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POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Comment transposer 50 projets sur mon territoire ?

 V du 17-12-2021

Comment transposer 50 projets sur mon territoire ?

Pour peu que l’on soit maire d’une commune de 1000 habitants, la question paraît ridicule. Elle l’est si on en reste là.

Mais la couverture nationale par 1250 communautés de communes et d’agglomération fournit une échelle de territoire où trouver les compétences de proximité nécessaires au développement des projets.

Cela ne veut pas dire que les projets  sont développés systématiquement à cette échelle. L’expérience montre que chaque projet a son échelle de territoire optimale, de la maison à la région ; et donc aussi son équipe projet et ses financements.

Nous devons donc rechercher des communautés de projet. Et ne pas raisonner seulement collectivité territoriale même si l’élu territorial est clé, mais bien aussi avec les habitants, les actifs venant travailler d’ailleurs, les entrepreneurs et les établissements d’enseignement.

Quelques pistes :

Organisation des compétences

Pour transposer les projets sur votre territoire, il est proposé d’identifier localement un élu, un citoyen et un fonctionnaire municipal sur chacun des 4 champs de projet  quantifiables, alimentation-déplacements-bâtiments-énergies renouvelables et sur les champs transverses de la biodiversité et de l’éducation populaire-formation;

Ces groupes auront pour première charge d’identifier et de mettre en forme les projets efficaces inventés sur le territoire local ou ailleurs. Une première identification pourra alors être opérée pour établir un plan d’action. Et la communication préparée pour annoncer le lancement local.

La connaissance approchée des émissions locales de gaz à effet de serre, comme celle du gisement local de chaque projet sont clé. Vous trouverez la méthode et un outil qui permet d’évaluer ces émissions gratuitement dans ce document : https://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

Les notes de calcul carbone des solutions recueillies sont autant d’exemple de calcul de gisement. https://agirlocal.org/vitrine/

Localement, les territoires ont chacun leurs caractéristiques (population, emploi, revenu médian mais aussi part de surface agricole utile dans le total du territoire, type et âge du bâti, infrastructures de transport, production d’énergie renouvelable, potentiel de biodiversité, établissements d’enseignement, compétences locales) et donc leurs gisements locaux.

Une cinquantaine de projets identifiés permettra à chaque territoire d’adapter ceux parmi les 50 qui sont localement les plus efficaces et d’en inventer d’autres si nécessaire.

Cet article défriche  une réponse à la question Par où commencer ? https://agirlocal.org/par-ou-commencer/

Coût :

Tout projet a un coût financier. Sauf les changements de comportement.

La place de l’éducation populaire et de la formation est évidemment essentielle en matière de comportements. Ce qui permet d’enclencher un cercle vertueux : économies d’argent réinvestissables dans des projets plus coûteux qui développent encore plus de bien être, d’emplois, de compétences…

Commencer par là est d’autant plus profitable que le CO2 émis reste un siècle dans l’atmosphère ; ce qui conduit à commencer par les projets les plus efficaces, les moins chers, les plus faciles à mettre en oeuvre. Les changements de comportement en sont un, pas le seul.

Parmi les projets efficaces qui ont un coût, ce critère simple permet de choisir, compte-tenu des financements disponibles, les meilleurs rapports efficacité-coût,: la TeCO2 économisée à l’euro dépensé.

Mode de décision :

Nous avons à faire deux types de projets ; ceux que l’on peut décider seul, comme habitant, entrepreneur ou élu et ceux que  l’on ne peut faire qu’ensemble.

Les projets que l’on peut décider  seuls ont cet avantage : ils donnent directement du pouvoir d’achat à ceux qui les mènent à bien, d’autant plus de pouvoir d’achat qu’ils sont efficaces. Et permettent de réinvestir. Pourvu que l’on tienne les comptes de ces actions.

Mais ceux que l’on doit faire ensemble ont le même avantage, collectif et en retour, individuels.

D’où cette idée de mettre au point un compte analytique transition, communal, intercommunal, d’entreprise… permettant de mesurer dans la durée les investissements et dépenses faites, les économies réalisées. Aux deux bouts, l’Etat et les habitants pourraient faire de même.

Agirlocal, ensembles

Ce n’est pas pour ajouter une association de plus que nous avons créé Agirlocal; c’est pour y arriver, ensembles, à écarter la menace climatique.

Nous vous invitons à adhérer à Agirlocal à compter carbone et agir :

50 projets méthode format du rendu

V du 17-12-2021

50 projets locaux efficaces

Méthode et outils d’identification

Format du rendu

La raison d’être de cet appel national est de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre, à deux mandats municipaux d’ici. Le moyen pour atteindre cet objectif de réduction est d’identifier et de mettre en œuvre une cinquantaine de projets locaux efficaces, massivement reproductibles, convergeant sur la réduction de nos émissions ; et par là développer l’emploi et le bien être sur le territoire, y favoriser la biodiversité, éliminer les produits nuisibles à la santé.

Pourquoi répondre à cet appel à identification de projets efficaces ?

Après confirmation de leur potentiel, les projets sont présentés sur le site https://agirlocal.org/vitrine/ . Il sera proposé aux adhérents et partenaires de l’association de les répertorier aussi sur leurs sites.

Ainsi chacun des contributeurs pourra montrer ce qu’il a mené à bien pour que chacun en profite, et bénéficier des expériences des autres pour aller plus vite, dans l’urgence climatique qui nous guette tous. Voir https://agirlocal.org/50-projets-sur-mon-territoire/

L’appel est désormais permanent ; le jury se réunit en fonction des candidatures reçues.  Pour candidater : 50projets@agirlocal.eu

Critères d’efficacité des projets

Par local, efficace et massivement reproductible il faut entendre des projets qui cumulent les critères suivants :

– Ils peuvent être développés localement, de la maison à la région, quel que soit le lieu de leur premier développement, (production et mise en œuvre d’écomatériaux comme le chanvre, permaculture, changements de comportements…)

– Ils sont fortement réducteurs de gaz à effet de serre, (isolation des bâtiments, chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération…).

– Ils sont porteurs de développement écologique, social et économique, (tiers lieux-coworking, photovoltaïque…)

– Ils exploitent un gisement stratégique identifié de reproduction massive, par des acteurs locaux (covoiturage, vélo…)

Pour être efficaces et développables localement, il est proposé de retenir des projets dans 4 champs d’action à porte de décision locale, directement mesurables : la nourriture, 33% des émissions [1], les déplacements 30%, le bâtiment 25% et les énergies 12% ; et 2 champs d’action transverses la biodiversité et l’éducation populaire-formation. L’idée centrale étant de modifier aussi l’agriculture, l’industrie et l’importation de carbone, par la demande.

Pour filtrer large, nous déclarons efficaces tous ceux qui réduisent d’au moins un pour cent les émissions sur leur territoire et en France.

