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POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Moi Président 201704

Selon les scientifiques du climat, nous les humains, créons si massivement le changement climatique que nous en faisons une menace à un horizon qui se rapproche dangereusement : mais puisque nous sommes le problème, par milliards, nous sommes aussi la solution.

Moi Président, je ferais le nécessaire pour que les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux puissent contrer à leur niveau le changement climatique, là où chacun vit et peut en décider.

Moi Président je dirais : « pour écarter la menace climatique efficacement nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir efficacement, là où nous habitons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre ; ce à quoi nous tenons.»

Moi Président je dirais : « ici en France, nous sommes 30 millions à pouvoir en décider, autant que de ménages, et parmi eux de chefs d’entreprise et d’élus locaux. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants.

« Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir :

Pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune. Elles n’existent pas aujourd’hui, sauf en Île de France. Pas plus que des financements pour les petits projets. 

Moi Président Je m’engage à vous fournir ces données publiques locales pour que vous puissiez bâtir des projets locaux, seuls ou ensemble ; des projets dont vous puissiez par vous même juger de l’efficacité. Je m’engage à vous aider à construire ces projets ; je m’engage à financer ceux de ces projets locaux qui sont innovants et reproductibles. 

Pour les reproduire et bénéficier de l’expérience des autres, Les grandes régions sont un atout. Nous avons le devoir d’y être exemplaire, d’échanger avec les autres régions à l’international sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui  permettrons d’écarter à nous tous la menace climatique. Je m’engage à construire une vitrine à projets efficaces, nationale, avec les habitants, les entrepreneurs, les élus qui les portent, à bâtir avec vous une intelligence collective qui les fasse fructifier.

Nous sommes le problème, nous sommes la solution. »

Ah, j’oubliais, je ne suis pas candidat ; alors, voilà 5 questions pour jauger votre candidat à la prochaine élection . N’hésitez pas à les lui envoyer et demander une réponse.

Et puis, il n’y a pas que les présidentielles dans la vie, il y aussi les législatives, un peu plus loin les municipales, puis les régionales et les départementales.

Trop loin ? Vous avez raison, questionnez vos élus. Ils sont en place.

Ce qui ne vous exonère pas d’agir sur les manettes que vous pouvez actionner :

agirlocal.org fournit des outils et une démarche pour permettre aux habitants, entrepreneurs et élus locaux que vous êtes de s’emparer de façon efficace de la transition énergétique, écologique : cette démarche consiste à faire des actions, des projets, démonstrateurs, reproductibles de nombreuses fois sur des gisements identifiés. Vous en trouverez quelques uns sur ce site, vous en avez peut-être faits d’autres, partageons les.

Et pour financer vos projets, vous trouverez aussi de quoi dégager des économies par de petits changements de comportements, comme habitantentrepreneur, élu :

C’est fou ce que penser carbone à chaque prise de décision peut vous aider à faire des économies

A vos manettes.

                                                                                                                         Jean-Michel Vincent


D’un ministre isolé à un ministre soutenu ?

Le 2 septembre 2018

Madame ou Monsieur le futur Ministre en charge de l’écologie,

Nicolas Hulot a dit combien il s’est trouvé isolé pour combattre la menace climatique à la hauteur des enjeux. Il n’est pas impossible que vous vous retrouviez dans la même situation. Aussi je me permets d’attirer votre attention sur le fait que 30 millions de familles, 5 millions d’entrepreneurs et un bon demi million d’élus locaux ignorent leur impact local en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Il est donc peu étonnant que nous soyons aussi peu efficaces et motivés pour contrer à bon escient la menace climatique ; et vous bientôt aussi isolé que votre prédécesseur.

Nous estimons normal de connaître grâce à l’INSEE, la population, l’emploi et bien d’autres choses, commune par commune, ce n’est pas le cas de nos émissions de CO2. Pas plus que nous ne connaissons sur nos communes une douzaine d’indicateurs directement issus des 6 enjeux majeurs repérés il a plus de 10 ans lors du Grenelle de l’environnement : par exemple l’indice de développement humain, la distance domicile travail, les kwh/m2 de nos bâtiments, le potentiel de biodiversité. Sauf en Île de France.

J’étais alors directeur de la stratégie et du développement durable auprès du Préfet directeur régional de l’équipement. Il m’avait demandé de « faire que ça arrive ». Avec plusieurs milliers d’acteurs locaux, nous avons alors construit un outil de mobilisation des habitants, entrepreneurs et élus locaux qui leur donne la mesure de leur impact sur la planète à la commune, là où ils vivent et donc là où ils peuvent en décider : en douze lignes d’actions et indicateurs, cet outil simple permet de construire localement une vision partagée et organiser localement l’objectif zéro carbone mais aussi veiller au bien être ou à la biodiversité. Il a été validé par l’association des maires Île de France. Si vous habitez l’une des 1300 communes franciliennes, vous pouvez tirer un portrait de votre commune en quelques clics : https://www.agirlocal.org/acceder-aux-indicateurs-et-cartes-de-chacune-des-1300-communes-franciliennes/

Des actions, projets et démonstrateurs reproductibles en ont été tirés à l’échelle de la Région comme le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération, à l’échelle de la ville comme les tiers lieux sur les gares ou à celle du quartier plus modeste mais potentiellement très efficace comme la rénovation énergétique de maisons groupées (il y en a 10 millions comme cela en France). Les développements et le potentiel de développements sont sans commune mesure avec ces quelques exemples.

Plus tard, à la demande du ministère et de l’ADEME, nous avons généralisé cet outil à la France métropolitaine, à l’AFNOR. Reste à calculer les indicateurs pour 36 000 communes comme nous l’avons fait pour les 1300 d’Île de France. J’attire en particulier votre attention sur un indicateur global de biodiversité fait avec le Museum national d’histoire naturelle. Il avait intéressé en son temps le commissariat général au développement durable. Et puis « l’environnement, ça commence à bien faire » a dit un président de la république. Le commissariat a renoncé. D’autres avec.

Pour que ce travail ne se perde pas, nous avons continué, autant que faire se peut. D’une enquête faite après mon départ par la Direction régionale, au début 2013, il est ressorti que cet outil était connu de la moitié des décideurs et utilisée par un quart. Sans un euro de subvention.

En 2014, j’ai documenté et porté tout cela sur internet en mode 20 lignes, 2 pages, 20 pages selon le temps et l’intérêt de chacun: www.agirlocal.org . J’y ajoute de temps en temps un article à la une. Cette fois, il s’agit d’un atelier international que nous montons depuis 2 ans sur « la vie dans les métropoles au XXIème siècle ». Si vous avez encore le temps de lire 4 pages illustrées, vous y trouverez un article qui vous permettra d’examiner l’état de réflexion collective à laquelle nous sommes parvenus. Il propose de jouer le bien être contre le climat, pose le fait que nous sommes le problème et donc la solution et enfin apporte des solutions concrètes, collectivement élaborées au fil du temps par ceux qui pourraient vous soutenir. https://www.agirlocal.org/la-vie-au-xxieme-siecle-court/

Mais vous savez tout cela, le tout est d’en décider :

Dans un premier temps, la mise à jour des données serait pour l’Île de France un progrès notable et très peu couteux. La généralisation à la France demanderait plus de travail mais mettrait la France, en moins d’un an, en pointe sur ce type de dynamique, à la veille de nouveaux mandats municipaux.

