le temps des solutions 1p

V 30 mars 2022

Le temps des solutions

Résumé à l’intention des décideurs

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Les scientifiques du climat nous alertent depuis 40 ans, nous créons la menace climatique : nous sommes le problème nous sommes donc la solution.

La solution n’est pas désagréable : à l‘expérience, réduire son empreinte carbone crée du pouvoir d’achat, du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et, de façon inattendue, crée une nouvelle forme de démocratie, dans l’action.

Pourtant 26 COP, internationales donc, et plusieurs lois nationales sont restées impuissantes. Elles n’ont pas même arrêté la croissance de nos émissions de gaz à effet de serre. Quelque chose bloque. Résultat : Il reste 10 ans avant le déclenchement des 2°C de réchauffement.

Nous ne pouvons donc pas continuer à tout attendre, de fait, de nos gouvernants nationaux d’autant plus que nous pouvons agir efficacement là où nous vivons, là où nous pouvons en décider, de la maison à la région. Nous pouvons faire masse, dépasser les blocages, sans oublier les actions nationales et internationales.

Décisive, cette action locale a été préparée par les travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux ces 15 dernières années, parfois plus. Ils ont fabriqué des solutions, efficaces et acceptables. Invisibles au plus grand nombre, elles ne demandent qu’à être identifiées, adaptées et reproduites massivement.

Dans une stratégie qui tient en 4 mots : « Compter carbone et agir ». Compter carbone, comme on identifie un virus, et agir, comme des médecins, à notre propre chevet. Pour peu que l’action locale soit méthodique, outillée, massive, à la hauteur des enjeux, le nombre que nous sommes fera le reste.

L’association Agirlocal a été fondée à cet effet fin 2020 par une douzaine de citoyens, 3 maires, l’ESSEC, CY Cergy-Paris Université et la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts. Elle est ouverte à tous.

Une efficacité démontrée, par des acteurs locaux, pour des acteurs locaux

Pragmatiquement, Agir Local a donc lancé un appel national à solutions efficaces, pour les partager en les mettant en vitrine, avec une méthode documentée pour les adapter-reproduire  www.agirlocal.org.

28 solutions ont été recueillies à ce stade dans 6 champs d’action : Nourriture-agriculture, déplacements, bâtiments, énergies, biodiversité (notre assurance vie) et éducation populaire-formation (dans l’action).

Des outils ont été forgés pour les trier et mesurer leur efficacité avant d’agir. Un tableur carbone gratuit permet d’évaluer l’empreinte carbone locale de la commune à la région, en moins d’une heure : https://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

8 des 28 solutions recueillies aux quatre coins de la France, réduisent de 17% l’empreinte carbone nationale, si elles sont généralisées.

Ces solutions recueillies font gagner du temps, de l’argent et de l’énergie. Au lieu de recommencer 35000 fois de zéro, autant que de communes, sans essuyer les plâtres de leur mise au point initiale.

En recueillir une cinquantaine, avec vous, les partager, co-construire progressivement une ingénierie publique tiers de confiance apte à faciliter leur adaptation-reproduction en coopérant de la commune à région, avec l’éducation nationale, appeler nos gouvernants nationaux et européens à renforcer notre action locale, telle est la feuille de route d’Agirlocal. En 2 pages :  https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

Conjuguer le territoire et les solutions

Compter carbone et agir ? A l’attention des habitants, entrepreneurs, professeurs, techniciens, élus locaux que nous sommes, ce document « Adapter-Reproduire, le temps des solutions » prépare la décision de conjuguer votre territoire avec des solutions mises au point par d’autres acteurs locaux, donne une visibilité à votre décision en détaillant un processus à votre disposition, documenté, en mode action déterminée :  solutions mode d’emploi, déclencher, développer, co-construire ; en 12 pages : https://agirlocal.org/vitrine/

 

Peut-on réduire drastiquement notre consommation de gaz russe

V2 14 mars 2022

Comment réduire à zéro  notre consommation de gaz russe avant l’hiver ? Avec un Tableau check list des actions, le détail de leur évaluation et une estimation des économies en euros et en CO2.

Tableau check-list

Sans toucher au gaz nécessaire à notre industrie ni à notre agriculture, nous pouvons diviser par deux nos importations, tout de suite, les réduire à zéro avant l’hiver prochain; nous, habitants, entrepreneurs, élus locaux, à la maison, dans nos bâtiments publics et privés; ce que le ministère appelle le résidentiel et le tertiaire. Ci-après une check-list pour vérifier que vous avez tout fait ou pour identifier le reste à faire.

Extrapolées à l’Europe (à préciser donc), les évaluations de ces actions pointent une réduction de l’ordre de 40% des importations au niveau européen. L’évaluation mérite d’être faite, la check list diffusée.

Source de la base de calculs :  chiffres-cles-de-l-energie-edition-2021 du ministère.

On peut sûrement  faire mieux mais cette évaluation donne à réfléchir et agir, en France, en Europe et dans le monde.

1-Tout de suite

Les citoyens que nous sommes ont la main sur le secteur résidentiel-tertiaire : ce secteur consomme directement 48% du gaz importé. (2/3 résidentiel, 1/3 tertiaire). Le chauffage et l’eau chaude sanitaire pèsent respectivement 77% et 14% de ces 48%.

En première approximation, il est supposé que le secteur tertiaire a les mêmes caractéristiques de réduction de consommation de gaz que le logement [1].

L’assiette d’économie de chauffage plus eau chaude sanitaire est alors de 48% par (77+14%) = 43 % du gaz importé pour ces usages ; auxquels il faut ajouter 5% [2]de consommation de gaz pour produire de du chauffage urbain et de l’électricité dite de cogénération ; soit 48% de nos importations.

Actions :

La température ressentie est une moyenne entre la température du thermomètre et la température de vos murs. D’où le pull, pour descendre d’un degré au moins au thermomètre, en attendant d’avoir isolé votre logement, vos bureaux, vos ateliers, de préférence par l’extérieur.

  • 1° de moins de chauffage, c’est 7% d’économies annuelles. Mettez un pull.
  • Pensez à une douche plutôt qu’un bain, divisez par deux votre temps sous la douche ou fermez le robinet de la douche pendant que vous vous savonnez, vous gagnez encore 7%.
  • Modulez votre consommation avec votre occupation : jour-nuit, travail-vacances ; 2°C de moins pendant 6h la nuit, de 3 à 4% d’économie.
  • 8 à15 jours de vacances en hiver, 15°C de moins, de 6 à 12% d’économie.
  • Il faut une minute pour changer la totalité de l’air d’une chambre. Quand vous aérez une pièce, fermez au moins les portes pour ne pas vider l’air chaud de tout votre logement en quelques minutes. Et si vous ouvrez vos fenêtres une heure par jour, arrêtez les radiateurs : une heure sur 24 heures, 4% d’économies
  • Vous pouvez aussi ne chauffer que les pièces que vous utilisez en hiver. Quand les enfants sont partis faire des études par exemple. Une pièce à 10°C de moins, 3 mois de chauffe par an : 7 à 10 % d’économies par pièce, autour de 2% par logement.

Evaluation :

Il y a là de quoi gagner au total de 20% minimum et jusqu’à 36 % sur votre facture de chauffage et eau chaude sanitaire (la connaissez-vous ?) ; gardons 20% d’économies tout de suite.

20% minimum d’économies sur 48% d’assiette, soit 9,6 % du total des importations.

Le gaz russe pèse 17% dans nos importations françaises. On peut donc du jour au lendemain priver la Russie de Poutine de la moitié de ses revenus gaziers français (9,6 sur 17%).

Au niveau européen, les importations de gaz se montent à 40%. La même économie supposée au niveau européen conduit à priver Poutine tout de suite de 20% environ de ses revenus gaziers européens (9,6 sur 40%). Un signal instantané qui ne serait pas qu’un avertissement mais bien une contribution à la fermeture du financement de la guerre contre l’Ukraine.

2- à 3 mois

Pour augmenter le pourcentage d’économies, il faut investir un peu : de tout petits investissements qui font grimper le pourcentage en rendant confortable la gestion des économies.

Actions :

  • Si ce n’est déjà fait, posez des robinets thermostatiques sur vos radiateurs : de l’ordre de 10% d’économies.
  • Si ce n’est déjà fait, en chauffage individuel, faites poser un régulateur ; (les 200 à 300 euros pour faire poser le régulateur sont amortis en une à deux saisons pour 100-60 m2).
  • En chauffage collectif, faites de même et entendez-vous pour baisser la température de 2° entre 23 heures et 5 heures du matin par exemple. A noter que depuis la loi Elan (2018) les copropriétés sont tenues de compter et de facturer les consommations réelles par logement ; ça aide.
  • Vous pouvez encore gagner sur la douche en installant un pommeau de douche économique, en faisant poser un robinet thermostatique. 3,5% d’économie au moins (la moitié de la moitié de 15%)
  • Et comme une partie de l’électricité et produite à partir de gaz, si ce n’est déjà fait remplacez chaque appareil électroménager en bout de vie par un A+++, posez un minuteur pour éteindre les veilles de nos nombreux appareils et ordinateurs, changez vos dernières ampoules pour des leds.

Evaluation :

Avec ces décisions nouvelles ou de  facilitations de la gestion de la première vague que nous avons partiellement compté, nous arrivons à 40% d’économies.

Sur la même assiette de nos importations françaises de gaz russe : nos importations  ne sont plus nécessaires (19,2% sur 17%) ; diminution de 40 % au moins au niveau européen (19,2 sur 40%). Avant l’hiver prochain donc.

L’économie réalisée sur le logement moyen est de 40% de 126,5 TWh divisé par 11,4 Millions de résidences principales au gaz, soit 4400 kWh/logement soit à 9 c le Kwh, 400 euros par logement. Ce montant varie beaucoup avec votre logement : de 200 euros pour un petit appartement à 700 euros pour une grande maison.

3- à 3 ans :

Pour aller au-delà, il faut investir vraiment, ce qui prend du temps. Mais les économies engrangées peuvent permettre de financer une partie des investissements et le reste sera financé par les économies supplémentaires résultant de l’investissement.

Une remarque préalable : Chauffé à 20° au thermomètre, avec des murs à 16°, vous ressentez 18°C. Chauffé à 18° avec des murs à 18°, vous ressentez 18°C. (entre les deux, 14% d’économies). Le meilleur besoin est bien celui que l’on n’a pas à satisfaire : isolation donc. Mais la production d’énergies renouvelables est incontournable.

Actions :

  • L’isolation de votre logement, de préférence par l’extérieur, coûte en moyenne 30 000 euros pour 100m2. A ce tarif-là, vous divisez par deux vos consommations et vous gagnez en confort. Le temps de retour sur amortissement est de l’ordre de la vingtaine d’années. Ce n’est pas donné à tout le monde. Le tiers d’entre nous en a les moyens.

L’Etat a beaucoup amélioré les subventions pour les autres. Des solutions existent pour le parc social locatif.

  • Le solaire est une bonne façon de bénéficier d’une énergie gratuite dans la durée, sans dictateur. Avec des ballons d’eau chaude sanitaire solaires ou la production d’électricité locale notamment. Sujet technique, il existe des associations qui ont fait leur preuve pour monter des projets photovoltaïques par exemple : https://energie-partagee.org/
  • Le développement des filières d’écomatériaux est une bonne manière d’allier réduction de la dépendance énergétique, efficacité énergétique, confort de vie, création d’emploi local non délocalisable et agriculture nouvelle. Le chanvre est emblématique, il n’est pas le seul.

Pour plus de solutions, développées par des acteurs locaux. : https://agirlocal.org/vitrine/

Evaluation :

On doit pouvoir isoler par an 400 000 équivalent-logements chauffés au gaz en privilégiant les ruines énergétiques et ceux qui sont à la limite ; avec une division par deux au moins de la consommation. (4 millions de logements environ sont dans ce lot). Un calcul sommaire conduit à 400 000 équivalents logement sur 11,4 millions chauffés au gaz soit 4% environ isolés par an, à 50% de réduction, avec un coefficient correcteur de 1,5 (plus de consommations donc plus d‘économies que la moyenne), soit environ 3% d’économies par an. 6 % à 3 ans, le temps de mettre en route cette action la première année.

On grimpe à 49% d’économies à 3 ans, sur les mêmes 48% de nos importations, soit 22% de réduction des importations en France. Ce qui dégage un peu de capacités d’importations non russes pour le reste de l’Europe (22% sur 17% dégagent 5% des importations françaises au profit de l’Allemagne par exemple). Avec le même calcul européen, réduction de moitié (20% sur 40%).

Vérification en TWH : les importations françaises de gaz russes se montent à 90 TWh ; les économies immédiates et avant l’hiver de 40% sur 212 TWh font 85 TWh sur 90TWH importés.

Au passage, la réduction de nos émissions territoriales de gaz à effet de serre -comptées à 240 geCO2 par kWh- est de 20 millions de TeCO2 par an soit 3% de l’empreinte carbone nationale.

Généralisons à la planète, sans augmenter les quantités de gaz extrait. Que donnerait une telle décision des consommateurs de gaz importé, sur Poutine, si la démarche était mondiale ?

Par son impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, cette solution a été sélectionnée par le jury Agirlocal et mise en vitrine : https://agirlocal.org/3-co2e-400e-logement-zero-gaz-russe/

 

[1] La check list ci-après est centrée sur le logement ; la transposition aux autres bâtiments est aisée.

[2] 19 sur 75 TWH utilisés pour les centrales électriques et le chauffage-cogénération d’électricité  par 19% importés.

test page 4

26 COP et plusieurs lois transition nationales n’ont ni diminué, ni même limité les émissions de gaz à effet de serre. La biodiversité continue de s’effondrer. Les scientifiques du climat nous alertent depuis 40 ans : il ne reste plus que dix ans pour écarter la menace climatique.

Pourtant à l‘expérience, réduire ses émissions de gaz à effet de serre fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et de façon inattendue, crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. Ce qui est pour le moins motivant.

C’est pourquoi Agirlocal propose d’emprunter un chemin que nous n’avons pas essayé : l’action locale, méthodique, outillée, massive.

Avec les outils et solutions qui ont été développées ici ou là, de la maison à la région, pour gagner ce temps précieux qui nous manque désormais.

Pour peu que nous sachions compter nos émissions, comme on compte en euros, la mise en mouvement organisée sur notre territoire national de 30 millions de familles dont 5 millions d’entrepreneurs et un demi-million d’élus locaux, articulée avec l’action de quelques milliers de décideurs nationaux, cela changerait les choses non ?

Plus encore si la classe moyenne et supérieure mondiale d’autres pays agissait de même.

Dans une stratégie partagée qui tient en quatre mots : compter carbone et agir

Plus sur https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

Concrètement Agirlocal rassemble des solutions via un appel national, puis met en vitrine les plus efficaces pour que nous puissions les reproduire méthodiquement sur nos territoires en tout ou partie, plutôt que de repartir 36400 fois de zéro. Sans attendre.

Accéder à 28 solutions locales efficaces : https://agirlocal.org/vitrine/

L’association Agirlocal a été fondée à cet effet fin 2020 par une douzaine de citoyens, 3 maires, la Banque des Territoires, l’ESSEC et CY Cergy-Paris université. Elle est ouverte à tout un chacun sans autre critère d’adhésion que la volonté d’efficacité. Adhérer& Statuts.

https://agirlocal.org/agirlocal-creation-et-appel/

L’appel national à solutions locales abouties a permis d’en recueillir 28 en 2021 dont 8 ont un potentiel de réduction de 17% de l’empreinte carbone nationale. Ce qui fait la démonstration de son intérêt.

Compter carbone, 28 solutions efficaces, par où commencer et co-développer Agirlocal tracent un parcours à votre attention sur ce chemin de l’action locale, méthodique, outillée, massive :

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Co-développer Agirlocal

Co-développer Agirlocal

La première de ces pages récapitule la démarche Agirlocal sous l’angle de l’intérêt local de la co-développer. Elle rassemble en 20 lignes les documents associés, autant d’outils pour agir.

Les pages suivantes développent cette démarche-action : les constats qui la fondent, une reformulation pragmatique, ses conditions de succès, et un appel à l’Etat en 6 propositions pour booster notre efficacité collective.

Co-développer Agirlocal se termine par une recommandation : revenir sans attendre qui que ce soit à ce que vous pouvez décider, maintenant. 

I- La démarche Agirlocal : éléments clés et fondamentaux

Clé de l’efficacité nationale de nos actions locales, la construction d’une intelligence collective est incontournable, de la maison à la planète : Agirlocal y contribue par une stratégie opérationnelle, des outils (tableur carbone et kits) et des propositions concrètes pour être progressivement plus efficace, seul et ensemble, de la maison à la région, en articulation avec l’action nationale et internationale.

Ce 2 pages est un outil pour convaincre de l’intérêt de co-développer Agirlocal : https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/

Clé de l’efficacité locale, Agirlocal outille l’action locale https://agirlocal.org/kit-transition-locale/, met en vitrine des solutions locales efficaces, documentées avec leurs porteurs, https://agirlocal.org/vitrine/. Cette documentation de chaque solution apporte autant de grains d’ingénierie publique, tiers de confiance.

Pragmatiquement, notre association qui peut être la vôtre aussi, continue d’identifier et passer en jury des solutions : L’appel est désormais permanent afin de recueillir la cinquantaine de solution visées. Pour y répondre : fiche de candidature appel permanent

L’adresse de rendu est 50projets@agirlocal.eu et non pas .fr

Pour prendre connaissance du contexte du premier appel :

https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/03/Appel-a-initiatives-remarquables-Agir-Local.pdf

Les statuts ont réservé des places au conseil d’administration pour les porteurs de solutions ; https://agirlocal.org/agirlocal-creation-et-appel/

Nous avons commencé à solliciter quelques établissements d’enseignement supérieur pour contribuer à l’ingénierie publique tiers de confiance. Il reste à solliciter lycée, collèges et école pour alimenter la dynamique locale.

https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/09/20210704-Intelligence-territoriale.pdf

Le point de nos activités 2022 : AL Rapport d’activité 2022

Les fondamentaux de la démarche Agirlocal tiennent en 4 pages, 10 avec les illustrations dans cette introduction à une conférence débat à l’ESSEC qui a donné naissance à Agirlocal. Cette introduction a le mérite de se lire facilement :

http://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2020/02/20200218-V4-ESSEC-introduction.pdf

Agirlocal est fondée sur les réflexions et travaux de plusieurs milliers de personnes, sur le terrain, pendant 15 ans ; c’est ce qui en fait sa solidité et sa maturité.

II- Les constats qui sous-tendent la démarche et leurs traductions opérationnelles

1- Nous sommes le problème, nous sommes la solution.

En 70 ans, nous sommes passés de 315 ppm à 415 ppm aujourd’hui ; nous allons vers les 450 ppm à dix ans d’ici.

Nous avons fait sortir le climat de la planète des bornes qui ont permis l’apparition sur terre il y a 100 000 ans de l’homo sapiens que nous sommes … en un siècle. Comme une espèce invasive qui épuise le milieu qui la nourrit.

Il y a 70 ans, la classe moyenne et supérieure mondiale, celle qui émet 80% des gaz à effet de serre, comptait 300 millions de personnes, aujourd’hui nous en sommes à 2 milliards, 7 fois plus.

Qui compose la classe moyenne et supérieure mondiale ? Pour un grand bureau de consultants américain qui travaille pour les multinationales, toute personne qui dispose de 8 euros par jour et par personne.

Dans la course à la prospérité, au confort et au dépassement de nos propres limites corporelles, la classe moyenne et supérieure mondiale que nous sommes joue désormais contre son bien-être, contre sa survie. Et emporte le reste des êtres humains avec elle : 5,5 milliards.

Cela ne se passe pas ailleurs mais partout sur la terre. Partout où quelqu’un dispose de plus 8 euros par jour et par personne, nous jouons contre nous.

Evidence donc : Nous sommes le problème, nous sommes la solution.

Conséquence opérationnelle, l’important n’est pas de comparer les émissions de la Chine, des USA de l’Europe, de la France, d’affirmer que nous ne pesons rien ici ou là mais bien de comparer les émissions de la classe moyenne et supérieure mondiale dans chaque pays, qu’ils soient riches ou pauvres et s’occuper de les réduire : sur les territoires où elle vit cette classe moyenne et supérieure mondiale, avec les données publiques locales nécessaires, de la maison à région, mais aussi dans les étages de décision nationaux, européen, internationaux, en se centrant sur les énergies fossiles et la déforestation.

2- L’enjeu est la réinvention écologique des territoires qui sont nous nos yeux

Nos villes et nos territoires, -bâtiments, quartiers, routes-, se renouvellent à peu près de 1% par an, à coup de constructions neuves.

Conséquence pragmatique : dans le temps qui reste, avec les normes nouvelles établies depuis une vingtaine d’années, au début des années 2030 quand nous franchirons le seuil irréversible de déclenchement des 2°C de réchauffement, plus de 95% de nos émissions seront le fait des territoires qui sont aujourd’hui sous nos yeux.

Ce constat demande d’être très clair sur le fait que le neuf n’est pas un enjeu de la transition écologique, énergétique : le bâtiment à énergie positive, l’écoquartier, l’infrastructure de transport flambant neuve dans lesquels nous investissons tant d’argent public et privé, ne sont pas un enjeu. Pire, le neuf peut générer massivement des émissions.

L’enjeu est la réinvention écologique des territoires qui sont nous nos yeux

Le neuf ne peut jouer un rôle que s’il fait levier organisé sur le territoire pour le transformer à temps.

Il est contrariant de le constater pour nombre de décideurs mais les faits sont têtus.

Nous pouvons par contre nous concentrer sur les secteurs les plus émetteurs : nourriture-agriculture (33% des émissions yc bâtiments et déplacements), déplacements (30%), bâtiments (20%), énergies (15%) ; auxquels il faut ajouter l’éducation populaire-formation sans laquelle on ne peut pas convaincre et la biodiversité qui stocke du carbone mais surtout qui constitue notre assurance vie ; et en faire des champs d’action.

3- Nous avons en main trois leviers : nos consommations, nos productions et nos votes

Nos émissions de gaz à effet de serre ont deux origines directes : nos décisions de consommation ET nos décisions de production.

Ce sont elles qui dirigent le métabolisme de nos territoires en l’état : les productions et les consommations locales, les flux de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de nos territoires. Ce métabolisme qui crée nos émissions sur nos territoires, ceux -là même que l’on n’a plus de changer par du neuf dans le temps qui reste.

Au plan local nous avons en main ces deux leviers de réinvention écologique de nos territoires que nous n’avons pas le temps de restructurer : la consommation et la production, dans les différentes facettes de nos vies. Mais nous avons aussi en main de quoi modifier le fonctionnement de nos territoires : le partage de la voierie ou l’agriculture par exemple, tous deux dans les mains de nos élus.

Il nous revient donc de « penser local pour agir global », de nous-même, avec nos représentants locaux, de la maison à la région. Et voter en conséquence au plan local et au plan national, quelles que soient nos opinions politiques.

III- Reformulation pragmatique :

  • Qui doit agir sur quoi 

Qui ? L’action ne doit pas être menée seulement par pays mais en priorité par la classe moyenne et supérieure mondiale dans chaque pays ; en France à peu près tout le monde.

Où ? Là où nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider : localement, de la maison à région, seul et ensemble, comme producteur et comme consommateur. Ce n’est pas ce que nous faisons ; mondialisation oblige, dans l’articulation avec le national et l’international, sans les attendre pour autant. Ce n’est pas ce que nous faisons.

Pour faire quoi ? Pour changer le métabolisme de nos territoires, de la maison à la région ; dans le temps qui reste, deux mandats électoraux, et donc sur des territoires à infrastructures à peu près constantes. Nous n’avons plus le temps des grands projets qui prennent 20 ans. Nous n’avons pas le temps de repartir de zéro sur nos territoires mais de partager les solutions les plus efficaces. Ce n’est pas ce que nous faisons.

Comment ? Par des actions locales, seul et ensemble, des actions méthodiques, outillées, efficaces, massives, réparties sur tous les territoires urbains et ruraux, articulées autant que faire se peut avec les injonctions nationales et internationales, sur les deux volets consommation et production ; à coup de petits projets, réutilisant des solutions efficaces, éprouvées, dans le temps qui reste, dans les 6 champs d’action identifiés. Ce que nous proposons de faire.

Avec quels outils ? Des données publiques locales, pour décider à bon escient, en commençant par le plus facile, le plus efficace, le moins cher. Encore faut-il un minimum de données publiques locales, à fabriquer avec les données publiques nationales et internationales donc. Nous avons commencé, les premiers outils existent.

Et quel moteur ? A l’expérience, réduire ses émissions de gaz à effet de serre fait gagner du pouvoir d’achat, du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, fait monter en compétence les acteurs locaux, réduit les inégalités et de façon inattendue, crée une nouvelle forme de démocratie, dans l’action. Voilà un bon levier qui réduit l’utilisation d’énergies fossiles, pousse l’emploi mesuré des ressources renouvelables, incite au respect de la biodiversité, réduit la déforestation.

La menace identifiée, reformulée en termes opérationnels, tourne autour de quelques mots clé : compter carbone, seul, ensemble, territoires, outils, production et consommation et deux mots qui les rassemblent tous : métabolisme et bien-être.

De quoi sortir du sentiment d’impuissance et d’injustice -fondé- des jeunes générations.

Avons-nous pour autant une chance d’écarter la menace climatique à temps ?

  • Un conte, revisité

Vous connaissez la légende indienne de Sissa, inventeur du jeu d’échec, du grain de blé et de l’empereur Sheram ? Elle a été reprise dans les contes des mille et une nuits. L’empereur Sheram demande à Sissa quelle récompense il veut pour avoir inventé le jeu d’échecs lequel l’a sorti de l’ennui. Sissa lui répond Majesté un grain de blé par case de l’échiquier, doublé à chaque case.

L’empereur entre dans une colère folle. Tu te moques de moi, je veux te donner une vraie récompense. Mais Sissa insiste. Alors l’empereur se retourne vers son intendant : soit, c’est un idiot, je suis déçu, donne-lui ce qu’il veut. Et l’intendant revient le lendemain, à plat ventre, voir l’empereur : tous les greniers de l’empire ne pouvaient pas fournir assez de blé pour donner la récompense promise.

Cette légende, nous pouvons la réinventer : en persuadant un être humain par semaine d’agir local efficacement, lequel en persuade à son tour un autre la semaine suivante, nous doublons l’effectif d’ambassadeurs-acteurs chaque semaine. Il faut alors 32 semaines pour convaincre les 2 milliards d’individus de la classe moyenne et supérieure mondiale d’écarter la menace climatique, ceux-là même qui émettent 80% des gaz à effet de serre. 32 semaines, la moitié des cases de l’échiquier, une année scolaire.

Il ne tient qu’à nous, jeunes inclus, de faire de la légende réinventée, une réalité.

IV- Conditions de succès :

 1- Compter carbone et apprendre à compter carbone

La moindre des choses est de connaître l’ennemi pour le combattre. Ce n’est pas ce que nous faisons.

Qui sait compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros ? Il est pourtant plus facile de compter carbone que de compter en euros.

Sauf que même si un travail colossal a été effectué depuis le début des années 2000 pour bien connaître les gaz à effet de serre, nous sommes encore loin du compte : combien d’entre nous savent évaluer les émissions de leur nourriture quotidienne, de leurs déplacements, de leur logement, des énergies qu’ils achètent ?

Plus encore, combien d’entre nous savent ce que veut dire le petit e mis au bout de CO2 par les scientifiques ? La dénomination CO2 équivalent regroupe la demi-douzaine de gaz à effet de serre qui causent les 12 tonnes de CO2e émises par français.

Il y a pire : des très riches, plus intéressés par les dividendes que par leur propre survie et celle de leurs enfants, en ont payés d’autres pour expliquer qu’il n’y avait pas de lien de cause à effet.

Quelle que soit la cause, nous ne savons pas ce que veut dire la TeCO2, la plupart d’entre nous ne voit même pas l’utilité de savoir. Ce lien évident entre la cause et l’effet, nous l’ignorons superbement. La transmission de connaissances ne s’est pas faite.

Pourtant, ce n’est pas une question ardue. On peut commencer avec 7 chiffres. Le tableur carbone est un bon outil d’évaluation. Voir compter carbone  https://agirlocal.org/compter-carbone/

Impossible de mesurer l’efficacité des solutions éprouvées inventées ici ou là sans outil. Pour l’appel, nous avons choisi de trier sur un critère : 1% de réduction sur son territoire d’origine, 1% au national, si la solution est méthodiquement généralisée. L’éducation populaire-formation et la biodiversité étant évaluées autrement.

Encore faut-il pouvoir calculer … le numérateur et le dénominateur ; le dénominateur est apporté par le tableur de calcul de l’empreinte carbone, améliorable ; le numérateur doit être apporté par le porteur de la solution mais il est généralement démuni pour faire ce calcul. Nous avons aidé des porteurs de solutions à faire ce calcul.

Sur cette double question du numérateur et du dénominateur, nous pouvons progresser ensemble en faisant appel à l’enseignement, professeurs et élèves.

Et faire plus.

L’idée est d’identifier un professeur référent par établissement d’enseignement supérieur et par lycée pour faire progresser notre intelligence territoriale, partagée, la porter à la hauteur des enjeux climatiques, y associer l’enseignement secondaire et primaire pour dynamiser les territoires. https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/09/20210704-Intelligence-territoriale.pdf

2- S’organiser a minima entre acteurs locaux

Avec cet outillage, le premier appel à solutions efficaces doit être poursuivi pour rassembler une cinquantaine de solutions efficaces, travailler celles qui sont identifiées, et les reproduire massivement.

Dans les statuts d’Agirlocal, une place au conseil d’administration est réservée pour des porteurs de solutions. Un par champs d’action ne serait pas de trop : nourriture-agriculture, déplacements, bâtiments, énergies, éducation populaire-formation.

Dans un format idéal, chaque solution pourrait être portée, développée, améliorée par son porteur en relation avec ceux qui la reproduisent, l’améliorent, pour former des communautés de projet. Ce qui permettrait à Agirlocal de tenir la vitrine à projet en renvoyant aux sites référents et réciproquement.

L’atelier du 6 décembre a été monté dans la perspective de la prochaine étape : au moins 3 territoires qui s’engagent dans la démonstration qu’il est possible de partager, adapter et reproduire méthodiquement des solutions ayant fait la preuve de leur efficacité. Au vu des échanges de numéros de téléphone, en fin d’atelier, nous ne devrions pas chômer.

Nous concentrerons l’information sur la progression ici : www.agirlocal.org/essaimage

Là s’arrête l’objet d’Agirlocal.

3- Passer à l’action :

Politiquement, il revient aux acteurs locaux, solutions par solutions de s’organiser sur leurs territoires pour reproduire méthodiquement celles qui leur sont adaptées, en inventer d’autres, si nécessaire, dans une démarche transpartisane autant que faire se peut, à l’instar de ce qui se passe dans les intercommunalités par exemple.

Les maires et présidents de collectivités sont les responsables (non exclusifs) de tels développements, générateurs d’emploi, de prospérité et de bien-être.

Techniquement, travailler les 6 champs d’action peut en faire une utopie réaliste.

Politiquement et techniquement,  Il y faut une carte, l’empreinte carbone territoriale ; une destination, un objectif zéro émissions carbone, comme Copenhague est en train de l’atteindre et Paris l’a programmé ; une jauge pour choisir les projets les plus efficaces : la TeCO2 à l’euro dépensé ; un portefeuille : un budget analytique des investissements, des économies engrangées et des réinvestissements ; sans oublier un double moteur, un conseil du développement durable, élus, habitants, entreprises ; et le même, en version enfant et jeune.

Organiser et nourrir localement cet objectif zéro carbone donne un levier majeur pour faire bouger nos territoires et ceux qui y vivent, changer le rapport ville-campagne, construire une géographie humaine en harmonie avec la géographie physique et avec le reste du vivant. http://agirlocal.org/kit-transition-locale/

Ces vidéos grand public peuvent faciliter la nécessaire communication.

La vidéo de présentation de la démarche Agirlocal en 3mn : https://www.youtube.com/watch?v=Um5v84BmORc

France inter, Carnets de campagne l’appel en 3 mn

https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2016/04/20210312-france_iinter.mp3

France inter, Carnets de campagne les résultats de l’appel en 6 mn

https://www.linkedin.com/posts/jean-michel-vincent-5a7984131_agirlocal-amf-amrf-activity-6807911025321504768-QgiK/

4- Augmenter l’intelligence territoriale

C’est à l’échelle de la commune que plusieurs milliards de décisions sont prises chaque jour en Europe, soutenables ou pas : la façon d’habiter son logement, de se déplacer, de travailler, de se nourrir, d’acheter, de produire, de gérer sont autant de décisions, d’actes de consommations, ordinaires au quotidien, ou d’investissements exceptionnels dans la durée, décidés par les ménages, les entreprises, les services des collectivités territoriales, les élus.

Ces acteurs sont autonomes dans leurs prises de décision et le resteront.

Décider soutenable devrait pouvoir être fait à bon escient localement, en connaissance de cause et de conséquence de l’impact de ces décisions sur le changement climatique, sur les autres enjeux du développement durable.

Mais les données publiques qui devraient permettre à chacun d’y voir clair disparaissent au fur et à mesure du passage de l’échelle nationale à l’échelle communale. En conséquence, avec les données existantes il n’y a pas de traduction locale, simple, appropriable par les acteurs locaux des enjeux planétaires du développement durable, permettant de construire une vision locale partagée par les acteurs, leur permettant d’agir. Hors le tableur carbone gratuit que nous avons construit, première pièce maitresse mais outil incomplet.

Un outil complet existe, il a été fabriqué il y a une douzaine d’années par la Direction régionale de l’équipement Île-de-France à partir des 6 enjeux du développement durable tels qu’ils ont été identifiés par le Grenelle de l’environnement : le changement climatique, la biodiversité, les ressources renouvelables, l’économie soutenable, le bien-être, les nuisances et les risques ; ses indicateurs territoriaux ont été alimentés par les données publiques disponibles, plus riches en Île-de-France qu’ailleurs. Le Préfet-Directeur régional de l’équipement Île-de-France l’appelé @d aménagement durable.

Il est constitué d’un double tableau de bord territoire-projet, apte à mesurer l’impact de tout projet sur son territoire d’accueil, de toute décision sur le territoire qu’elle impacte. En regard des 6 enjeux internationaux identifiés, 12 lignes d’action et autant d’indicateurs territoriaux associés caractérisent le territoire, 10 permettent de caractériser le projet, la décision.

Cet outil simple à utiliser permet de permet de bien caractériser un territoire, de construire localement une vision partagée, de mieux organiser localement le chemin vers l’objectif zéro carbone mais aussi veiller au bien être ou à la biodiversité par exemple. Il permet de faire converger les prises de décisions locales, autonomes à toutes les échelles de territoire.

Inhérent à cet outil, par la façon dont il a été développé, les lignes d’action constituent les éléments d’une stratégie planétaire, traduite en termes locaux : elles pointent les types d’actions structurantes, éclairent les débats. La mesure fournie par les indicateurs permet de distinguer l’action accessoire de l’essentielle.

Pour autant aucun objectif n’est fixé au territoire ou au projet. Il revient aux acteurs locaux d’exercer leurs responsabilités, leur créativité, leur professionnalisme, pour répondre aux enjeux du développement durable.De ce fait le portage politique de la démarche est déterminant, le maire est un acteur clé. La démarche lui apporte de quoi identifier les projets, les investissements clé, matériels et immatériels sur lesquels concentrer les ressources financières et humaines. L’outil permet de mettre en scène les actions porteuses qui reviennent à chacun, de développer l’intelligence collective requise pour progresser.

Il a été validé par l’association des maires Île de France. Cet instrument public a été mis à leur disposition, gratuitement. https://agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

En France, depuis le Grenelle de l’environnement, l’intelligence collective du développement durable s’appelle la gouvernance à 5 : Etat, élus, entreprises, syndicats, associations. Elle ne va pas de soi ; elle se construit. Elle n’est pas dans la continuité mais en rupture avec les mentalités, les organisations, les modes de penser, les modes de décision et permet de penser carbone, biodiversité et bien-être sur son territoire.

L’indicateur de biodiversité est une innovation majeure de cet outil :  la carte infra communale fournit à un spécialiste de la biodiversité un outil pour tracer en 2 heures les corridors de biodiversité et les points d’interruption, alors que selon l’expert du Museum, un an et sept spécialistes sont nécessaires pour obtenir la même carte en inventoriant et comptant les espèces : https://agirlocal.org/category/biodiversite/

Le double tableau de bord territorial est déterminant. Il a été construit en conséquence.

-Ses indicateurs sont simples, lisibles, pour être appropriables par les acteurs locaux, et quantifiables à partir de données publiques pour permettre une mesure neutre, transparente, incontestable par l’homogénéité d’un territoire à l’autre des sources de données et des modes de calcul : propriété de la puissance publique et affichés sur un site internet lui appartenant, ils ne sont pas contestables. Leur méthode de calcul est documentée, avec les voies de leur amélioration.

-Pour que chaque territoire puisse s’évaluer, se comparer à des territoires similaires, s’enrichir des expériences développées ici ou là, ces indicateurs sont comparables d’une commune à l’autre.

-Parce que certaines questions, comme les déplacements domicile-travail par exemple, ne peuvent être traités qu’à des échelons d’administration dépassant la commune, ils sont additionnables à l’intercommunalité, aux échelons d’administration englobants en général, jusqu’à la région au moins.

-Pour être facilement lisibles par les acteurs locaux, ces indicateurs sont cartographiés et accessibles sur site internet ; Sources et modes de calcul sont documentés. Cette documentation est téléchargeable, gratuitement.

Mais la question première, pragmatique est celle des données publiques, source de calcul des indicateurs. L’absence de données nécessaires à l’échelle communale a conduit à territorialiser à la commune des données publiques jugées suffisamment consistantes à l’échelle régionale. Ce travail a alors demandé 18 mois et mobilisé les services publics détenteurs de données mais aussi 15 juniors entreprises sur 18 sujets pour identifier les études susceptibles de compléter les données existantes et permettre cette territorialisation.

L’outil a été généralisé à l’AFNOR pour la France métropolitaine mais les indicateurs n’ont pas été calculés à l’échelle nationale.

En 2 pages :

http://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/fiche_d_France_cle2e1c16.pdf

En 32 pages :

https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2016/02/Territoires-et-am%C3%A9nagements-durables.pdf

L’Europe a quelques années plus tard (en 2012) lancé un appel à projet qui en permettait la généralisation à l’Europe. Les experts qui ont analysé la proposition ont jugé l’outil mature mais la proposition d’équipe d’acteurs (de 4 pays), insuffisante. Paradoxal s’agissant de développer à l’échelle européenne un outil purement français et former dans l’action.

L’Etat a laissé  @d aménagement durable en jachère.

L’appropriation par les régions de cet outil, est l’un des enjeux du temps qui reste.

V- Le grand absent

Bien sûr, nous pourrions aller beaucoup plus vite et mieux si nous réussissions à articuler actions locales, nationales et internationales. L’Etat, notre Etat est le grand absent de cette stratégie opérationnelle. D’où ces appels répétés à fournir un cadre à l’action locale.

C’est l’objet des 5 propositions de décisions énoncées dans le kit transition. https://agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/, plus une. 

  • Sans surprise pour le lecteur de la démarche Agirlocal, les 4 premières propositions consistent à demander à l’Etat de permettre de compter facilement carbone, reprendre le développement d’@d aménagement durable au niveau national, gérer la vitrine à projets réussis, établir une ingénierie publique, tiers de confiance ; le tout, pas seul.
  • La 5ème proposition consiste à financer nos projets, à taux zéro, avec le pacte finance climat. Cette cinquième proposition, venue d’une association Agir pour le Climat, est décisive.

L’expérience a montré que les solutions à reproduire sont le plus souvent rentables mais butent fréquemment sur le temps de retour sur investissement, trop long. D’où cette proposition de financer à taux zéro les solutions en question afin d’éliminer cet obstacle. Il faut avoir vécu l’obstacle lors du développement d’un projet efficace pour la transition pour constater la différence avec des taux bas, argument couramment utilisé pour balayer d’un revers de main une solution particulièrement efficace.

Agir pour le Climat a été fondée par Jean Jouzel, l’ex Vice-président du Giec et Pierre Larrouturou, aujourd’hui député européen, co-rapporteur du budget. L’idée est d’utiliser la création monétaire pour financer la reproduction des solutions. D’où la création d’une banque pour le climat qui financerait les Etats européens lesquels financeraient les porteurs de solutions à taux zéro ; sans faire porter l’endettement sur les Etats donc, aux finances bien mises à mal par la crise financière de 2008 puis par le traitement économique du Covid.

Utiliser la création monétaire consiste à financer l’économie réelle plutôt que la spéculation. En cela, cette proposition peut à la fois contrer la menace climatique et la crise financière mondiale que le FMI nous annonce. D’où le nom de pacte finance climat.

Agir pour le climat a aussi proposé qu’un budget à la hauteur des enjeux de la menace climatique soit décidé : pour subventionner les projets européens qui en ont besoin au lancement (comme Energie Sprong l’a été par exemple) mais aussi l’Afrique afin de lui éviter de passer dans son développement par la case industrie fossile,

Le volet africain de la proposition tient au fait que nous habitons la même planète, que chaque TeCO2 émise où que ce soit est, comme on l’a vu, un mois plus tard, uniformément répartie dans l’atmosphère et y reste un siècle… Le budget nécessaire pour aider l’Afrique est conséquent mais ne représente qu’une toute petite partie du budget du Green Deal. Egoïstement, il aurait pour deuxième intérêt de limiter les immigrations en finançant le développement local, comme en Europe.

Ces propositions n’ont rien d’utopique. L’Europe en a décidé ainsi pour ce qui concerne la banque : ce sera la BEI, banque européenne d’investissement. Le budget climat, d’abord ridicule a été augmenté dans le green deal. Pour les prêts à taux zéro, à la hauteur de l’enjeu vital de la menace climatique, il semble que la facilité clé apportée aux porteurs locaux n’ai pas touché les décideurs européens. A moins que le secteur bancaire n’en ait pas voulu.

  • Une sixième proposition est nécessaire mais elle est moins immédiatement abordable. Elle consiste à appeler les gouvernants à la mobilisation générale,

Nous avons un ennemi mortel, les émissions de carbone. Où qu’elles soient émises sur la planète, elles se retrouvent uniformément réparties dans toute l’atmosphère un mois plus tard et y restent un siècle ; ce qui nous rend tous solidaires des décisions que chacun prend, chaque jour sur la planète. Il nous faut donc le connaitre cet ennemi mortel pour pouvoir le traquer, le représenter en termes de vie quotidienne, et savoir le réduire.

Il nous faut apprendre à compter carbone, mesurer pour agir et changer le métabolisme de nos territoires, de la maison à l’Europe et à l’international. Au-delà de la région donc, par l’Etat dont c’est le rôle : régalien mais aussi stratège et pro-actif.

Nous ? 30 millions de familles, dont 5-6 millions d’entrepreneurs et une dizaine de millions d’actifs impliqués dans la définition et la réalisation des projets d’investissement de transition, un million de pédagogues plus leurs étudiants et élèves, un demi-million d’élus locaux et nationaux, sur 36 400 territoires, de la commune à la région et un gouvernement. Un moteur puissant.

Dans cette mobilisation générale, l’Etat Français propose que les échanges internationaux aient pour objet les méthodes, les outils et les solutions territoriales de changement du métabolisme des territoires, en commençant par qui veut. A cet effet les échanges pourraient être permanents sur ces trois objets, ponctués par les COP dans les 10 ans qui restent.

Juste un instant, pensez à ce que changerait un tel coup d’accélérateur pour écarter la barbarie climatique.

Et revenez à ce que vous pouvez décider sans attendre :

Prendre connaissance des solutions recueillies et vous demander comment les adapter-reproduire sur votre territoire, répondre à l’appel si vous en avez fait aboutir une qui manque à l’appel, adhérer à Agirlocal pour massifier la réduction de nos émissions, soutenir la biodiversité, s’apprendre les uns les autres et co-développer notre association. https://www.helloasso.com/associations/agirlocal

Dans une stratégie partagée : Compter carbone et agir

 

Retourner à la page d’accueil: https://agirlocal.org/

Solutions efficaces

V20221208

Solutions efficaces

Compter carbone est éclairant : les moyens locaux engagés à ce jour par l’échelon national ne sont plus à la hauteur de l’urgence climatique. Ils ne sont pas non plus organisés pour faire masse : les projets aboutis les plus efficaces sont invisibles d’un territoire à l’autre.

Nous avons fait un premier pas pour sortir de cette double impasse avec la création fin 2020 d’une association multi-acteurs, Agirlocal qui organise ce partage.

Une démarche d’identification nationale de 50 projets locaux efficaces, massivement reproductibles a été lancée dans la foulée ; 2 ans plus tard, 36 solutions efficaces ont été recueillies, documentées et 33, abouties, ont été mises en vitrine.

Accéder aux 33 solutions : https://agirlocal.org/vitrine/

Pour s’en faire une idée globale, ces 33 solutions y sont présentées en une vingtaine de lignes chacune ; le tout est lisible en une heure et demi. Elles sont aussi présentées sous forme de fiches recto-verso documentées par leurs porteurs. Il y a de quoi ajuster celles qui vont bien à son territoire et les reproduire méthodiquement :  https://agirlocal.org/vitrine/

Nous avons mis en forme reproductible une première dizaine des 28 solutions pour faciliter leur déploiement sur votre territoire. Une onzième est en cours, la cantine de chadi.

Inévitablement une question se pose alors : comment développer méthodiquement tout ou partie de ces solutions sur le territoire où je vis ? Comment les intégrer dans le projet de territoire ? Cet article défriche une réponse : https://agirlocal.org/50-projets-sur-mon-territoire/

Nous ne sommes pas au bout du recueil. L’appel est désormais permanent afin de recueillir la cinquantaine de solutions visées ;

Porteur de solutions, pour y répondre merci de remplir cette fiche type: https://agirlocal.org/wp-content/uploads/sites/15685/2021/10/fiche-de-candidature-appel-permanent.docx

Et de l’adresser à : 50projets@agirlocal.eu

Pour prendre connaissance du contexte du premier appel :

https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/03/Appel-a-initiatives-remarquables-Agir-Local.pdf

Si vous avez pris votre décision d’écarter la menace climatique, seul, ensemble, cet article défriche l’inévitable question : par où commencer ?

Aller à Par où commencer: https://agirlocal.org/par-ou-commencer/

Compter carbone

Compter carbone

Cette page présente 

  • 7 chiffres pour compter carbone approximativement
  • un tableur familial
  • un tableur carbone territorial, de la commune à la région
  • un Produit Intérieur de Bien-être, de la planète à la commune

et renvoie sur des solutions.

Le constat des scientifiques du climat est brutal, notre pronostic vital est engagé, à dix ans d’ici. Le virus est connu, comme le Covid 19, c’est nous qui le propageons :

Une tonne de CO2e émis à Shangaï, New York ou Paris est un mois plus tard, uniformément répartie tout autour de la terre et y reste un siècle. Ce qui nous rend tous solidaires des décisions que nous prenons, sans pouvoir pousser la poussière sous le tapis.

En 2021 nous avons franchi le seuil des 415 ppm, déclencheur de 1,5°C de réchauffement. https://www.co2.earth/.Nous allons franchir au début des années 2030 le seuil des 450 ppm, déclencheur des 2°C de réchauffement de l’atmosphère.

Le français moyen émet 12 tonnes de CO2e par an, il faudrait en émettre 2.

A raison d’une dizaine de décisions par jour dans les 10 ans qui restent avant le déclenchement des 2°C, il reste à chacun de nous 40 000 décisions à prendre qui vont se cumuler, jour après jour et pour un siècle. D’où l’intérêt de faire le plus facile, le moins cher, le plus efficace, d’abord : un à plusieurs plats végétariens par semaine, de l’éco conduite, un thermostat pour le chauffage de notre logement, par exemple.

Difficile de compter carbone ? Cette double page permet à tout un chacun de le faire

  • compter carbone approximativement, dans sa vie de tous les jours et à chaque investissement. Avec 7 chiffres pour commencer :


Plus détaillés mais encore simple :

https://agirlocal.org/compter-carbone-approximativement

  • tableur familial

Tout achat est un vote.

Ce tableur familial permet d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre de la famille de 3 façons, de plus en plus détaillées :

-très simple (§I), pour avoir une première idée, en quelques minutes.

-simple (§II), avec vos revenus familiaux réels ; en quelques dizaines de minutes. Vous êtes alors devant le montant d’émissions dont vous êtes responsable, avec votre budget familial ; mais sans outil opérationnel pour réduire ces émissions.

-opérationnelle (§III) avec ce que vous payez avec votre budget familial, en une heure et plus.

www.agirlocal.org/tableur-carbone-familial/

Sauf qu’ on ne peut pas réduire massivement ses émissions là où l’offre manque.

  • tableur carbone à la commune 

On ne peut aller plus loin qu’ensemble : plats bas carbone à la cantine, tiers lieux pour télétravailler dans un environnement professionnel, voitures bas carbone, parcours cyclables pour aller à la gare, au travail, artisans isolant avec des écomatériaux cultivés par des agriculteurs, transformés et commercialisés par des entreprises, énergies renouvelables produites et commercialisées.

Bref tout ce qui fait le métabolisme de nos territoires : les productions et les consommations locales, les flux de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent qui entrent et sortent de nos territoires. Ce métabolisme qui crée nos émissions.

Pour changer ce métabolisme territorial le tableur carbone à la commune  permet d’évaluer l’empreinte carbone de la commune, l’intercommunalité, le département, la région ; en moins d’une heure, gratuitement. Il est construit à partir de l’empreinte carbone nationale telle que calculée par le Haut Conseil pour le Climat.

https://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

Cet indicateur simple, fédérateur, permet de mesurer l’efficacité d’un projet : la tonne de CO2 économisée à l’euro dépensé.

Vouloir réduire ses émissions de gaz à effet de serre sans les compter, c’est un peu comme soigner le covid à l’aveuglette. Mieux vaut compter avec le tableur et l’indicateur pour y voir clair.

  • Produit intérieur de Bien-Être

2 milliards d’humains, disposant de plus de 8 euros par jour et par personne, émettent 80% des gaz à effet de serre.

Chacun d’eux peut d’ores et déjà mesurer son impact sur la planète avec le produit intérieur de Bien-Être, PIBE, déclinable de la planète à la commune.

www.agirlocal.org/produit-interieur-de-bien-etre/

  • Solutions

Compter ne suffit pas. Pour préparer les décisions efficaces, voir ce kit transition où l’on trouve de quoi s’informer, se former et convaincrehttp://agirlocal.org/kit-transition-locale/

Un métabolisme de territoire ça se change par des changements de comportement, par l’offre et par la demande, locale et internationale, par des petits projets ayant fait la preuve de leur efficacité, des solutions.

Nous en avons recueilli une trentaine à ce stade dont 9 réduiraient de 20% l ‘empreinte carbone nationale si elles étaient génralisées.

Aller à 33 solutions efficaces : https://agirlocal.org/solutions-efficaces/

 

essaimage

A fin décembre, cet article est en cour de rédaction avec les productions de l’atelier du 6 décembre: freins et leviers de reproduction méthodique sur nos territoires de tout ou partie des 28 solutions recueillies.

habitants entrepreneurs élus

Chacun de nous- Habitants -entrepreneurs, élus locaux- et la dizaine de décisions que nous prenons chaque jour, chaque plat choisi, chaque déplacement, chaque kg de marchandises produit, transporté, consommé, chaque grain de connaissance, masqué (comme le PIB), barré par des brevets, ou en libre disposition, chaque euro dépensé ici plutôt que là, composent le métabolisme de notre territoire, émettent des gaz à effet de serre.

Nous pouvons réduire nos émissions de gaz à effet de serre là où nous vivons, c’est à dire là où nous pouvons en décider sans attendre par de petits changements de comportements, de prise de décision. Et cela vaut la peine : cette réduction économise de l’argent que l’on peut réinvestir dans des projets efficaces.

Pour passer à l’action, ces quelques pistes :

Vous êtes un habitant : vous pouvez vous y mettre tout seul dès maintenant. Vous pourrez économiser de l’argent, vous concocter une meilleure santé et réduire vos émissions de CO2 de 10 à 20% en quelques semaines. Comment ? En changeant juste un peu de comportement.

Vous êtes un entrepreneur, un chef d’établissement ou un salarié : vous pouvez réduire les émissions de C02 de votre entreprise, économiser de l’argent et vous donner des avantages concurrentiels, développer l’emploi local et le bien-être au travail. Cela prendra de 1 à 3 ans. Et certaines mesures ont un effet immédiat.

Vous êtes un élu : vous pouvez rendre plus de service à vos administrés sans augmenter leurs impôts, voire en les réduisant. Les décisions prennent effet entre quelques mois et un mandat.

Retourner à par où commencer pour agir ensemble sur le métabolisme de nos territoires

Notes penser le changement climatique, le temps des solutions

Accès aux sites des notes « penser le changement climatique, le temps des solutions »

Les pages sont celles de l’édition papier.

P 17– Site du Giec, en français : https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/

P25– Première conférence internationale sur l’environnement :

– L’historique : https://legal.un.org/avl/pdf/ha/dunche/dunche_ph_f.pdf

– La déclaration sur l’environnement, dite déclaration de Stockolm : https://undocs.org/fr/A/CONF.48/14/Rev.1

– Le site : https://www.un.org/fr/conferences/environment/stockholm1972

P26– Vidéo de l’intervention de deux jeunes polytechniciens : https://www.youtube.com/watch?v=eU98x7HfpY0

P47-Déclaration de Stockholm Cf note p25

P55– Emissions annuelles mondiales en TeCO2, publiées par le Monde.

P63– Economie circulaire, flux et stocks de ressources par européen

P64– Site empreinte écologique : https://www.footprintnetwork.org/

P66– IDH-émissions de CO2 des 1300 communes Île-de-France

P69– Agir personnellement : http://agirlocal.org/numero-special-vivre-a-jouy/.

P81– Mille territoires, Pierre Mayet : Projet Mille territoires-2

P98– Indicateur Biomos : https://agirlocal.org/category/biodiversite/

P99– Les fondements scientifiques de Biomos ; Cybergeo : https://journals.openedition.org/cybergeo/23494

P102– Accès à @d aménagement durable : http://agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

P103– Le site de l’association que préside Jean-Marc Jancovici : https://theshiftproject.org/

P105– Tableau des émissions nationales publié par le Haut Conseil pour le Climat :

P107– Empreinte carbone d’une commune, exemple de Jouy le Moutier :

P108– Accès au tableur de calcule de l’empreinte carbone à la commune, l’intercommunalité, le département, la région : http://agirlocal.org/mode-calcul-emissions-co2e-a-la-commune/

P109– Accès au tableur Citepa : désolé, au 8 avril 2022, le tableur n’est plus accessible à cette adresse et le fichier est trop lourd pour être posté sur agirlocal.org. Je tenterai ultérieurement un téléchargement par région.

P113– Présentation d’Agirlocal. Les statuts de l’association indiquent en préambule et dans l’article 2 les attendus et la démarche de l’association : https://agirlocal.org/agirlocal-creation-et-appel/

P119– La vidéo de présentation de la démarche Agirlocal en 3mn : https://www.youtube.com/watch?v=Um5v84BmORc

P147– Description la plus complète des solutions : https://agirlocal.org/vitrine/

– Voir en particulier ce complément en une page l’adaptation-reproduction méthodique, outillée, massive des solutions locales efficaces recueillies par Agirlocal (et d’autres) sur votre territoire, en complément des politiques locales aujourd’hui mises en œuvre. Le temps des solutions 1p .

– La note complète (12p) qui donne une visibilité à votre décision de vous y engager :  Adapter & Reproduire – Le temps des solutions .

P151– Co-construction avec l’enseignement: https://agirlocal.org//wp-content/uploads/sites/15685/2021/09/20210704-Intelligence-territoriale.pdf

P152– Le kit transition : https://agirlocal.org/kit-transition-locale/

P153– Cinq décisions nationales à prendre : https://agirlocal.org/5-decisions-a-prendre/

P155– liste des 30 participants, des 10 solutions et présentation des 28 solutions https://agirlocal.org/20211206-participants-solutions/

P163– Quatre ateliers internationaux de maitrise d’oeuvre urbaine, accès aux synthèses des ateliers et post-ateliers :

– Révéler et mettre en scène le grand paysage: https://ateliers.org/fr/workshops/17/

– Territorialiser la transition: https://ateliers.org/fr/workshops/125/

– Quel devenir des zones d’activité: https://ateliers.org/fr/workshops/191/

– La vie dans les métropoles au XXIème siècle: https://ateliers.org/fr/workshops/213/

et un extrait de l’une des suites :  Plaidoyer pour un grand jardin sequanien

P163http://www.paysages-apres-petrole.org/

P168– Adhérer à Agirlocal :

– Pour prendre connaissance des statuts: https://agirlocal.org/agirlocal-creation-et-appel/

– Pour adhérer directement : https://www.helloasso.com/associations/agirlocal

P172– Ademe, 3 menus guide-pratique-manger-mieux-gaspiller-moins : 3 menus guide-pratique-manger-mieux-gaspiller-moins