Ce choix met les citoyens que nous sommes -habitants, entrepreneurs, élus locaux- au cœur de la maîtrise de notre propre avenir et celui de nos enfants.

Par exemple REV, la rénovation énergétique du Valmoutier est un projet qui a été développé à Jouy le Moutier par une association avec le concours de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Il est reproductible sur 5 millions de logements en France, pourrait diviser par deux les émissions de ces millions de logement si ce gisement était pleinement exploité.

REV développe de l’emploi non délocalisable, améliore le confort des logements, diminue les charges. Reproduit, il pourrait amorcer une agriculture de production d’éco-matériaux et donc diminuer d’autant les importations de produits pétroliers à partir desquels sont fabriqués les isolants.

Son potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 4% au local et d’environ 1,9% au national.

Pourquoi 50 projets locaux de réduction des émissions ?

Le chiffre de 50 est indicatif ; à l’expérience les projets efficaces réduisent de 1 à quelques pour cent les émissions du territoire. Une cinquantaine pourraient réduire nos émissions de 2% en moyenne par projet.

Il est probablement impossible d’exploiter à 100% un gisement stratégique identifié, comme par exemple les 5 millions de logements éligibles à REV. D’où l’objectif de réduction de 80 % à l’horizon des deux mandats ; et un objectif zéro émissions avant 2050 : les derniers 20% seront les plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette cinquantaine de projets locaux n’a pas à être inventée sur chaque territoire ; beaucoup ont été développés, un peu partout, certains sur place. Le calcul de réduction des émissions n’a probablement pas toujours été fait.

Où trouver des projets locaux efficaces ?

Ce travail d’inventaire est nécessairement collectif. L’appel national à identification a pour objet de recueillir méthodiquement les projets efficaces aboutis.

Concrètement, la vitrine https://agirlocal.org/vitrine/ en décrit deux douzaines recueillis à l’issue de l’appel national ;

Le milieu local en compte quelques-uns ; le livre « ces maires qui changent tout » de C Rivat en inventorie d’autres. Le site du CGGD et enfin le CEREMA fournissent des ressources à explorer. Il y en a d’autres.

Le réseau des directeurs généraux des services des villes, ceux des directeurs départementaux et régionaux des territoires, celui des associations, des entreprises locales, devrait permettre d’en récolter le plus grand nombre.

Et ce qui devrait faire le plein de projets est la réunion des solutions pragmatiques des villes et des campagnes qui sont déterminées à oeuvrer pour la transition à l’issue de ces élections municipales. Copenhague à l’étranger qui a visé zéro carbone en 2009 et va atteindre cet objectif en 2025, le C40, association des métropoles internationales dont Paris fait partie et son Plan climat, sont également des sources à explorer.

Si votre territoire n’a pas de projet éligible, vous connaissez peut-être des projets qui devraient être présentés à cet appel. Sollicitez les porteurs, aidez-les à répondre.

Quel outil de calcul de réduction des émissions ?

Au plan local,

Pour calculer le dénominateur du pourcentage de réduction, l’évaluation des émissions du territoire sera faite par le tableur de calcul carbone à la commune : accéder au mode d’emploi et au tableur :

Cette évaluation, gratuite, calculable en mois d’une heure, fournit des ordres de grandeur dont nous contenterons faute de mieux. Cette évaluation est néanmoins suffisante pour trier entre les projets de décoration écologique et ceux qui sont efficaces.

Au numérateur il revient à chaque territoire de mesurer l’efficacité de chaque projet et son gisement. Il est utile de lancer un atelier carbone à cet effet. Le site agirlocal.org donne quelques exemples d’évaluation.

Il y a eu mieux mais la demande récurrente adressée aux pouvoirs publics de reprendre et mettre à jour l’outil complet développé en Île de France il y a une dizaine d’années par une direction régionale du ministère (DREIF, aujourd’hui DRIEA, quelque chose comme une demi DREAL) est restée à ce jour sans suite ; vori l’outil : https://www.agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

Au plan national,

Il est demandé d’estimer, autant que possible, le gisement national stratégique de réduction des émissions de gaz à effet de serre du projet présenté en le supposant complètement développé et généralisé.

Il ne s’agit pas d’un calcul précis mais d’une estimation, la plupart du temps à coup de règles de trois. Les émissions nationales sont celles de l’empreinte carbone, calculée par le Haut Conseil pour le Climat.

Format du rendu :

Il est demandé de remplir une fiche type en la documentant au mieux des notes et dossiers disponibles, accessibles de préférence sur internet.

Cette fiche type, commentée, est téléchargeable ici : Télécharger la fiche de candidature  ; pour exemples concrets, elle renvoie aux fiches des 25 projets et les documents disponibles associés.

Le seul remplissage de cette fiche impose une sélection des documents utiles et des réponses aux questions clé tant pour l’efficacité du projet que pour sa reproductibilité par d’autres.

Mais elle a été faite pour vous éviter de passer du temps à réécrire des documents pour répondre à l’appel, au moins dans un premier temps. Rendre un projet reproductible demande en effet du travail, à effectuer dans un deuxième temps. L’association y contribuera, avec vous, dans la mesure de ses moyens.

Pour répondre à l’appel : 50projets@agirlocal.eu

Si vous n’êtes pas en mesure d’apporter toutes les réponses, en matière calcul carbone notamment mais que vous pensez votre projet à la hauteur de l’efficacité attendue, proposez-le. Nous avons aidé plusieurs candidats à faire ce calcul.

Nous vous invitons à adhérer à Agirlocal, à compter carbone et agir :

[1] Ce pourcentage résulte de la mobilisation des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas avec les autres

Agirlocal projet de statuts

1er décembre  2020 V18-12

Agirlocal

Projet de statuts

L’assemblée Générale constitutive du 11 novembre 2020 a validé l’essentiel des statuts. La priorité  a été donné à l’appel sur l »intégration des débats et des amendements  dans ce projet. Semaine prochaine donc.

20201120 projet de statuts Agirlocal

 

20200715 Lab’Hautil 50 projets Méthodologie

Lab’Hautil/jmv/                                                                                                   15 juillet 2020

 

50 projets

Méthodologie

La raison d’être du Lab’Hautil est de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre, à deux mandats municipaux d’ici. Le moyen pour y arriver est d’identifier et de mettre en œuvre une cinquantaine de projets locaux efficaces, massivement reproductibles ; et par là développer l’emploi et le bien être sur le territoire, y favoriser la biodiversité, éliminer les produits nuisibles à la santé. La note d’intention du 7 juillet détaille le pourquoi et le comment.

Par local, efficace et massivement reproductible il faut entendre des projets qui peuvent être développés localement quel que soit le lieu de leur premier développement, sont fortement réducteurs de gaz à effet de serre et exploitent un gisement stratégique identifié.

L’objet de la présente note est de préciser la méthode d’identification de ces projets efficaces dans les 4 champs d’action à porte de décision locale : la nourriture, 33% des émissions[1], les déplacements 30%, le bâtiment 25% et les énergies 12%. L’idée centrale étant de modifier aussi l’agriculture, l’industrie et l’importation de carbone, par la demande.

Ce choix met donc les citoyens que nous sommes,-habitants, entrepreneurs-élus locaux-, au cœur de la maîtrise de notre propre avenir et celui de nos enfants.

Par exemple REV, la rénovation énergétique du Valmoutier est un projet qui a été développé à Jouy le Moutier par une association. Il est reproductible sur 5 millions de logements en France, pourrait diviser par deux les émissions de ces 5 millions de logement. Il développe de l’emploi non délocalisable, améliore le confort des logements, diminue les charges. Il peut amorcer une agriculture de production d’éco-matériaux et donc diminuer d’autant les importations de produits pétroliers à partir desquels sont fabriqués les isolants.

Pourquoi 50 projets locaux ?

Le chiffre de 50 est indicatif ; à l’expérience les projets efficaces réduisent de un à quelques pour cent les émissions du territoire. Une cinquantaine pourraient réduire nos émissions de 2% en moyenne.

Il est probablement impossible d’exploiter à 100% un gisement stratégique identifié, comme par exemple les 5 millions de logements éligibles à REV. D’où l’objectif de réduction de 80 % à l’horizon des deux mandats ; et un objectif zéro émissions avant 2050 : les derniers 20% seront les plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette cinquantaine de projets locaux n’a pas à être inventée sur notre territoire ; beaucoup ont été développés ailleurs. Et certains ici.

La connaissance des émissions de gaz à effet de serre de l’Hautil est donc clé.

Où trouver des projets locaux efficaces ?

Ce travail d’inventaire est nécessairement collectif. D’où la décision prise lors de la première réunion ; Cf http://agirlocal.neowp.fr//wp-content/uploads/sites/15685/2020/07/20200708-LabHautil-relevé-de-conclusion-réunion-de-lancement-.docx

D’ici là une fiche type peut être mise au point et une première liste dressée. Cf annexe

Concrètement, le site vitrine agirlocal en décrit méthodiquement certains; le milieu local en compte quelques uns ; le livre « ces maires qui changent tout » de C Rivat en inventorie d’autres. Le site du CGGD et enfin le CEREMA fournissent des ressources à explorer.

Mais ce qui devrait faire le plein de projets est la réunion des projets pragmatiques des villes qui sont déterminées à oeuvrer pour la transition à l’issue de ces élections municipales. Copenhague à l’étranger qui a visé zéro carbone en 2009 et va atteindre cet objectif en 2025, le C40, association des métropoles internationales dont Paris fait partie et son Plan climat, sont également des sources à explorer.

Le réseau des directeurs généraux des services des villes et celui des directeurs départementaux des territoires  devrait permettre d’en récolter le plus grand nombre. Peut-on imaginer un appel à récolte ? Etendu aux associations ?

Quels critères de sélection des projets locaux ?

Efficacité carbone

Pour filtrer large, déclarons efficace tous ceux qui réduisent d’au moins un pour cent les émissions sur leur territoire, dans l’un des 4 champs identifiés.

Pour calculer ce pourcentage, au dénominateur, l’évaluation des émissions du territoire sera faite par le tableur de calcul carbone à la commune : http://agirlocal.neowp.fr//wp-content/uploads/sites/15685/2020/07/LabHautil-V3-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune-1.xlsx

Cette évaluation, gratuite, calculable en mois d’une heure, fournit des ordres de grandeur dont nous contenterons faute de mieux. Cette évaluation est néanmoins suffisante pour trier entre les projets de décoration écologique et ceux qui sont efficaces.

Il y a eu mieux mais la demande récurrente aux pouvoirs publics de reprendre et mettre à jour l’outil complet développé en Île de France il y a une dizaine d’années est restée à ce jour sans suite ; voir https://www.agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

Au numérateur il nous revient de mesurer l’efficacité de chaque projet et son gisement. Nous pourrions lancer un atelier carbone à cet effet. Le site vitrine www.agirlocal.org donne quelques exemples d’évaluation.

Coût

Tout projet a un coût. Sauf les changements de comportement.

Le fait que le CO2 émis reste un siècle dans l’atmosphère conduit à commencer par les projets les plus efficaces, les moins chers, les plus faciles à mettre en oeuvre.

Parmi les projets efficaces, ce critère simple permet de choisir les meilleurs rapports efficacité-coût : la TeCO2 économisée à l’euro dépensé. A lancer, le compte analytique transition, communal, intercommunal, au delà ? Quid d’un appel à l’Etat de faire de même ?

Mode de décision

Nous avons à faire deux types de projets ; ceux que l’on peut décider seul, comme habitant, entrepreneur ou élu et ceux que  l’on ne peut faire qu’ensemble.

Les projets que l’on peut décider  seuls ont cet avantage : ils donnent directement du pouvoir d’achat à ceux qui les mènent à bien, d’autant plus de pouvoir d’achat qu’ils sont efficaces. Et permettent de réinvestir

Annexe

Une fiche type de description de projet et un tableau de synthèse des projets à identifier

Projet de Fiche type

PROJET : description en quelques lignes

GISEMENT: évaluation du gisement de reproduction du projet au national; gains potentiels en TeCO2e, euros et énergie ; améliorations qualitatives.

TERRITOIRE: périmètre du projet (commune, groupe de communes…)

QUI : acteurs du projet et bénéficiaires

FACILITE DE REALISATION: de + à +++

GAINS : TeCO2e, euros, énergie et améliorations qualitatives sur le projet local.

OUTILS : documents utiles à la reproduction, méthodes, calendrier, acteurs, coûts et gains, outils utilisés, adresses utiles.

EFFICACITE/COUTS : TeCO2 à l’euro investi ou dépensé

CONTACTS : pour commentaires ou questions

Mode de lancement local : seul ou ensemble, manière de faire.

FINANCEMENTS : temps de retour sur investissement ou dépense, subventions, fonds propres et prêts

COMMENTAIRES du groupe projet : toute information jugée utile à la reproduction par le groupe porteur du projet

ADRESSES INTERNET pour plus de détails

Projet de Tableau de synthèse :

SYNTHESE PROJETS EFFICACITE CARBONE EFFICACITE COÜT MODE DE DECISION FACILITE MISE EN ŒUVRE
IDENTIFIES % ECO TeCO2/EURO DEPENSE SEUL/ENSEMBLE De + à +++
NOURRITURE
projet 1
projet 2
DEPLACEMENTS
projet
projet
BATIMENTS
projet
projet
ENERGIES
projet
projet

[1] Ce pourcentage mobilise des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas avec les autres

L’appel à 50 projets Organisation et calendrier

30 novembre 2020 V du 24-02

L’appel national à 50 projets locaux efficaces

Organisation et calendrier

Tout bien réfléchi, nous avons décidé de donner du temps au temps à cet à appel lancé avec la Banque des Territoires (de la caisse des dépôts et consignations) et le soutien de CY Cergy Paris université et de l’ESSEC. Du temps aux porteurs de projets pour répondre, du temps pour aider ceux qui en ont besoin. Compter carbone n’est pas encore entré dans les mœurs. Voir l’appel reformulé avec le concours de la banque des territoires et Auxillia, plus lisible, plus communiquant: Télécharger le dossier de candidature complet (zip)

Nous vous proposons donc un rendu en deux étapes : le 15 mars, un premier rendu, pour vous identifier et nous donner une première idée de votre projet abouti. Il faut 2 heure pour remplir  la fiche sans l’impact carbone. Une deuxième étape jusqu’à fin mars pour la compléter, avec notre aide si vous le souhaitez, notamment sur le critère efficacité carbone1

Sans attendre, si vous avez mené à bien un projet, merci de vous signaler par mail simple à 50projets@agirlocal.eu 

Vous connaissez un porteur de projet ? Merci de nous permettre de prendre contact avec lui. 50projets@agirlocal.eu

Nous n’écarterons la menace climatique qu’en coopérant.

Le dossier de candidature à télécharger ci-dessus étant désormais le fil conducteur, les éléments ci-après rédigés antérieurement sont laissées pour le cas où l’adresse de cet article a été transmis par les 344 lecteurs de cette page au 24 février 2021.

L’appel:

Le pourquoi et le comment de cet appel national à identification d’une cinquantaine de projets locaux efficaces, à impact carbone démontré, est décrit en 2 pages à https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

La crédibilité de l’appel repose sur le travail de plusieurs milliers d’acteurs locaux ces 15 dernières années présentés sur le site agirlocal.org. Comme l’esquisse de liste suivante, incomplète, en témoigne : 3 démonstrateurs développés en Île-de-France, une douzaine de projets et deux douzaines d’idées de projets. https://agirlocal.org/liste-50-projets/

L’organisation et la calendrier de l’appel sont les suivants :

  • Une association support, Agirlocal 

Agirlocal est la personne morale support de cet appel. L’assemblée générale constitutive a eu lieu le 11 décembre dernier. Les statuts ont été déposés le 26 décembre 2020.

Selon ses statuts, l’association a pour objet «  de prendre toutes initiatives et mener toutes actions permettant aux habitants, entrepreneurs, élus locaux de contrer à leur niveau le changement climatique par des projets locaux efficaces, en nombre raisonné, de la maison à la région. Elle a pour fil directeur « Agir local pour contrer à son niveau le changement climatique » tel que précisé dans l’article 3. Les éventuels exercices d’activités économiques sont précisés à cet article 3. »

Les statuts précisent notamment : « La cinquantaine de porteurs de projets recherchés en font partie de droit. Ils élisent leurs représentants au conseil d’administration selon des modalités à définir avec eux, le moment venu. »

Le statut de membre associé, sans cotisation ni droit de vote mais prêt à faire de l’ingénierie publique concourante permet en particulier l’adhésion d’établissements d’enseignement, d’entités publiques en général.

Statuts

  • Les acteurs qui se mobilisent sur cet appel

Une première étape a été franchie en février dernier avec le lancement à l’ESSEC de la démarche « penser local, agir global » : présentation de la situation, d’outils, de méthodes et de questions, échanges ; elle a été poursuivie à l’Université de Cergy-Pontoise par une réunion de travail, séquence interrompue par la construction d’une usine citoyenne de fabrication de masques, puis reprise dés le lendemain du deuxième tour des municipales avec 3 communes et rejointe en septembre par la Banque des Territoires.

L’appel est lancé à ce stade par 14 citoyens, les maires des 3 communes qui ont décidé de mutualiser leurs projets et la Banque des territoires.

L’adhésion à Agir local des personnes morales est en effet soumise à l’a validation de leurs instances de décision pour les 3 communes de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal, de #CY Cergy-Paris Université dans le cadre de son projet de transition, du groupe de l’#Essec qui a monté le projet Together. Le  (Banque des Territoires) a quant à lui validé son adhésion en tant que membre associé le 14 décembre.

L’appel et l’association sont ouverts à toutes celles et ceux, habitants, entrepreneurs, institutions, élus qui veulent se rassembler et agir local pour écarter la menace climatique efficacement.

  • Méthode-calendrier

– La démarche est méthodique, progressive. La méthode d’identification proposée est outillée, le format du rendu au plus économe en temps de travail.

Ils sont décrits ici : https://agirlocal.org/50-projets-methode-format-du-rendu/

– Le rendu de ce premier appel est donc fixé en deux étapes à l’adresse suivante : 50projets@agirlocal.eu

Télécharger le dossier de candidature complet (zip)

Pour toute question, merci d’envoyer un mail à cette même adresse.

Et pour adhérer à Agirlocal: contact@agirlocal.eu

Enjeux 50 projets locaux efficaces

1er septembre 2020 V18-12

Urgence climatique :

50 projets locaux efficaces 

Le changement climatique est meurtrier. Nous pouvons contrer cette menace, chacun à son niveau, dans le plaisir de vivre, avec une cinquantaine de petits projets locaux, efficaces, massivement reproductibles. Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone en 16 ans, en 2025, pourquoi pas nous ?

20 ans de travail de plusieurs milliers d’acteurs locaux ont fait et refait ce constat : réduire nos émissions de CO2e à coup de projets locaux efficaces fait gagner du pouvoir d’achat et du bien être, fait monter en compétences les acteurs locaux, développe l’emploi local, diminue la pauvreté, invente une nouvelle forme de démocratie dans l’action; et par là contribue à écarter le populisme, à maitriser notre destin.

Trois projets démonstrateurs ont été développés en Île-de-France : le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération, des tiers lieux sur les gares de 2ème couronne francilienne et la rénovation énergétique de maisons groupées. Ils ont permis d’avancer sur ce chemin simple à énoncer, difficile à mettre en œuvre : moins d’énergies fossiles, moins de minerais, plus d’intelligence collective, pour un partage raisonné des espaces et des ressources, selon un chemin économique et social acceptable, de préférence dans le plaisir de vivre.

Beaucoup de projets ont été développés ici ou là, d’autres encore en sont restés à l’état d’idée formulée. Faute de vitrine à projets, nous ignorons collectivement ce qu’ont fait les uns et les autres, nous ignorons nos richesses communes.

Nous ne pouvons rester plus longtemps dans cette situation.

Pourquoi ?  

A lire les rapports du GIEC, il ne reste que deux mandats municipaux avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère. Il y a urgence.

Et les choses sont claires : nous sommes le problème, nous sommes donc la solution.

D’autant que nous connaissons le chemin économique et social acceptable : économiser du CO2 développe pouvoir d’achat, bien-être et emploi ; et permet d’investir dans le renouvelable, le bien-être, de diriger la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation.

Mais 25 COP et les politiques nationales ont démontré que la réduction massive du CO2 est impossible à mettre en œuvre sans petits projets locaux efficaces, massivement reproductibles. Nous pouvons tenter de combler ce vide.

Avec qui ?

Avec les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux, là où nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider. Nous bénéficierons des travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux exposés sur www.agirlocal.org, de la convention citoyenne pour le climat et du changement de perspective provoqué par le coronavirus pour le monde d’après, sans illusions sur la capacité de résistance de l’économie fossile.

Nous agirons avec les autres territoires et leurs forces vives, projet par projet, sans autre préalable que l’accord sur un projet et un territoire donnés. Sans prétention à un quelconque leadership. Au contraire, il y a fort à faire. Notre expérience d’usine citoyenne de fabrication de masques AFNOR en est une preuve concrète. 600 volontaires ont produit bénévolement 40 000 masques en 10 semaines. Et les ont et distribué dans 10 communes du 20 mars au 2 juin lorsqu’il y avait pénurie ; en  moins de 10 semaines, en partant de zéro, avec l’engagement de 8 maires.

Et nous travaillerons avec les pouvoirs publics qui le veulent, s’ils le veulent, pour une meilleure efficacité.

Telle est la raison de la création de notre association, Agirlocal, ce 11 décembre 2020. Nous vous invitions à y adhérer : contact@agirlocal.org

Comment faire ? 

Avec des petits projets car il est trop tard pour les grands projets, trop longs à mettre en œuvre dans le temps qui reste ; nous avons besoin de penser local pour agir global, d’inventer et reproduire méthodiquement des petits projets efficaces, massivement.

C’est ce fil rouge que nous pouvons suivre sur nos communes, nos intercommunalités, en prenant bien soin d’être ouverts aux autres communes, aux autres territoires ; en développant nos projets, locaux, voulus et décidés ici par ceux là même qui vont les mettre en oeuvre, aux différentes échelles de territoire adaptées.

En partant de l’empreinte carbone de nos communes, avec cet indicateur simple, fédérateur, pour mesurer leur efficacité, projet par projet : la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé.

Quels obstacles?

En Île-de-France, la démonstration a été faite depuis une direction du ministère en charge de l’écologie non seulement que notre outil statistique était aveugle au changement climatique mais aussi que les politiques publiques ignoraient la puissance de l’action locale.

L’expérience a montré que pour mener à bien des projets locaux efficaces nous avions besoin de cette ingénierie publique, tiers de confiance, apte à faire franchir les deux falaise techniques et institutionnelle de tout projet, financements inclus et d’une vitrine à projet qui permette de ne pas réinventer l’eau tiède aux quatre coins du territoire.

Les gouvernements successifs sont restés sourds à ce qui constitue aujourd’hui  deux évidences. Il faut donc faire sans ou plutôt avec les différents échelons territoriaux, de la commune à la région, en puisant dans nos propres ressources. L’ESSEC et l’Université de Cergy-Pontoise appuient la démarche. La venue de la Banque des Territoires est un signal fort de changement.

Quel chemin ?

Une cinquantaine de projets locaux, massivement reproductibles, dans 5 champs à portée de décision locale- nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables-biodiversité peuvent réduire ou stocker 80% de nos émissions de CO2e. Et déclencher développement de l’emploi et de bien-être.

Ce chemin là, nous ne l’avons pas essayé.

Beaucoup de ces projets efficaces ont été inventés un peu partout en France et ailleurs, de la plus petite à la plus grande commune ; ici aussi.

Il nous faut donc identifier méthodiquement ces projets, les adapter à notre territoire et les reproduire. Nous avons besoin pour cela d’une vitrine à projet.

Nous avons aussi besoin d’en inventer d’autres s’ils n’ont pas été encore développés ou sont plus efficaces.

Là est la valeur ajoutée de notre initiative : reproduire, inventer, méthodiquement en se donnant les moyens d’aboutir.

Une vitrine à projet et une ingénierie-tiers de confiance sont les deux outils manquants pour développer au mieux les projets locaux ? Nous construirons ces outils avec les moyens du bord, comme nous l’avons fait avec l‘usine citoyenne.

Et nous faisons appel à l’agglomération, au département, à la préfecture pour qu’ils développent ces outils avec nous. La banque des territoires est déjà là.

Quels outils ?

Nous ne partons pas de rien. Des projets comme le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération, les tiers lieux en deuxième couronne Île-de-France  ou REV, rénovation énergétique du Valmoutier, des projets comme O’Watt citoyen ou le plan d’alimentation territorial ont fait la démonstration de leur efficacité ou sont bien engagés sur notre territoire. Ils sont nés ici ou là. Peu importe.

La démarche lancée à l’ESSEC et poursuivie à l’université de Cergy-Pontoise avant d’être suspendue par l’épidémie a posé les bases de la méthode. Un tableur de calcul de l’empreinte  carbone à la commune, gratuit, calculable en moins d’une heure, y a été présenté ainsi qu’un kit transition : https://bit.ly/395wCRp

Le collectif de travail constitué à cette occasion est une amorce d’ingénierie publique tiers de confiance. Il y a été décidé que le site www.agirlocal.org serve de vitrine à projet jusqu’à plus ample développement.

L’usine citoyenne de masques AFNOR a démontré l’efficacité de la vitrine et du tiers de confiance. https://www.agirlocal.org/recit-masques-citoyens-2020/

Cette fois, nous avons décidé de nous organiser citoyens et élus locaux, institutions qui le veulent, sans attendre.

A l’évidence, nous devons identifier les autres projets locaux qui marchent, pour pouvoir les reproduire. Ce sera une première tâche. D’où la nécessité de déclarer l’urgence climatique dans nos communes. Et d’appeler les collectivités territoriales qui le veulent à faire de même. Nous pourrons alors nous organiser. Et inventer d’autres projets, autant que nécessaire.

Partir à plusieurs communes d’un même territoire n’est pas anodin ; nous n’y arriverons pas sans dépasser nos limites communales, en constituant des communautés de projet, aux limites adaptées à chaque projet, mais aussi pour construire cette vitrine à projets et ce tiers de confiance, avec les autres collectivités et l’Etat.

Cette lecture faite à la New York University début juillet est une synthèse à jour de la démarche proposée pour faire face à ce manque d’ingénierie publique tiers de confiance et agir sans attendre, massivement. https://www.agirlocal.org/lecture-nyu/. Elle fournit des analyses, des outils et une proposition de stratégie. Entre autres, de quoi faire le bilan des émissions carbone de votre commune en moins d’une heure à partir des données nationales du Haut Conseil pour le Climat et un kit transition posté sur https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

Le site www.agirlocal.org s’est constitué en vitrine à projet. Pragmatique, il affiche de quoi faire de l’éducation populaire, des outils pour agir, et une gamme de propositions concrètes, du stade de l’idée jusqu’au projet démonstrateur. Notre ambition est de développer méthodiquement sa fonction vitrine à projets, de rassembler cette cinquantaine de démonstrateurs, avec vous. Pour enrichissement et reproduction locale massive.

L’ESSEC et CY Cergy-Paris Université, l’enseignement supérieur donc, s’organise ici en campus transition. Ils peuvent s’investir avec les territoires dans la construction d’une ingénierie publique tiers de confiance.

La maison brûle, Il nous faut mettre nos démonstrateurs en commun pour passer de la part du colibri à la part du canadair.

Pour partager facilement et s’approprier localement ce projet global, l’adresse de la présente note d’enjeux : https://www.agirlocal.org/50-projets-efficaces/ et ces 10 pages illustrées qui les développent : https://bit.ly/395wCRp

L’appel national à identification de projets locaux efficaces : https://agirlocal.org/50-projets-organisation-et-calendrier/

Il comprend une proposition de méthode d’identification et de fiche type : https://agirlocal.org/50-projets-methode-format-du-rendu/

Et une adresse où  poster votre démonstrateur pour mise en vitrine : 50projets@agirlocal.eu

 

Méthode d’identification 50 projets

9 septembre 2020

Lab’Hautil

50 projets locaux

Méthode d’identification

 

La raison d’être des 50 projets est de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre, à deux mandats municipaux d’ici. Le moyen pour atteindre cet objectif de réduction est d’identifier et de mettre en œuvre une cinquantaine de projets locaux efficaces, massivement reproductibles ; et par là développer l’emploi et le bien être sur le territoire, y favoriser la biodiversité, éliminer les produits nuisibles à la santé.

Par local, efficace et massivement reproductible il faut entendre des projets qui

– peuvent être développés localement, quel que soit le lieu de leur premier développement, (production d’écomatériaux comme le chanvre, permaculture, changements de comportements…)

– sont fortement réducteurs de gaz à effet de serre, (isolation des bâtiments, chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération…)

– sont porteurs de développement écologique, social et économique, (tiers lieux-coworking, photovoltaïque…)

– exploitent un gisement stratégique identifié de reproduction massive, par des acteurs locaux (covoiturage, vélo…)

L’objet de la présente note est de proposer une méthode d’identification de ces projets efficaces dans les 4 champs d’action à porte de décision locale : la nourriture, 33% des émissions[1], les déplacements 30%, le bâtiment 25% et les énergies 12%. L’idée centrale étant de modifier aussi l’agriculture, l’industrie et l’importation de carbone, par la demande.

Ce choix met donc les citoyens que nous sommes,-habitants, entrepreneurs-élus locaux-, au cœur de la maîtrise de notre propre avenir et celui de nos enfants.

Par exemple REV, la rénovation énergétique du Valmoutier est un projet qui a été développé à Jouy le Moutier par une association. Il est reproductible sur 5 millions de logements en France, pourrait diviser par deux les émissions de ces 5 millions de logement si ce gisement était pleinement exploité. Il développe de l’emploi non délocalisable, améliore le confort des logements, diminue les charges. Il peut amorcer une agriculture de production d’éco-matériaux et donc diminuer d’autant les importations de produits pétroliers à partir desquels sont fabriqués les isolants.

Pourquoi 50 projets locaux ?

Le chiffre de 50 est indicatif ; à l’expérience les projets efficaces réduisent de un à quelques pour cent les émissions du territoire. Une cinquantaine pourraient réduire nos émissions de 2% en moyenne[2].

Il est probablement impossible d’exploiter à 100% un gisement stratégique identifié, comme par exemple les 5 millions de logements éligibles à REV. D’où l’objectif de réduction de 80 % à l’horizon des deux mandats ; et un objectif zéro émissions avant 2050 : les derniers 20% seront les plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette cinquantaine de projets locaux n’a pas à être inventée sur notre territoire ; beaucoup ont été développés ailleurs. Et certains ici.

Localement, les territoires ont chacun leurs caractéristiques et donc leurs gisements locaux. La connaissance des émissions locales de gaz à effet de serre, comme celle du gisement local de chaque projet sont donc clé.

Où trouver des projets locaux efficaces ?

Ce travail d’inventaire est nécessairement collectif. D’où l’idée d’identifier localement un élu, un citoyen et un fonctionnaire municipal sur chacun des 4 champs de projet  quantifiables, alimentation-déplacements-bâtiments-énergies renouvelables et sur les champs de la biodiversité et de l’éducation populaire-formation;

Ces groupes auront pour première charge d’identifier et de mettre en forme les projets efficaces inventés sur le territoire local ou ailleurs. Une première identification sera opérée pour établir un plan d’action. Et la communication préparée pour annoncer le lancement local.

En voici une première liste: https://www.agirlocal.org/liste-50-projets/

Et voir l’annexe ci-après : fiche type de description de projet et un tableau de synthèse des projets à identifier

Concrètement, le site vitrine www.agirlocal.org  en décrit méthodiquement certains; le milieu local en compte quelques uns ; le livre « ces maires qui changent tout » de C Rivat en inventorie d’autres. Le site du CGGD et enfin le CEREMA fournissent des ressources à explorer. Il y en a d’autres.

Mais ce qui devrait faire le plein de projets est la réunion des projets pragmatiques des villes qui sont déterminées à oeuvrer pour la transition à l’issue de ces élections municipales. Copenhague à l’étranger qui a visé zéro carbone en 2009 et va atteindre cet objectif en 2025, le C40, association des métropoles internationales dont Paris fait partie et son Plan climat, sont également des sources à explorer.

Le réseau des directeurs généraux des services des villes et celui des directeurs départementaux des territoires  devrait permettre d’en récolter le plus grand nombre. Nous avons commencé à lancer un appel à récolte, étendu aux associations.

Quels critères de sélection des projets locaux ?

Efficacité carbone : pour filtrer large, déclarons efficace tous ceux qui réduisent d’au moins un pour cent les émissions sur leur territoire, dans l’un des 4 champs identifiés.

Pour calculer ce pourcentage, au dénominateur, l’évaluation des émissions du territoire sera faite par le tableur de calcul carbone à la commune : http://agirlocal.neowp.fr//wp-content/uploads/sites/15685/2020/07/LabHautil-V3-tableur-bleu-émissions-CO2e-à-la-commune-1.xlsx

Cette évaluation, gratuite, calculable en mois d’une heure, fournit des ordres de grandeur dont nous contenterons faute de mieux. Cette évaluation est néanmoins suffisante pour trier entre les projets de décoration écologique et ceux qui sont efficaces.

Il y a eu mieux mais la demande récurrente adressée aux pouvoirs publics de reprendre et mettre à jour l’outil complet développé en Île de France il y a une dizaine d’années par une direction régionale du ministère (DREIF, aujourd’hui DRIEA, quelque chose comme une demi DREAL) est restée à ce jour sans suite ; voir https://www.agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

Au numérateur il nous revient de mesurer l’efficacité de chaque projet et son gisement. Nous pourrions lancer un atelier carbone à cet effet. Le site vitrine www.agirlocal.org donne quelques exemples d’évaluation.

Coût : tout projet a un coût financier. Sauf les changements de comportement.

Le fait que le CO2 émis reste un siècle dans l’atmosphère conduit à commencer par les projets les plus efficaces, les moins chers, les plus faciles à mettre en oeuvre.

Parmi les projets efficaces, ce critère simple permet de choisir les meilleurs rapports efficacité-coût : la TeCO2 économisée à l’euro dépensé.

Mode de décision : nous avons à faire deux types de projets ; ceux que l’on peut décider seul, comme habitant, entrepreneur ou élu et ceux que  l’on ne peut faire qu’ensemble.

Les projets que l’on peut décider  seuls ont cet avantage : ils donnent directement du pouvoir d’achat à ceux qui les mènent à bien, d’autant plus de pouvoir d’achat qu’ils sont efficaces. Et permettent de réinvestir. Pourvu que l’on tienne les comptes de ces actions.

A lancer donc, le compte analytique transition, communal, intercommunal, au delà ? Quid d’un appel à l’Etat, aux citoyens, à faire de même ?

Annexe

A- Projet de Fiche type

PROJET : description en quelques lignes

GISEMENT: évaluation du gisement de reproduction du projet au national; gains potentiels en TeCO2e, euros et énergie ; améliorations qualitatives.

TERRITOIRE: périmètre du projet (commune, groupe de communes…)

QUI : acteurs du projet et bénéficiaires

FACILITE DE REALISATION: de + à +++

GAINS : TeCO2e, euros, énergie et améliorations qualitatives sur le projet local.

OUTILS : documents utiles à la reproduction, méthodes, calendrier, acteurs, coûts et gains, outils utilisés, adresses utiles.

EFFICACITE/COUTS : TeCO2 à l’euro investi ou dépensé

CONTACTS : pour commentaires ou questions

Mode de lancement local : seul ou ensemble, manière de faire.

FINANCEMENTS : temps de retour sur investissement ou dépense, subventions, fonds propres et prêts

COMMENTAIRES du groupe projet : toute information jugée utile à la reproduction par le groupe porteur du projet

ADRESSES INTERNET pour plus de détails

B- Projet de Tableau de synthèse :

 

PROJETS EFFICACITE CARBONE EFFICACITE COUT

TECO2/EUROS DEPENSES

MODE DE DECISION

SEUL/ENSEMBLE

FACILITE DE MISE EN OEUVRE
NOURRITURE        
projet 1        
projet 2        
DEPLACEMENTS        
BATIMENTS        
ENERGIES        
AUTRES        

Exemple de remplissage de la fiche type, la rénovation énergétique du Valmoutier : Test Fiche type sur REV

[1] Ce pourcentage résulte de la mobilisation des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas avec les autres

[2] Pour mémoire, Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone sur la période 2009- 2025

liste 50 projets

15 septembre 2020 V au 18-12

Liste 50 projets 

Cette première liste est un brouillon. Elle comporte pêle-mêle des projets démonstrateurs et des sources possibles de projets, certains probablement déjà réalisés ailleurs. C’est l’intérêt de l’appel national à identification.

Soit 14 projets identifiés à ce stade  (dont 3 démonstrateurs qui seront dans les réponses à l’appel) et deux douzaines de projets potentiels supplémentaires.

Cette liste couvre 4 champs de projets dont l’efficacité de réduction des émissions de gaz à effet de serre peut être systématiquement quantifiée et deux champs transverses la biodiversité et l’éducation populaire-formation.

Education-formation-outils : 

Ce champs est décisif: changer un peu de comportement permet de gagner du pouvoir d’achat et réinvestir; la formations incontournable pour apprendre à travailler autrement; les outils ont l’efficacité que l’on connait quand on a travaillé à mains nues.

1- Source www.agirlocal.org

2- Le projet de campus international transition de Cergy-Pontoise

3- Numéro spécial Vivre à Jouy non publié : https://www.agirlocal.org/numero-special-vivre-a-jouy/

4- La soirée transition de l’atelier « La vie dans les métropoles au XXIème siècle »  https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2018/06/V2-FR-light-soiree-metro-transition-Compte-rendu.pdf

5- Une présentation de l’ensemble de l’atelier : https://www.agirlocal.org/restitution-atelierla-vie-a-la-cdc-puis-gpa/

6- Kit transition sur agirlocal, ou comment passer à l’action : https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

7- Lecture NYU sur agirlocal, synthèse de l’atelier la vie et de 15 ans de travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux : https://www.agirlocal.org/lecture-nyu/

8-Formation à distance autoconsommation photovoltaïque, par Tecsol, gratuite.

9-L’atelier Révéler et mettre en scène le grand paysage, trés utile pour une introduction pacifique dans la transition : https://ateliers.org/fr/workshops/17/

Nourriture

33% des émissions; ce pourcentage résulte aussi de la mobilisation des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas simplement avec ceux qui suivent.

1- Plan d’alimentation territorial Cergy-Pontoise/PNR

2- Cantine ; voir fiche 17 @d https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/08/fiche-17-Privilegier_la_boucle_locale_alimentaire_cle013a46.pdf

et si les ZAE étaient acteurs de l’indépendance alimentaire des territoires ? » p89-92 du document outil téléchargeable : https://ateliers.org/media/workshop/documents/post-atelier_un_nouveau_regard_sur_les_zones_activites.pdf

3- Micro-fermes et agroforesterie-permaculture. Concours Général Agricole : inscrivez-vous avant le 15 octobre pour la catégorie Agroforesterie ;

4-fermes d’avenir : https://fermesdavenir.org/

5- Terre de lien : https://terredeliens.org/

Transport

30% des émissions

1- Vélo : https://www.agirlocal.org/projet-velo/

2- Covoiturage, voir le document outil du kit transition : https://www.agirlocal.org/agir-local-document-outil/

3- Tiers lieux-coworking : https://www.agirlocal.org/tiers-lieux/

4- Fiche action n° 15 @d bussophéric : https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/10/fiche-15-bussophe%CC%81ric_cle541ea1.pdf

A réfléchir avec la francilienne mais aussi le désengorgement de l’Hautil et pour Cergy-Pontoise avec une boucle liant 4 centres historiques : Cergy-Pontoise-Saint Ouen l’Aumône et Eragny et des queues de comète sur les autres centres.

5- Voir aussi fiche PCEAT CACP  bâtiments publics et effet de levier sur le territoire

Bâtiments

21% des émissions

1- REV rénovation énergétique du Val moutier : https://www.agirlocal.org/projet-rev/

2- Energie Sprong, CR Energie Sprong concours 2020 et propositions de décisions :

3- Voir fiche PCEAT CACP  bâtiments publics et effet de levier sur le territoire : https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/20160625-fiche-action-collectivite%CC%81s-et-e%CC%81tablissements-publics.pdf

4- Le chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération : https://www.agirlocal.org/reseaux-de-chaleur/

Transformation d’énergie

12% des émissions

1- O’Watt Citoyens

2- La fiche photovoltaïque de l’atelier « quel devenir des zones d’activité ? » https://ateliers.org/fr/workshops/191/ et le Compte rendu Energie sprong

3- Energie partagée

4- Trophée 2020 des solutions à la précarité énergétique

Biodiversité (dont nous faisons partie)

Ce champs est clé : non seulement c’est notre assurance vie devant les risques de maladie ( les nôtres et celle des espèces qui nous nourrissent) mais il permet de stocker nos émissions de gaz effet de serre.

1 Intégrer la biodiversité dans les territoires : https://www.agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/Biodiversite%CC%81-et-ame%CC%81nagement-reduit-07_10_2009.pdf

2 La carte des deux indicateurs Bio-mos, ordinaire et remarquable : https://www.agirlocal.org/category/biodiversite/

Autres sources de projets

1- Voir 18 fiches action @d aménagement durable : https://www.agirlocal.org/18-fiches-action/

2- Post atelier territorialiser la transition : 16 fiches projet, en particulier le projet de la veuve-colocation pour contrer sa précarité énergétique : https://ateliers.org/media/workshop/documents/synthese_transition_2014_part_ii.pdf

3- Post atelier quel devenir des zones d’activité ? 10 projets potentiels. En particulier le potentiel photovoltaîque des ZA, toitures et ombrières. https://ateliers.org/media/workshop/documents/post-atelier_un_nouveau_regard_sur_les_zones_activites.pdf

4- Atelier « la vie dans les métropoles au XXIème siècle » 2018 : 4 approches par le budget temps, la fête, la nourriture et l’organisation territoriale. https://ateliers.org/media/workshop/documents/synth%C3%A8ses_2018_web.pdf

Soit 14 projets identifiés à développer (dont 3 démonstrateurs réussis) et deux douzaines de projets potentiels supplémentaires.

Liste des fondateurs et associés

Au 16 décembre 2020

Liste des membres fondateurs et associés

Ont fondé Agirlocal vendredi 11 décembre 2020, 14 citoyens de tous âges, d’horizons professionnels variés, actifs ou retraités, et sous réserve de décision par leurs instances, les 3 communes de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal (au prochain conseil municipal), la Banque des Territoires de la Caisse des dépôts et Consignation (c’est fait depuis lundi 14 décembre), la nouvelle Université de Cergy-Pontoise appelée CY Cergy-Paris Université et l’ESSEC lesquelles se rassemblent dans CY Alliance (soutien affiché, décision dans un peu plus de temps).

Pour les personnes morales, sous réserve de validation par leurs instances de décision, validé

FONDATEURS FONDATEURS ASSOCIES A LA FONDATION
Personnes physiques Collectivités territoriales, maire membres associés, représentants
Maxence de Block  Jouy le Moutier,

Hervé Florzack

Banque des Territoires, Camille Picard
Pierre Fabien 

 

Maurecourt,

Joel Tissier

CY Cergy-Paris Université, Véronique Balbo-Bonneval
Jean-Jacques Fréjaville 

 

Vauréal,

Sylvie Couchot

Essec,

Chantal Dardelet

Jean Kirchhoffer 

 

Patric Kruissel 

 

Maxime Loubar 

 

Pierre Mayet

 

Stéphanie Mouchotte 

 

Louis Moutard 

 

Katia Savelieff

 

Gerald Rutault 

 

Jean-Michel Vincent

 

Bertrand Warnier 

 

Yann Wild

 

 

Appel à identification 50 projets

9 octobre 2020

Appel à identification de 50 projets de réduction de CO2,

Locaux, efficaces 

Pourquoi ? Pour réduire de 80% nos émissions dans les deux mandats municipaux qui restent avant le déclenchement des 2°C de réchauffement.

Qu’est-ce qu’on y gagne ? Réduire nos émissions de CO2e à coup de projets locaux efficaces fait gagner du pouvoir d’achat et du bien être, fait monter en compétences les acteurs locaux, développe l’emploi local, diminue la pauvreté, invente une nouvelle forme de démocratie dans l’action.

Comment ? En passant à l’action là où nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider, du citoyen à la Région.

Avec qui ? Avec les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux, avec les autres territoires et leurs forces vives, projet par projet, sans autre préalable que l’accord sur un projet et un territoire donnés.

Comment se reconnaître de territoire à territoire? En déclarant l’urgence climatique dans nos communes, nos territoires.

Avec quels projets ? Avec des petits projets car il est trop tard pour les grands projets, trop longs à mettre en œuvre dans le temps qui reste ; nous avons besoin de penser local pour agir global, d’inventer et reproduire méthodiquement des petits projets efficaces, massivement. Dans 4 champs d’action de réduction mesurables : nourriture, déplacements, bâtiments, énergies renouvelables et 2 champs d’action transverses biodiversité et éducation populaire-formation.

Faut-il réinventer 50 projets ? Non, de nombreux projets ont été menés à bien sur le territoire national (et ailleurs). C’est l’objet de cet appel : les identifier, mesurer leur efficacité locale et nationale ; les mettre en vitrine pour que chacun les adapte et les reproduise sur son territoire. En invente d’autres quand nécessaire. Si vous ne le croyez pas, en voici une première liste ; elle va de l’idée de projet formulée à 3 démonstrateurs reproductibles : https://www.agirlocal.org/liste-50-projets/

Comment identifier les 50 projets ?  Cette note de méthode fournit une première liste de projets, des outils de mesure, une proposition d’organisation locale, une fiche type et un exemple de remplissage de la fiche : https://www.agirlocal.org/methode-identification-50-projets/

Où poster mon, mes projets locaux efficaces ? collectif95@climat-2020.eu

Comment partager et s’approprier localement ce projet global ? Cette note décrit les enjeux et un chemin : https://www.agirlocal.org/50-projets-efficaces/ et celle-ci les développe en 10 pages illustrées : https://bit.ly/395wCRp

D’où partir sur nos territoires ? De l’empreinte carbone de nos communes : un tableur de calcul à la commune de l’empreinte carbone a été construit à partir des données du HCC. Il est gratuit, inclus dans un kit transition où l’on trouve quelques projets et de quoi s’informer et se former ; et cet indicateur simple, fédérateur, pour mesurer l’efficacité d’un projet: la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé. https://www.agirlocal.org/kit-transition-locale/

Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone en 2025, pourquoi pas nous ?

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

Acquis et intentions 2016

Raccourcis