Bien des acteurs locaux ont inventé des projets sans cet outil, perfectible cela va de soi, mais il a une valeur ajoutée supplémentaire à la détection des actions efficaces : il permet de converger sans avoir à se coordonner. Y ajouter une liste de gisements de réductions des émissions de CO2 et une vitrine à projets nous permettraient d’agir localement à la hauteur des enjeux

Cela ne suffirait pas pour se hisser à la hauteur des enjeux mais serait un grand pas; vous auriez de quoi convaincre d’agir une trentaine de millions de familles dont les entrepreneurs et les élus, parmi lesquels les plus motivés se demandent « et maintenant on fait quoi ? » Seuls ou ensemble. Mobiliser 30 millions d’acteurs contre la menace climatique, ajoutés à un ministère, des arbitrages et des lois, cela vaut la peine d’essayer, non?

Evidemment, il y a peu de chance que vous lisiez ce message ; aussi, dès que je connaitrai votre nom, Madame ou Monsieur le ministre, je vous écrirai, par acquit de conscience.

Cette lettre sera probablement dérisoire. Lecteurs de ce post, il nous faut d’abord compter sur nous : relayez, partagez. Si nous faisons un score, nous serons entendus, jusque dans les ministères, bardés de lobbyistes : 43 sur 350 conseillers du gouvernement si j’en crois France 2. Et peut être, la ou le futur ministre lira ce post et s’en servira, soutenu.

introduction à un échange citoyen

Nous avons peu de temps pour un sujet vital aussi je vais énoncer quatre constats et les illustrer en 10 minutes, pour laisser la place à l’échange.

1- La menace climatique a tellement grandie que les scientifiques du climat nous disent que notre pronostic vital est engagé. Comme un docteur qui vous prend au SAMU. Il ne reste que 2 mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement. Ca urge.

2-  Quand notre pronostic vital est engagé, on s’en occupe sérieusement n’est-ce pas ? Sérieusement cela veut dire qu’on ne peut pas se contenter de faire de l’écologie décorative.

3-  La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions, réelles et sérieuses. Pour une raison simple, nous sommes le problème, nous sommes donc la solution.

4-  Mais car il y a un mais, y arriver demande de changer radicalement nos façons de penser, de décider et d’agir. C’est ce que je vous invite à faire :

1-Notre pronostic vital est engagé. Dit en termes scientifiques, nous avons franchi le seuil des 415 ppm pour la première fois en mai dernier. Cela veut dire que nous avons enclenché les 1 ,5° de réchauffement de l’atmosphère. Les parties par million c’est comme la fièvre, nous avons 40°C de fièvre, il faut se dépêcher d’aller à l’hôpital. Mais il y a pire il ne reste que deux mandats municipaux, deux, avant de franchir le seuil des 450ppm qui déclenche les 2°C de réchauffement. Et là c’est 42°C de fièvre.

Pour le dire crûment, pensez vous pouvoir boucler vos fins de mois dans un monde dévasté par le changement climatique ? Pensez vous pouvoir garder votre niveau de vie, vos retraites dans un monde ravagé par les inondations, les sécheresses, les incendies, les ouragans ?

A l’inverse et tout aussi nettement, réduire nos émissions ne fait pas qu’écarter la menace climatique, cela donne du pouvoir d’achat, ici et maintenant ; pour une raison simple, les énergies fossiles ne sont pas gratuites.

2-Prendre la menace climatique au sérieux, cela veut dire s’attaquer aux causes : nos émissions de gaz à effet de serre. Pensez vous sérieusement pouvoir réduire vos émissions en ignorant à combien elles se montent aujourd’hui, là ou nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider ? A Jouy, notre empreinte carbone, empreinte comme un pied dans le sable et carbone comme le matériau qui fait effet de serre, c’est 180 000 TCO2e par an. La nourriture compte pour 33%, nos déplacements 30 %, nos bâtiments 19%, la production d’énergie pour 12%. Alors nous pouvons faire un diagnostic simple :

Un candidat qui ne fonde pas son programme sur l’empreinte carbone de la commune pour la réduire massivement ne prend pas la menace climatique au sérieux.

Un candidat qui ne fonde pas son programme sur l’urgence climatique ne prend pas la menace climatique au sérieux.

3-La bonne nouvelle car il y en a une, c’est qu’il y a des solutions efficaces qui créent de l’emploi et donnent du pouvoir d’achat. Ces solutions ne se trouvent évidemment pas dans les grands projets qui demandent 20 ans pour être réalisés : ils arriveront trop tard. Une tonne de CO2e une fois émise reste un siècle dans l’atmosphère ; conséquence : il nous faut faire le plus facile, le moins cher, le plus efficace d’abord.

Nous avons donc besoin de décisions faciles d’abord, de petits projets ensuite, qui économisent ou stockent du C02 : des petits projets massivement reproductibles, vite.

Nous pouvons les mener à bien, faire notre part, ici, à Jouy : 80% des émissions sont le fait de la classe moyenne et supérieure mondiale à laquelle même les plus pauvres en France appartiennent ; C’est choquant de dire ça mais c’est vrai ; nous faisons partie des 2 milliards de personnes les plus riches de la planète qui émettent 80 % des gaz à effet de serre. Evidemment plus on gagne d’argent plus on peut réduire nos émissions, seul et ensemble.

Seul et ensemble, cela demande un peu d’explications : seul, cela ne tient qu’à chacun de nous. La moitié de nos émissions peut être réduite sans rien demander à personne, dans les 4 champs d’action efficaces cités : nourriture, transports, bâtiments et production d’énergie.. Allez sur agirlocal.org vous y trouverez un numéro spécial Vivre à Jouy qui suggère des tas de solutions. Ensemble, c’est l’autre moitié des émissions. Agir ensemble, dans les mêmes 4 champs d’action, cela se comprend facilement : je ne peux pas acheter bio s’il n’y a pas de vendeur à côté de chez moi, ni covoiturer s’il n’y pas de covoitureurs aux heures où je rentre. Je ne peux pas prendre un vélo pour aller à la gare s’il n’y a pas de parcours vélo pour y aller, je ne peux pas faire venir le travail à moi s’il n’y a pas de tiers lieu, à côté de chez moi où télé-travailler 1 à 2 jours par semaine et éviter 2H de transport par jour d’utilisation.

Autrement dit, nous avons besoin de changer un peu notre territoire. Un peu car clairement, dans le temps qui reste, le neuf n’est pas un enjeu. 95 % des émissions à 10 ans d’ici seront le fait de nos territoires tels qu’ils sont aujourd’hui. Nous avons besoin de changer les productions et les consommations locales, les flux de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de notre territoire, à peu près tel qu’il est ; ce que l’on peut appeler son métabolisme. Deux exemples :

Exemple 1 : il y a 1250 ha de zone agricole à Cergy-Pontoise, une grande partie sur Jouy. 1250 ha, et 75 emplois agricoles. Si on passe à la permaculture, c’est un emploi à l’hectare, soit un millier d’emplois supplémentaires.

Exemple 2 : nous avons mené avec succès un projet de rénovation énergétique groupé au Valmoutier. Groupé pour être efficace, groupé pour ne pas se faire avoir par les marchands de soupe, groupé pour avoir plus de prestations pour moins d’argent. Il a fait la démonstration de son efficacité. Il y a 20 000 logements comme ceux là à Cergy-Pontoise, 10 millions en France.

Allez voir le kit transition sur mon site agirlocal.org ; il présente des solutions pour les projets à faire ensemble. https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

4-Dernier des 4 constats, changer. Pour mettre en oeuvre ces solutions, en inventer, nous devons sortir de la routine, changer radicalement nos façons de penser, décider et agir.

a-Penser : penser émission carbone avant chaque prise de décision aussi facilement que l’on compte en euros. Qui ne pense pas euros à chaque achat, d’une voiture ou de sa chaudière ? A l’expérience, il est plus facile de compter carbone que de compter euros.
b-Décider : Ne pas décider sans se poser la question des émissions de cette décision : qu’il s’agisse d’acheter une boite de petits pois au centre commercial, de votre prochain déplacement professionnel ou du choix du prestataire des cantines.

Il y a un critère simple pour choisir entre deux investissements : la TCO2e économisée à l’euro investi. Il a une qualité, être fédérateur : parce qu’il est factuel, facile à comprendre, facile à expliquer.

c-Agir : Se pourrait-il que l’on puisse réduire nos émissions et les inégalités en gagnant du pouvoir d’achat, de l’emploi, dans une économie prospère, avoir moins, paraître moins mais vivre mieux ? La réponse est oui, en menant à bien des projets à la bonne échelle de territoire. Par exemple, la nourriture, les écomatériaux, les écoénergies poussent à la campagne et sont consommées en ville. Nous devons donc agir ensemble, PNR du Vexin et Cergy-Pontoise. Agir autrement donc, parce que nous ne nous en sortirons qu’en coopérant.

Je vous invite à aller voir le site agirlocal.org pour y trouver beaucoup d’autres solutions et apprendre à compter carbone en une page. Les travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux sur 15 ans y sont compilés, présentés, hiérarchisés. Reproduire ce que d’autres ont fait avec succès peut nous faire gagner ce qui manque le plus, le temps. Rien ne nous empêche d’en inventer d’autres, surtout s’ils sont plus efficaces.

Avec cette idée forte : Rien qu’en changeant un peu nos comportements, nous pouvons réduire de 10 à 20% nos émissions.
Et réduire d’un tiers nos émissions nous ferait gagner 8 à 10 ans de plus pour agir. https://www.agirlocal.org/

Solutions partagées Agirlocal

En 20 lignes par solution:

Moi Président Macron

Selon les scientifiques du climat, nous les humains, créons si massivement le changement climatique que nous en faisons une menace à un horizon qui se rapproche dangereusement : mais puisque nous sommes le problème, par milliards, nous sommes aussi la solution.

Aucun politique n’a dit, le Président Emmanuel Macron peut-être ?

» Je ferais le nécessaire pour que les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux puissent contrer à leur niveau le changement climatique, là où chacun vit et peut en décider ».

« Pour écarter la menace climatique efficacement nous avons besoin d’accords internationaux, de politiques et lois nationales, mais nous avons tout autant besoin d’agir efficacement, là où nous habitons, travaillons, nous distrayons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, localement, seul ou ensemble, dans le plaisir de vivre. J’insiste, dans le plaisir de vivre ; ce à quoi nous tenons.»

« Ici en France, nous sommes 30 millions à pouvoir en décider, autant que de ménages, et parmi eux de chefs d’entreprise et d’élus locaux. Notre force est considérable, je vous propose de la mobiliser pour bâtir ensemble un avenir à nos enfants ».

« Voilà ce que nous allons faire et voilà le cadre dans lequel je vous propose d’agir :

Pour être efficace, chacun de nous a besoin de connaître son impact sur la planète, seul ou localement. Nous avons besoin d’informations, de données publiques fiables, simples, gratuites, à la commune. Elles n’existent pas aujourd’hui, sauf en Île de France. Pas plus que des financements pour les petits projets.

Je m’engage à vous fournir ces données publiques locales pour que vous puissiez bâtir des projets locaux, seuls ou ensemble ; des projets dont vous puissiez par vous même juger de l’efficacité. Je m’engage à vous aider à construire ces projets ; je m’engage à financer ceux de ces projets locaux qui sont innovants et reproductibles.

Pour les reproduire et bénéficier de l’expérience des autres, Les grandes régions sont un atout. Nous avons le devoir d’y être exemplaire, d’échanger avec les autres régions à l’international sur les projets concrets, locaux, efficaces, reproductibles qui  permettrons d’écarter à nous tous la menace climatique. Je m’engage à construire une vitrine à projets efficaces, nationale, avec les habitants, les entrepreneurs, les élus qui les portent, à bâtir avec vous une intelligence collective qui les fasse fructifier.

Nous sommes le problème, nous sommes la solution. »

Ah, j’oubliais, il faut au moins une majorité de projet à l’assemblée nationale ; alors, voilà 5 questions pour jauger votre candidat à la prochaine élection. N’hésitez pas à les lui envoyer et demander une réponse.

Et puis, il n’y a pas que les présidentielles et les législatives dans la vie, il y aussi, un peu plus loin les municipales, puis les régionales et les départementales.

Trop loin ? Vous avez raison, questionnez vos élus. Ils sont en place.

Ce qui ne vous exonère pas d’agir sur les manettes que vous pouvez actionner :

www.agirlocal.org fournit des outils et une démarche pour permettre aux habitants, entrepreneurs et élus locaux que vous êtes de s’emparer de façon efficace de la transition énergétique, écologique : cette démarche consiste à faire des actions, des projets, démonstrateurs, reproductibles de nombreuses fois sur des gisements identifiés. Vous en trouverez quelques uns sur ce site, vous en avez peut-être faits d’autres, partageons les.

Et pour financer vos projets, vous trouverez aussi de quoi dégager des économies par de petits changements de comportements : comme habitant  entrepreneur  élu local

C’est fou ce que penser carbone à chaque prise de décision peut vous aider à faire des économies

A vos manettes.

Jean-Michel Vincent

Produit Intérieur de Bien-Etre

Cette proposition de PIBE – Produit Intérieur de Bien-Être – ne mesure pas le Bien-Être mais les conditions de Bien-Être – dommages et gains- dans les règles de calcul du PIB et aux prix des marchés. Une première évaluation en montre la faisabilité, de la planète à la commune. pour une planète habitable, dans le plaisir de vivre.

La note de présentation en 2 pages
Une synthèse du tableur PIBE (excel, hors sources et sous détails calculs)
Le tableur du PIBE  (excel, complet)

I- Peut-on faire croitre le PIB sans en mesurer les conséquences sur notre bien-être ?

Le PIB, produit intérieur brut, évalue la valeur ajoutée des entreprises et des services publics, variation des stocks incluse. Il n’intègre pas la variation des stocks de l’urgence climatique – la survie, condition du bien-être – ni la variation des stocks de conditions du bien-être : espérance de vie, investissements, gaz à effet de serre, pollutions, utilisation des terres, eau, biodiversité. C’est à dire le milieu où nous vivons et dont nous dépendons pour vivre.

La présente proposition de produit intérieur de bien-être, PIBE, intègre ces variations de stock, conditions de vie, conditions du bien-être, selon les règles du PIB et aux prix de marché.

Historiquement, les 3/4 des gaz à effet de serre viennent des énergies fossiles, utiles mais dévastatrices et remplaçables par les énergies renouvelables et de récupération. Dommageables au bien-être, il est donc proposé, -comme pour une variation de stocks- de retirer cette production fossile du PIB, importations incluses, à leur coût, c’est à dire au prix de marché des nuisances ainsi produites et stockées, actives, année après année (SEIF).

Le quart restant venant de la déforestation, c’est la variation de stock des modes d’utilisation des sols qui sont à retirer, (UTCAF) en l’occurrence au prix retenu par le FMI, celui de réalisation des accords de Paris.

Il faut y ajouter les autres nuisances dérivées, non prises en compte par SEIF et UTCAF, selon la même méthode, au prix de marché des nuisances :

  • La variation des stocks résiduels de pesticides (PES) et d’engrais (ENG),
  • Les 15% d’eau fossile dans les sous-sols qui sont prélevés (EAU), c’est à dire ne reviennent pas dans le cycle de l’eau sans le détériorer ; ainsi que le volume de glaciers qui fondent avec l’augmentation de température : leur stockage hiver-été disparaît, pourtant si utile à l’irrigation et à la production d’énergie renouvelable,
  • La perte de production de renouvelables (alimentation et eco-matériaux) par l’artificialisation des sols (ART)
  • Enfin les plastiques déversés sans traitement dans les rivières et les mers (PLS).

Ce qui permet d’évaluer les pertes abyssales de biodiversité (BIO), détruite comme l’espace qui change et la température qui grimpe.

Comme on inclut la variation des dommages stockés, il est nécessaire d’ajouter la variation de stock de bien-être : part du PIB consacré aux investissements y compris ceux du remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables (INV) ; mais aussi gain d’espérance de vie (EV), cette fois en positif, sur la base du PIB.

Le PIBE annuel est alors le PIB de l’année courante, en partie consommé, ajouté à la somme des gains moins les stocks de dommages actifs des années précédentes.

Outre 1950, début de l’utilisation mondiale massive des énergies fossiles, l’année 1990, celle du protocole de Kyoto, est pointée : elle est la première décision internationale à ne pas dépasser 2 degrés de réchauffement, juridiquement engageante pour les pays signataires.

L’évaluation des stocks actifs est donc à faire depuis 1950 voir 1920 pour une partie des gains d’investissements ; une évaluation 2015 à 2021 avec des données plus précises ainsi qu’une projection 2025 permettent de mesurer l’ampleur de l’accélération.

Soit, PIBEn = PIBn+ somme de l’année de référence à n des gains moins les dommages ; Dans laquelle

Gains année j = INVj+EVj

Dommages année j = SEIFj+UTCAFj+PESj+ENGj+EAUj+ART+PLSj+BIOj

Le PIBE ainsi constitué évalue la croissance utile, celle de nos chances de survie, dans le bien-être.

Point clé, à l’expérience, la réduction des émissions de gaz à effet de serre donne plus de pouvoir d’achat, plus de bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, fait monter en compétence, réduit les inégalités et de façon inattendue, crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. Le PIBE permet de mesurer la progression du bien-être avec l’utilisation croissante du renouvelable, les dommages diminuant avec leur utilisation tant pour l’énergie que pour l’agriculture.

Enfin ce PIBE a une qualité supplémentaire, il est déclinable de la planète à la commune et peut-être à l’entreprise et la maison.

agirlocal.org/produit-interieur-de-bien-etre/

II- Une première évaluation :

Pour tester la faisabilité de ce PIBE, une première évaluation et les tableurs associés ont été mis au point. Cette faisabilité apparait démontrée ; non sans mal pour trouver des données, pourtant vitales. Leur recherche et les manques ont conduit à effectuer une annualisation des données la plus pertinente possible, par corrélation.

Même si l’on n’apprend rien qualitativement, il ressort de cette première évaluation l’ampleur des gains de bien-être qui sont devant nous mais dans un temps très court avant l’irréversible.

Le PIBE en pointe les voies de progrès, dans l’urgence, à toutes les échelles de territoire, de la planète à la commune. Il est opérationnel en l’état, tant pour l’évaluation annuelle des politiques publiques que privées. Les familles et les entreprises en sont les cellules de base.

Cette évaluation annuelle a une autre qualité, elle permet aussi l’évaluation de l’accumulation des conditions de bien-être des pays et des êtres humains au cours de leur vie, au stade de l’urgence climatique. Le différentiel pays développés-pays en développement apparaît crûment.

Additionnées année après année, les évaluations résultantes peuvent poser en d’autres termes le sulfureux débat croissance-décroissance (dépassé au vu de ce PIBE) mais aussi nos visions de la productivité, du marché, de la richesse et du bien-être.

De quoi peut-être fabriquer les coopérations et solidarités incontournables pour écarter la barbarie climatique, de la maison et l’entreprise jusqu’à la planète, dans le temps qui reste.

Comment ? Bien sûr en élisant des décideurs qui agissent à la hauteur des enjeux, avec nous : nous avons avec le PIBE de quoi mesurer l’efficacité de leurs actions ;

Mais aussi sans attendre, en décidant de baisser drastiquement nos émissions, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider, de la maison et l’entreprise à la région ; et produire du bien-être, avec des outils et des solutions pour compter carbone et agir : agirlocal.org

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis