mesure d’enrichir cet appel envoyez un mail au plus tôt à collectif95@climat-2020.eu

Si vous avez reçu ce mail indirectement et ignorez qui en est l’auteur, voir https://www.agirlocal.org/ et la démarche entamée début février pour le climat : https://www.agirlocal.org/penser-local-pour-agir-global/

2- la deuxième raison du maintien de cette réunion par vidéoconférence du 31 mars est que nous ne sommes qu’au début de cette crise sanitaire.

a- Une réunion par vidéoconférence, pour y faire quoi?

La crise sanitaire nous demande d’inventer dans l’urgence et de changer notre façon de vivre pour la passer : enfants, parents, grands parents et 4ème âge, entrepreneur ou élu, associatif ou citoyen. Les solutions que nous allons créer peuvent non seulement nous enrichir personnellement et collectivement mais pourraient devenir des standards dans la durée.

Ordre du jour de la réunion de travail du 31 mars:

Le seul projet local discuté sera celui de l’aide aux soignants puis à toutes celles et ceux qui doivent sortir de chez eux pour faire tourner le pays. pour l’enrichir.

S’il reste du temps nous entamerons une première réflexion sur l’ingénierie publique tiers de confiance.

b- Participer à la réunion:

Si vous souhaitez être de la réunion de travail virtuelle du 31 mars, de 18h30 à 20h30, inscrivez vous à la vidéoconférence ici: https://bit.ly/3bf1FL4

Je n’ai pas encore de système adapté de vidéoconférence mais le plan B est celui de l’association Agir pour le Climat. On fera avec s’il n’y a pas d’autre solution.

3- je ne vous quitte pas sans relayer ce magnifique hommage de musiciens serbes aux italiens : https://twitter.com/antoinellorca/status/1241638210926673921?s=20

Bien à vous

Jean-Michel Vincent

Délégué Val d’Oise

Agir pour le Climat

appel retraites actifs engagés

25 mai 2020

S’inscrire retraités-actifs engagés :

Sur la crête, entre le nombre des victimes et la reprise économique, nous retraités en bonne santé, sommes disponibles et en capacité d’agir. Nous sommes près de 10 millions à pouvoir produire des masques lavables gratuits, plus et mieux. Un retraité sur dix suffirait pour contribuer à contenir le virus. Ceux qui travaillent -nos enfants- et sont engagés sont précieux ; quelques centaines suffisent pour nous outiller.

Comment faire ? Au vu de notre début d’expérience, cette proposition :

Produire et distribuer des masques, à la commune ;

La commune et son maire est le lieu de la plus grande proximité, de la solidarité vivante. Avec une difficulté, celle de cet entre deux tours d’élection. Se centrer sur le projet, s’organiser en mode projet permet de passer par dessus cette difficulté, pas toujours.

Si ce n’est déjà fait, nous vous recommandons de lancer au plus vite un appel à bénévoles à la commune. Selon votre idée : tableur inscriptible (voir https://accueil.framacalc.org/fr/ par exemple qui est open source), Facebook, maisons de quartier, associations. Si vous êtes démunis pour lancer la fabrication, servez-vous de notre petite expérience www.agirlocal.org et joignez au téléphone celles et ceux qui ont lancé cette fabrication dans votre département.

Partager les solutions, au département :

Pour rassembler les initiatives quelles qu’elles soient, le territoire départemental, a en effet un avantage décisif : il réunit une diversité de fait des communes qui pousse vers la solidarité, l’intérêt général, la production de masques afnor, au delà des clivages. Ce territoire historique est un lieu de proximité traditionnellement organisé. Du Préfet aux maires en passant par les syndicats et les associations, tous ont des organisations départementales structurées.

Si ce n’est déjà fait, contactez celles et ceux qui ont lancé cette fabrication dans votre département, groupe de citoyens, associations, professionnels, élus. Inscrivez alors un nom, un mail, par département sur ce tableau : https://lite.framacalc.org/9gl0-ymhhj4imxh. Si nécessaire, considérez le comme provisoire, cela vous fera gagner du temps. Un deuxième nom, d’élu (e), est nécessaire. Il n’aura pas la même disponibilité mais sera mieux à même de convaincre ses homologues. Force est de constater que se rassembler n’est pas spontané.

Dès que vous aurez décidé ensemble d’un nom et d’un mail au département ce responsable fera la mise en relation par commune (ou intercommunalité) avec un tableur inscriptible départemental puis éditera les contacts à la commune et au département sur un site porteur (voir par exemple https://www.agirlocal.org/tableau-contacts-95/ ). Ce responsable assurera la tenue d’une vidéoconférence hebdomadaire du groupe projet départemental que vous allez construire, pour échanger sur les problèmes et partager les solutions. (voir https://meet.jit.si/ par exemple, système de vidéo réunion lui aussi open source, et les compte-rendu de ces réunions dans le Val d’Oise : https://www.agirlocal.org/cr-collectif95-covid19/ )

Abondance de noms ne nuit pas : nous sommes 8 désignés dans le tableau des organisateurs au niveau départemental et une vingtaine dans le groupe projet départemental qui se réunit chaque semaine.

Dès le premier nom identifié dans un département d’une région donnée, il sera possible de s’organiser au département-région-national.

Nous construirons ensemble l’organisation nationale.

A ce stade, nous serons alors organisés pour agir local, trouver des solutions ensemble ; cela ne tient qu’à nous.

Au delà nous serons à même de développer d’autres projets locaux, si nécessaire, que le virus disparaisse à l’été et revienne à l’automne, que la crise économique qui arrive demande d’autres solutions dans l’année qui vient ou que la prochaine crise nous prenne à nouveau au dépourvu.

Nous serons mieux préparés pour ce qui peut arriver demain, de façon transpolitique, en mode projet, local, efficace, massivement reproductible. Avec toute la souplesse utile pour mettre les compétences nécessaires en face des besoins de chaque projet identifié.

lettre à Thierry Coulhon

Jouy le Moutier le 15 novembre 2020

Monsieur,

En lisant l’article du Monde qui vous est consacré, j’ai pensé utile d’attirer votre attention sur deux anomalies (dont j’ignore ce que vous en connaissez). Je le fais d’autant plus que votre parcours signe des préoccupations au delà de votre actuelle mission et donc l’accès à un réseau de décideurs en conséquence.

La première anomalie porte sur le changement climatique et l’action locale propre à contribuer à l’écarter. En deux mots, l’urgence est déclarée jusqu’au plus haut niveau de l’Etat mais l’empreinte carbone n’est pas calculée à la commune par les pouvoirs publics pour être mise à disposition des élus locaux mais aussi des habitants et de entrepreneurs du cru. Comme si Pasteur s’était intéressé à la fièvre et avait négligé les microbes, évité d’inventer la vaccination. 30 millions de ménages, parmi lesquels 5 millions d’entrepreneurs et une demi millions d’élus locaux doivent bien valoir quelques milliers de décideurs brillants. On connaît le fonctionnement en silos et le gisement de solutions qu’apporte le travail en transverse. L’approche territoriale est transverse par nature, multidimensionnelle par construction. L’empreinte carbone locale est une matrice de découverte. Plus largement, l’évaluation territoriale est un levier de mise en mouvement efficace des acteurs locaux.

Il y a un an, j’ai jeté aux orties mes réserves de haut fonctionnaire à la retraite et tiré les conséquences de cette situation ; en deux pages : https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/  Mais il serait productif que la recherche s’intéresse à cette anomalie et plus encore qu’elle développe, avec des moyens sans commune mesure avec les miens, les outils que j’ai pu esquisser.

La deuxième anomalie est identifiée de longue date. On sait les bureaucraties centrées sur leur nombril et ignorer ceux qu’elles sont censées servir. Le service public devient le public qui sert le service. C’est le cas en matière d’efficacité énergétique. La récente invention du service d’accompagnement de la rénovation énergétique en est un chef d’œuvre. Usine à gaz pour les porteurs de projet locaux, elle est propre à écoeurer les meilleures volontés.

Sauf à penser dans le cas évoqué que le montage est prémédité et vise un tout autre objectif, là aussi la recherche pourrait éclairer les modes d’organisation ; pas seulement sur cet étroit mais vital exemple. Les cas de systèmes internet fermés sont innombrables ; à la façon du gag du rond point cher à Raymond Devos où l’on rentre sans problème mais d’où l’on ne peut sortir, toutes les issues étant en sens interdit. Quiconque a tenté de se procurer sa carte grise par internet sait de quoi il s’agit. Les sites d’organismes privés ne sont pas en reste, la législation bancaire non plus.

La construction d’outils qui centrent l’organisation quelle qu’elle soit sur celles et ceux qu’elle sert et non l’inverse serait un pas décisif ; contraindre ensuite tout  changement d’organisation à passer par un test pratique par les utilisateurs potentiels est une deuxième étape, évidemment politique. Surtout si elle conduit à obliger par la loi à tenir un centre d’appel qui ne commence pas par vous êtes mort, tapez un. Et ne finit pas par vous êtes trop nombreux rappelez plus tard puis raccroche.

Tant qu’à faire de la recherche, il ne me paraît pas inutile de chercher aussi ce qui peut servir à vivre mieux, encore plus à survivre. Sur un cas très particulier, j’ai développé avec quelques centaines puis quelques milliers d’acteurs locaux un outil qui décompose le système que nous faisons avec la terre et la biomasse en une douzaine de dimensions.  Exprimée en termes de vie quotidienne, locale, cette auto évaluation (@d aménagement durable) a fait la démonstration de son intérêt par les développements qu’elle a suscité. https://agirlocal.org/par-ou-commencer/

En espérant n’avoir pas enfoncé trop de portes ouvertes,

Très cordialement

Jean-Michel Vincent

0620721336

PS je vous envoie aussi cette lettre par courrier

fiche type 50 projets

1er décembre 2020

 

50 projets

Fiche type

PROJET :

description en quelques lignes

TERRITOIRE:

périmètre du projet (commune, groupe de communes…)

QUI :

acteurs du projet et bénéficiaires

FACILITE DE REALISATION :

de + à +++

GAINS LOCAUX :

TeCO2, euros, énergie et améliorations qualitatives proposées

GISEMENT NATIONAL :

évaluation du gisement de reproduction du projet au national; gains potentiels en TeCO2, euros et énergie ; améliorations qualitatives.

OUTILS :

documents utiles à la reproduction, méthodes, calendrier, acteurs, coûts et gains, outils utilisés, adresses utiles.

EFFICACITE/COUTS :

TeCO2 à l’euro investi ou dépensé

CONTACTS :

pour commentaires ou questions

MODE DE LANCEMENT LOCAL :

seul ou ensemble, manière de faire.

FINANCEMENTS :

temps de retour sur investissement ou dépense de fonctionnement ; subventions, fonds propres et prêts si disponible.

COMMENTAIRES DU GROUPE PROJET :

toute information jugée utile à la reproduction par le groupe porteur du projet

ADRESSES INTERNET

pour plus de détails

télécharger la fiche remplie avec le démonstrateur REV : Fiche-type-Test-REV

télécharger cette fiche au format docx : fiche type 50 projets

Comment transposer 50 projets sur mon territoire ?

 V du 17-12-2021

Comment transposer 50 projets sur mon territoire ?

Pour peu que l’on soit maire d’une commune de 1000 habitants, la question paraît ridicule. Elle l’est si on en reste là.

Mais la couverture nationale par 1250 communautés de communes et d’agglomération fournit une échelle de territoire où trouver les compétences de proximité nécessaires au développement des projets.

Cela ne veut pas dire que les projets  sont développés systématiquement à cette échelle. L’expérience montre que chaque projet a son échelle de territoire optimale, de la maison à la région ; et donc aussi son équipe projet et ses financements.

Nous devons donc rechercher des communautés de projet. Et ne pas raisonner seulement collectivité territoriale même si l’élu territorial est clé, mais bien aussi avec les habitants, les actifs venant travailler d’ailleurs, les entrepreneurs et les établissements d’enseignement.

Quelques pistes :

Organisation des compétences

Pour transposer les projets sur votre territoire, il est proposé d’identifier localement un élu, un citoyen et un fonctionnaire municipal sur chacun des 4 champs de projet  quantifiables, alimentation-déplacements-bâtiments-énergies renouvelables et sur les champs transverses de la biodiversité et de l’éducation populaire-formation;

Ces groupes auront pour première charge d’identifier et de mettre en forme les projets efficaces inventés sur le territoire local ou ailleurs. Une première identification pourra alors être opérée pour établir un plan d’action. Et la communication préparée pour annoncer le lancement local.

La connaissance approchée des émissions locales de gaz à effet de serre, comme celle du gisement local de chaque projet sont clé. Vous trouverez la méthode et un outil qui permet d’évaluer ces émissions gratuitement dans ce document : https://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

Les notes de calcul carbone des solutions recueillies sont autant d’exemple de calcul de gisement. https://agirlocal.org/vitrine/

Localement, les territoires ont chacun leurs caractéristiques (population, emploi, revenu médian mais aussi part de surface agricole utile dans le total du territoire, type et âge du bâti, infrastructures de transport, production d’énergie renouvelable, potentiel de biodiversité, établissements d’enseignement, compétences locales) et donc leurs gisements locaux.

Une cinquantaine de projets identifiés permettra à chaque territoire d’adapter ceux parmi les 50 qui sont localement les plus efficaces et d’en inventer d’autres si nécessaire.

Cet article défriche  une réponse à la question Par où commencer ? https://agirlocal.org/par-ou-commencer/

Coût :

Tout projet a un coût financier. Sauf les changements de comportement.

La place de l’éducation populaire et de la formation est évidemment essentielle en matière de comportements. Ce qui permet d’enclencher un cercle vertueux : économies d’argent réinvestissables dans des projets plus coûteux qui développent encore plus de bien être, d’emplois, de compétences…

Commencer par là est d’autant plus profitable que le CO2 émis reste un siècle dans l’atmosphère ; ce qui conduit à commencer par les projets les plus efficaces, les moins chers, les plus faciles à mettre en oeuvre. Les changements de comportement en sont un, pas le seul.

Parmi les projets efficaces qui ont un coût, ce critère simple permet de choisir, compte-tenu des financements disponibles, les meilleurs rapports efficacité-coût,: la TeCO2 économisée à l’euro dépensé.

Mode de décision :

Nous avons à faire deux types de projets ; ceux que l’on peut décider seul, comme habitant, entrepreneur ou élu et ceux que  l’on ne peut faire qu’ensemble.

Les projets que l’on peut décider  seuls ont cet avantage : ils donnent directement du pouvoir d’achat à ceux qui les mènent à bien, d’autant plus de pouvoir d’achat qu’ils sont efficaces. Et permettent de réinvestir. Pourvu que l’on tienne les comptes de ces actions.

Mais ceux que l’on doit faire ensemble ont le même avantage, collectif et en retour, individuels.

D’où cette idée de mettre au point un compte analytique transition, communal, intercommunal, d’entreprise… permettant de mesurer dans la durée les investissements et dépenses faites, les économies réalisées. Aux deux bouts, l’Etat et les habitants pourraient faire de même.

Agirlocal, ensembles

Ce n’est pas pour ajouter une association de plus que nous avons créé Agirlocal; c’est pour y arriver, ensembles, à écarter la menace climatique.

Nous vous invitons à adhérer à Agirlocal à compter carbone et agir :

50 projets méthode format du rendu

V du 17-12-2021

50 projets locaux efficaces

Méthode et outils d’identification

Format du rendu

La raison d’être de cet appel national est de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre, à deux mandats municipaux d’ici. Le moyen pour atteindre cet objectif de réduction est d’identifier et de mettre en œuvre une cinquantaine de projets locaux efficaces, massivement reproductibles, convergeant sur la réduction de nos émissions ; et par là développer l’emploi et le bien être sur le territoire, y favoriser la biodiversité, éliminer les produits nuisibles à la santé.

Pourquoi répondre à cet appel à identification de projets efficaces ?

Après confirmation de leur potentiel, les projets sont présentés sur le site https://agirlocal.org/vitrine/ . Il sera proposé aux adhérents et partenaires de l’association de les répertorier aussi sur leurs sites.

Ainsi chacun des contributeurs pourra montrer ce qu’il a mené à bien pour que chacun en profite, et bénéficier des expériences des autres pour aller plus vite, dans l’urgence climatique qui nous guette tous. Voir https://agirlocal.org/50-projets-sur-mon-territoire/

L’appel est désormais permanent ; le jury se réunit en fonction des candidatures reçues.  Pour candidater : 50projets@agirlocal.eu

Critères d’efficacité des projets

Par local, efficace et massivement reproductible il faut entendre des projets qui cumulent les critères suivants :

– Ils peuvent être développés localement, de la maison à la région, quel que soit le lieu de leur premier développement, (production et mise en œuvre d’écomatériaux comme le chanvre, permaculture, changements de comportements…)

– Ils sont fortement réducteurs de gaz à effet de serre, (isolation des bâtiments, chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération…).

– Ils sont porteurs de développement écologique, social et économique, (tiers lieux-coworking, photovoltaïque…)

– Ils exploitent un gisement stratégique identifié de reproduction massive, par des acteurs locaux (covoiturage, vélo…)

Pour être efficaces et développables localement, il est proposé de retenir des projets dans 4 champs d’action à porte de décision locale, directement mesurables : la nourriture, 33% des émissions [1], les déplacements 30%, le bâtiment 25% et les énergies 12% ; et 2 champs d’action transverses la biodiversité et l’éducation populaire-formation. L’idée centrale étant de modifier aussi l’agriculture, l’industrie et l’importation de carbone, par la demande.

Pour filtrer large, nous déclarons efficaces tous ceux qui réduisent d’au moins un pour cent les émissions sur leur territoire et en France.

Ce choix met les citoyens que nous sommes -habitants, entrepreneurs, élus locaux- au cœur de la maîtrise de notre propre avenir et celui de nos enfants.

Par exemple REV, la rénovation énergétique du Valmoutier est un projet qui a été développé à Jouy le Moutier par une association avec le concours de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Il est reproductible sur 5 millions de logements en France, pourrait diviser par deux les émissions de ces millions de logement si ce gisement était pleinement exploité.

REV développe de l’emploi non délocalisable, améliore le confort des logements, diminue les charges. Reproduit, il pourrait amorcer une agriculture de production d’éco-matériaux et donc diminuer d’autant les importations de produits pétroliers à partir desquels sont fabriqués les isolants.

Son potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 4% au local et d’environ 1,9% au national.

Pourquoi 50 projets locaux de réduction des émissions ?

Le chiffre de 50 est indicatif ; à l’expérience les projets efficaces réduisent de 1 à quelques pour cent les émissions du territoire. Une cinquantaine pourraient réduire nos émissions de 2% en moyenne par projet.

Il est probablement impossible d’exploiter à 100% un gisement stratégique identifié, comme par exemple les 5 millions de logements éligibles à REV. D’où l’objectif de réduction de 80 % à l’horizon des deux mandats ; et un objectif zéro émissions avant 2050 : les derniers 20% seront les plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette cinquantaine de projets locaux n’a pas à être inventée sur chaque territoire ; beaucoup ont été développés, un peu partout, certains sur place. Le calcul de réduction des émissions n’a probablement pas toujours été fait.

Où trouver des projets locaux efficaces ?

Ce travail d’inventaire est nécessairement collectif. L’appel national à identification a pour objet de recueillir méthodiquement les projets efficaces aboutis.

Concrètement, la vitrine https://agirlocal.org/vitrine/ en décrit deux douzaines recueillis à l’issue de l’appel national ;

Le milieu local en compte quelques-uns ; le livre « ces maires qui changent tout » de C Rivat en inventorie d’autres. Le site du CGGD et enfin le CEREMA fournissent des ressources à explorer. Il y en a d’autres.

Le réseau des directeurs généraux des services des villes, ceux des directeurs départementaux et régionaux des territoires, celui des associations, des entreprises locales, devrait permettre d’en récolter le plus grand nombre.

Et ce qui devrait faire le plein de projets est la réunion des solutions pragmatiques des villes et des campagnes qui sont déterminées à oeuvrer pour la transition à l’issue de ces élections municipales. Copenhague à l’étranger qui a visé zéro carbone en 2009 et va atteindre cet objectif en 2025, le C40, association des métropoles internationales dont Paris fait partie et son Plan climat, sont également des sources à explorer.

Si votre territoire n’a pas de projet éligible, vous connaissez peut-être des projets qui devraient être présentés à cet appel. Sollicitez les porteurs, aidez-les à répondre.

Quel outil de calcul de réduction des émissions ?

Au plan local,

Pour calculer le dénominateur du pourcentage de réduction, l’évaluation des émissions du territoire sera faite par le tableur de calcul carbone à la commune : accéder au mode d’emploi et au tableur :

Cette évaluation, gratuite, calculable en mois d’une heure, fournit des ordres de grandeur dont nous contenterons faute de mieux. Cette évaluation est néanmoins suffisante pour trier entre les projets de décoration écologique et ceux qui sont efficaces.

Au numérateur il revient à chaque territoire de mesurer l’efficacité de chaque projet et son gisement. Il est utile de lancer un atelier carbone à cet effet. Le site agirlocal.org donne quelques exemples d’évaluation.

Il y a eu mieux mais la demande récurrente adressée aux pouvoirs publics de reprendre et mettre à jour l’outil complet développé en Île de France il y a une dizaine d’années par une direction régionale du ministère (DREIF, aujourd’hui DRIEA, quelque chose comme une demi DREAL) est restée à ce jour sans suite ; vori l’outil : https://www.agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

Au plan national,

Il est demandé d’estimer, autant que possible, le gisement national stratégique de réduction des émissions de gaz à effet de serre du projet présenté en le supposant complètement développé et généralisé.

Il ne s’agit pas d’un calcul précis mais d’une estimation, la plupart du temps à coup de règles de trois. Les émissions nationales sont celles de l’empreinte carbone, calculée par le Haut Conseil pour le Climat.

Format du rendu :

Il est demandé de remplir une fiche type en la documentant au mieux des notes et dossiers disponibles, accessibles de préférence sur internet.

Cette fiche type, commentée, est téléchargeable ici : Télécharger la fiche de candidature  ; pour exemples concrets, elle renvoie aux fiches des 25 projets et les documents disponibles associés.

Le seul remplissage de cette fiche impose une sélection des documents utiles et des réponses aux questions clé tant pour l’efficacité du projet que pour sa reproductibilité par d’autres.

Mais elle a été faite pour vous éviter de passer du temps à réécrire des documents pour répondre à l’appel, au moins dans un premier temps. Rendre un projet reproductible demande en effet du travail, à effectuer dans un deuxième temps. L’association y contribuera, avec vous, dans la mesure de ses moyens.

Pour répondre à l’appel : 50projets@agirlocal.eu

Si vous n’êtes pas en mesure d’apporter toutes les réponses, en matière calcul carbone notamment mais que vous pensez votre projet à la hauteur de l’efficacité attendue, proposez-le. Nous avons aidé plusieurs candidats à faire ce calcul.

Nous vous invitons à adhérer à Agirlocal, à compter carbone et agir :

[1] Ce pourcentage résulte de la mobilisation des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas avec les autres

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis